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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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David Hallyday

Publié à 17:39 par fandeloup Tags : image vie moi monde sur enfants mort musique heureux soi carte animal pouvoir bébé
David Hallyday

David Hallyday : «Ce loup aux yeux bleus, c’est mon père»

 David Hallyday sortira son nouvel album, « J’ai quelque chose à vous dire », le 7 décembre prochain, un an après le décès de son père Johnny. Lundi sortira le clip de « Ma Dernière lettre », la chanson hommage à son père.

Tony Frank David Hallyday a joué samedi soir aux NMA son nouveau single, « Ma Dernière lettre », en hommage à son père. Il nous parle de cette chanson, du clip réalisé par Laura Smet, de son album et de celui de Johnny.

Lui le pudique, le discret, était aussi anxieux qu’impatient de retourner sous la lumière. Après des mois de retrait, David Hallyday a fait son grand retour médiatique samedi soir sur la scène cannoise des NRJ Music Awards (NMA), sur TF1.

Il a chanté pour la première fois dans un média « Ma Dernière lettre », premier extrait de son nouvel album qui sortira le 7 décembre et s’intitulera « J’ai quelque chose à vous dire ». « Ma dernière lettre », courrier imaginaire adressé par un père à son fils, est un hommage de David à Johnny. Il en a composé la musique pop-rock et son ami Arno Santamaria - ancien candidat de « Rising Star » sur M 6, que David avait découvert puisqu’il était juré du télé crochet - a écrit les paroles. Le clip, qui sera dévoilé, lundi, en exclusivité sur M 6, a été réalisé par sa demi-sœur Laura Smet qui l’a truffé d’images symboliques sur leur père.

De tout cela et de l’album de son père, l’aîné de Johnny, âgé de 52 ans, nous parle en avant-première. C’était juste avant le début des NMA et le vibrant hommage à son père.

Quels sont vos sentiments à quelques heures des NMA ?

DAVID HALLYDAY. C’est un jour très spécial, merveilleux et triste à la fois. Je vais lâcher mon bébé, mon intimité. C’est une chanson si personnelle. Et tout le monde va pouvoir la découvrir. Enfin, tous ceux qui ne sont pas venus à mes concerts, que je clôture depuis sept mois avec « Ma Dernière lettre ». J’ai demandé aux spectateurs de ne pas la filmer afin de conserver cette intimité et, c’est incroyable, aucune image n’est sortie. Je les en remercie vraiment.

Est-ce un hommage à votre père ?

Oui bien sûr, c’est une chanson d’amour, un hommage à quelqu’un que j’ai adoré. C’est la première chanson que j’ai faite après la disparition de mon père. Arno Santamaria, qui était venu trois jours pour travailler dessus avec moi, est resté une semaine tant il y avait de choses à dire, d’émotions à sortir, de choses difficiles aussi. Mais cela m’a permis de commencer à faire mon deuil.

Dans cette lettre, vous posez la question « Que vais-je laisser de mon nom »…

Cette chanson parle de transmission, de ce que l’on a envie de dire aux gens qu’on a aimés avant de partir. C’est assez universel. La transmission, on en a beaucoup parlé avec mon père, évidemment, et ce sont des questions existentielles que je me pose aussi. L’arrivée de mes enfants a changé beaucoup de choses, on est beaucoup moins focalisé sur soi, on pense à leur avenir. Ce n’est ni négatif ni triste, c’est le processus de la vie.

C’était une évidence que Laura Smet réalise le clip ?

Je n’ai pensé à personne d’autre. Elle avait déjà fait un clip pour The Avener que j’avais adoré et elle était la seule à pouvoir comprendre ce que je voulais faire. On a vécu les mêmes choses, on a ri et pleuré ensemble, c’était une lourde tâche pour elle, car c’est une carte de visite très importante pour moi. La chanson et l’album, je pense, vont être un grand marqueur dans ma vie personnelle et artistique.

C’est un clip fort en symboles. Et Laura en a caché beaucoup qu’on découvre au fil des visionnages… C’est elle qui a tout imaginé et je lui ai fait entièrement confiance. On a voulu ce clip rempli de symboles et d’amour. Les gens qui disparaissent nous accompagnent après la mort. Ce loup aux yeux bleus, c’est évidemment mon père. Il avait un côté animal, comme tout le monde dans la famille, où l’on s’apprivoise au jour le jour, c’est ce qui fait la magie de notre relation. On ne s’est jamais reposé sur nos acquis, on a beaucoup ri, pleuré, on s’est disputé, on n’était pas toujours d’accord, mais comme dans toutes les familles.

Le loup qui s’enfuit, fait mine de mordre mais revient, s’apprivoise et devient très câlin. Cela symbolise vos relations père et fils ?

J’entends dire tout et n’importe quoi ces derniers mois. Franchement, les bras m’en tombent. On a eu une relation magnifique tous les deux. Des fois compliquée certes, mais ça, il n’en était pas responsable et nous non plus. On a fait de notre mieux, tous, mais une chose est sûre, il y avait beaucoup beaucoup d’amour et de respect entre nous. Ce clip est le témoin de ce que c’était vraiment. Et qui d’autre que Laura pouvait montrer cela ? Il n’y a que nous qui savons comment c’était vraiment.

Avez vous écouté son album ?

Pour être tout à fait franc, j’en ai écouté une partie… Je n’ai pas pu tout écouter. Entendre sa voix pour la dernière fois, pendant qu’il était malade, cela m’a trop remué. Cela remue trop de choses. Aujourd’hui, je ne suis pas capable de tout écouter. Je le serai un jour. Cela m’a plu mais je suis beaucoup trop dans l’émotion. Je suis incapable d’en faire une critique musicale

. Laura l’a-t-elle écouté ?

On n’a pas parlé de ça ensemble. C’est assez difficile pour nous. On essaye chacun de se soutenir et d’avancer dans la vie. Comme tout ceux qui ont perdu un être cher.

L’album de Johnny a franchi la barre du million. Cela vous fait plaisir ? Bien sûr que son succès me rend heureux. Et triste à la fois pour d’autre raisons. J’espérais que cela se passe comme ça. Mais le plus important, c’est que les fans soient heureux. Il leur a donné beaucoup, mais ils le lui ont bien rendu. Que d’amour il y a dans tout ça, c’est formidable ! Dans ce monde de brutes, donner un peu d’amour, c’est top non ? Votre album va s’intituler « J’ai quelque chose à vous dire ».

Qu’avez vous à nous dire ?

Plein de choses. J’ai commencé à le composer en février et il m’a permis de commencer à me reconstruire et en même temps de me protéger ainsi que mes proches. Je suis rentré dans ma bulle pour faire abstraction de tout ce qui se passait. Je n’ai pas eu peur de tout mettre dans cet album, mes émotions, tout ce que je ressens depuis un an.

Il y a d’autres chansons sur votre père ?

Tout ce que je peux dire, c’est qu’il y aura 11 chansons, toutes en français. Ce sera la somme des moments tellement difficiles que j’ai dû traverser. Depuis que j’ai sept ans et que je sais que je suis capable d’écrire une chanson, je mets mes émotions dans la musique, c’est comme cela que je communique. Je reste fidèle aux valeurs que mes parents m’ont inculquées : ma mère et mon père sont des gens très pudiques, je suis trop vieux pour changer. La musique est le seul endroit où je n’ai pas peur de me livrer, où je me sens protégé et libre.

Le sortir le 7 décembre, un an après sa disparition, est-il aussi symbolique ?

Non. J’avais fini l’album en mai et on devait le sortir initialement début octobre. Mais quand j’ai appris qu’ils voulaient sortir celui de mon père au même moment, j’ai décidé de changer de date. Je voulais à la fois éviter des faux et des mauvais débats et ne pas interférer avec sa dernière parole. Je voulais lui laisser de l’espace. Début décembre, c’était le seul moment. Il n’y a pas d’autres raisons.