Thèmes

aimer air france image livre vie sur bonne monde afrique enfants mode femme femmes femme

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· Abandon et maltraitance image (6098)
· Civilisations (216)
· Actualités (3313)
· Histoire drole (2213)
· Animaux rigolos (2999)
· Image duo et belles images (3685)
· Image message (2781)
· Santé (1083)
· Bonsoir..bonne nuit..bonne soiree (1959)
· Acteur (302)

Derniers commentaires Articles les plus lus

· Une Tribu Guaranis de la forêt amazonienne
· histoire drole
· joyeux anniversaire
· fumée
· combien

· dragon
· poux
· grande femme
· hola
· emmanuel beart
· pour ne pas avoir les seins qui tombent
· BERGER
· L’araignée Goliath
· fables
· fables

Voir plus 

Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "fandeloup" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Statistiques

Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
96001 articles


Rechercher

population mondiale

Publié à 14:57 par fandeloup Tags : air france image livre vie sur bonne monde afrique enfants mode femme femmes
population mondiale

La population mondiale pourrait décliner à partir de 2050

 Selon deux journalistes canadiens, la transition démographique mondiale arrivera plus tôt que prévu.

  Et si l’humanité se dirigeait non pas vers la surpopulation, mais vers un déclin démographique ?

Dans leur ouvrage Empty Planet : The Shock of Global Population Decline (Penguin, Random House), publié le 5 février, John Ibbitson et Darrel Bricker remettent en question les prédictions de l’ONU en la matière.

Selon les deux journalistes canadiens, la transition démographique mondiale arrivera plus tôt que prévu. Partout, l’explosion démographique semble s’être imposée comme une évidence. 9 milliards d’êtres humains en 2050, 11 milliards d’ici 2100 : les chiffres des Nations Unies indiquent une claire augmentation de la population mondiale au cours des prochaines décennies, portée notamment par une explosion démographique jugée interminable en Afrique.

Et avec elle, une hausse des émissions de gaz à effet de serre, de la pollution plastique et de la consommation globale. Ces prédictions n’auraient toutefois rien d’évident, à en croire Empty Planet, publié le 5 février par deux journalistes canadiens. Comme l’indique le titre de ce livre, John Ibbitson et Darrel Bricker tablent plutôt, à terme, sur une réduction du nombre d'êtres humains vivant sur Terre :

« Dans une trentaine d'années, la population mondiale commencera à décliner. Une fois que le déclin aura commencé, il ne s’arrêtera plus », écrivent-ils, précisant qu'un nombre croissant de démographes commence à revoir les prédictions de l'ONU à la baisse. « L’organe reproducteur humain le plus important est l’esprit »

« Nous allons faire face non pas à une explosion de la population, si présente dans l'imaginaire collectif, mais à un déclin implacable de l'humanité, un massacre génération après génération. C'est du jamais vu. D'après ces démographes, la population de la planète plafonnera à neuf milliards entre 2040 et 2060 avant de décliner. D'ici la fin du siècle, on pourrait être de retour aux chiffres actuels avant de poursuivre son déclin », détaillent-ils dans cet extrait du livre publié sur la plateforme Medium

. La clé : l’éducation des femmes

La thèse du déclin démographique n’est pas tout à fait neuve. On avait déjà entendu parler de la tendance à la baisse de fertilité masculine, qui pourrait mener, à terme, à une extinction pure et simple de l'humanité. Mais les auteurs, eux, insistent plutôt sur la transformation du mode de vie des femmes : « Les prédictions de l’ONU reposent sur trois paramètres : les taux de fécondité, de migration et de décès », explique Darrel Bricker au magazine Wired.

« Elles ne prennent pas en compte l’expansion de l’éducation des femmes, ni la vitesse de l’urbanisation croissante (qui sont en partie liées) ». Selon le démographe autrichien Wolfgang Lutz, interrogé par les deux journalistes, si l’on inclut l’éducation des filles dans l’équation, les humains ne devraient être que 8 ou 9 milliards en 2100, et non 11 milliards comme l’estime l’ONU. « Lutz dit souvent que l’organe reproducteur humain le plus important est l’esprit.

Si vous changez la vision qu’ont les gens de la reproduction, vous changez tout », poursuit John Ibbitson dans cette même interview, validant l'équation suivante : niveau d'éducation plus important + carrière professionnelle = plus petit nombre d'enfants. Et les deux co-auteurs d’accuser, toujours dans Wired, l’ONU d’avoir une « vision sinistre » de l’Afrique : l’organisation internationale ne prédirait quasiment aucun changement dans les taux de fécondité des femmes africaines pendant le premier quart de siècle.

Or, rappellent les auteurs, le taux d’urbanisation de nombreuses régions d'Afrique serait deux fois plus rapide que la moyenne observée à l'échelle mondiale. Le déclin a déjà commencé Les journalistes ont donc mené leur propre enquête, interrogeant des femmes dans vingt-six pays – de l’Inde au Brésil en passant par la Belgique et le Kenya – sur leurs intentions de maternité. Partout, la réponse tourne autour de deux enfants par femme, révèlent-ils.

« Les populations sont déjà en train de décliner dans une douzaine de pays. D'ici 2050, ce chiffre sera multiplié par trois », lit-on dans le livre. Parmi les principaux pays touchés par ce déclin aujourd'hui : le Japon, la Corée du Sud, l'Espagne, l'Italie, ainsi qu'une majorité de pays d'Europe de l'Est.

La Chine devrait suivre dans quelques années. Puis le Brésil et l'Indonésie, d'ici le milieu du siècle. Même l'Inde, qui pourrait devenir - voire serait déjà - le pays le plus peuplé de la planète, devrait voir sa population se stabiliser d'ici une génération avant de décliner. Idem en Afrique sub-saharienne et au Moyen-Orient, qui connaissent aujourd'hui des taux de fécondité très élevés, mais dont la fin du baby-boom devrait arriver plus vite que ne l'estime l'ONU.

Une bonne nouvelle pour l’humanité

? Mais l'issue ne sera pas forcément joyeuse, notamment d'un point de vue économique. Le vieillissement de la population qui se profile, précisent les auteurs dans leur ouvrage, devrait peser sur les actifs, qui crouleront sous les frais d'assurance santé et de retraite. Et inciter les couples à avoir plus d'enfants serait vain : « Une fois que la norme d'un ou deux enfants s'impose, on ne peut plus revenir en arrière. »

« Une fois que la norme d'un ou deux enfants s'impose, on ne peut plus revenir en arrière » Si les auteurs disent vrai, et que la transition démographique mondiale arrive plus vite que prévu, cela pourrait bien limiter un peu les dégâts infligés à l’environnement – et faciliter la réalisation des objectifs fixés en vue d’un monde durable. À condition de ne pas oublier la fameuse équation IPAT : baisser la population ne servira à rien si l'on ne diminue pas les autres facteurs de l'équation, notamment celui du niveau de consommation par individu.