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Date de création : 24.08.2008
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prison avec sursis

Publié à 15:16 par fandeloup Tags : jeune couple travail homme sur france enfant
prison avec sursis

Grigny : 4 mois de prison avec sursis pour une éducation à coups de ceinturon

Le couple a été jugé par le tribunal correctionnel ce mercredi. 

Une mère et son compagnon, installés à Grigny, ont écopé de 4 mois de prison avec sursis, ce mercredi, pour avoir élevé leur enfant « récalcitrant » à coups de ceinturon.

De ses 6 ans à ses 11 ans, ce mineur a été fouetté aussi par des câbles électriques ou étranglé.

Les câbles du chargeur de portable et ceux de la manette de la console Xbox volaient régulièrement sur les cuisses et les bras de l’enfant. Les coups de ceinturon pleuvaient au moindre écart.

Myrthel et Alexandrine, âgés d’une trentaine d’années, les parents, ont été condamnés à 4 mois de prison avec sursis, ce mercredi par le tribunal correctionnel d’Evry pour des maltraitances régulières sur l’enfant de cette dernière.

La jeune victime a vécu un calvaire de l’entrée en CP, à l’âge de 6 ans en 2011, jusqu’à ce que la garde leur soit retirée en février 2018, lorsque des traces ont été découvertes.

 Ce jour-là, Alexandrine avait étranglé son fils au point de lui planter ses ongles profondément dans le cou, lui laissant des marques et valant à l’enfant 3 jours d’ITT (Incapacité totale de travail ). Le garçon a d’abord refusé de reconnaître l’évidence. Mais il a fini par avouer face aux policiers ce qu’il subissait au quotidien.

« Comment t’a-t-on frappé », lui demande l’enquêteur. La victime répond sobrement : « Fort. » « Il est dur. Il me rigole au nez » Suivie par les services sociaux, la maman avait toujours refusé le placement de son fils. « Ce n’était pas une solution, précise-t-elle. Mais il est dur. Il me rigole au nez. Même à l’école, souvent ils m’ont appelé car ils n’arrivaient pas à le canaliser. »

Son concubin, le beau-père de la victime, reconnaît lui aussi tous les coups. « Je le prévenais, je le menaçais, et il finissait par me dire que je parlais beaucoup, alors je l’ai fouetté, giflé, souffle cet homme drapé dans des vêtements rastas. Mais il fallait le frapper. »

En CP, l’enfant a en effet déjà effectué un doigt d’honneur à sa maîtresse puis lui a fait le signe qu’il allait la tuer. « On n’est pas devant un coup isolé ou un pétage de plombs, mais bien des violences habituelles note la procureure. Les parents prennent des objets pour faire mal et blesser, on n’est pas dans un devoir de correction. »

La victime, placée en foyer ne veut aujourd’hui plus revoir sa mère qui, à la barre du tribunal finit par craquer et pleurer, rappelant qu’elle a eu ce premier enfant lorsqu’elle n’avait que 17 ans, avec un homme plus âgé.

« Mes parents ont menacé le père de mon enfant de déposer plainte contre lui et du coup se sont accaparé mon enfant, ne me permettant pas de l’élever… »

Les deux adultes devront aussi dédommager la victime de 6 000 € au titre du préjudice moral.