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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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hommage

Publié à 10:48 par fandeloup Tags : sur
hommage

1 novembre 1918 : Les soldats méconnus de Vrigne-Meuse

1918 Le dernier jour

. Dans les Ardennes, le commandant Charles de Berterèche de Menditte a ordre de franchir la Meuse. A la tête de ses troupes, il va mener une ultime bataille brutale et sanglante. 

L’Armistice est signé à 5 h 20, ce 11 novembre 1918, dans la clairière de Rethondes. Sur le front de la Meuse, la guerre continue. Les artilleurs français n’ont pas fermé l’œil, déclenchant de minute en minute des tirs de barrage guidés par le son ou la lueur des batteries ennemies.

Les canons allemands ont répliqué sans relâche, pilonnant les positions françaises entre Nouvion-sur-Meuse, Dom-le-Mesnil et Vrigne-Meuse. C’est là, dans les Ardennes, à mi-chemin de Charleville et Sedan, que fait rage la dernière bataille de la Grande Guerre, la dernière empoignade acharnée, insensée, absurde, au-delà même de la conclusion de l’Armistice et jusqu’aux dernières minutes qui précèdent son entrée en vigueur, à 11 heures du matin.

Jusqu’aux derniers morts. Devant l’implacable poursuite engagée par les Alliés depuis l’été, les armées du maréchal von Hindenburg refluent sur tout le front, depuis les Flandres jusqu’en Lorraine. Le 8 novembre, elles ont retraversé la Meuse pour se retrancher sur sa rive nord.

Sur leurs talons, les avant-gardes de la 163e division d’infanterie atteignent la rive sud, celles du 142e régiment arrivent à Flize et celles du 415e régiment à Dom-le-Mesnil. Les jours précédents, à marche forcée sous une pluie glaciale, tirant les canons dans la boue et portant sur leur dos les munitions en plus de leur barda, bravant bombardements et mitraillages incessants, les troupes ont franchi l’Aisne, puis le canal des Ardennes, libéré des villages dévastés et à moitié désertés de leurs habitants après quatre ans d’occupation.

Ce soir-là, le commandant du 415e, Charles de Berterèche de Menditte, félicite ses hommes avant qu’ils ne s’écroulent de fatigue sur la paille de granges abandonnées. Journée faste : « J’ai eu un tué et trois blessés », note-t-il dans son journal.