Dans un espoir fou, j’en appelle aux souffles coupés, aux intenses silences, aux traits humides qui dessinent nos joues, aux iris inondés d’étincelles… nos âmes sont offertes à l’horizon, emmène-moi, emmène-moi loin de moi… de là-haut, on pourra effleurer nos douleurs, sonder les profondeurs et ne rien ressentir, fermer les yeux et nous laisser transporter, puis filer au hasard avec certitude vers un éden oublié, et... égoïstement en garder la clef… A cœur ouvert, j’envelopperais ce songe et cette idée enivrante qu’une autre vie puisse germer dans cette obscurité… Faisons briller nos étoiles… Mon ange, le bonheur est à genou, se traîne derrière toi, car tu es trop grand, trop fort pour lui puisque tu n’es autre que le merveilleux