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horreur

Publié à 10:57 par fandeloup Tags : animal vie sur mort animaux place
horreur

16 et 12 mois de prison pour le couple d’éleveurs de la « ferme de l’horreur »

 

Ce mardi , le tribunal correctionnel de Neufchâteau a prononcé son jugement dans l’affaire de la « ferme de l’horreur » à Bastogne. Le couple d’agriculteurs est condamné à des peines de prison ferme et à des amendes pénales. Des indemnités aux parties civiles ont également été prononcées ainsi qu’une interdiction d’exercer le métier d’éleveur de bovins.

Benoît Son, l’exploitant agricole, est condamné à 16 mois de prison ferme, à 14.000 € d’amende pénale et à une interdiction de détention de bovins pour une période de 3 ans.

Son épouse, Pascale Tabar, est condamnée à 12 mois de prison ferme, 7.000 € d’amende ainsi qu’à la même interdiction de détention.

Le couple devra également payer la somme de 32.000€ comme manque à gagner, au préjudice des vétérinaires, pour exercice illégal de la médecine vétérinaire.

Animaux en Péril, qui avait accueilli des animaux saisis dans l’exploitation des époux Son-Tabar en décembre 2016, a obtenu l’euro symbolique qu’elle demandait pour dommage moral. Les éleveurs devront également verser à l’association 1.440 euros de frais de procédure.

Le Conseil de l’Ordre des vétérinaires et l’UPV (Union professionnelle vétérinaire) se voient également dédommager pour respectivement 2.000 et 1.250 euros sans compter leurs frais de procédure, évalués à 1.200 et 480 euros. Avec un montant total qui avoisine les 60.000 €, la note est donc salée pour le couple de fermiers. Un jugement bien accueilli par animaux en Péril…

L’association se dit satisfaite du jugement même si elle aurait souhaité que l’interdiction de détention soit élargie à toutes les espèces et prolongée à vie. Toutefois, en 25 ans d’expérience en justice à défendre les animaux maltraités, animaux en Péril constate que c’est l’un des jugements les plus sévères qu’elle a obtenu. En effet, les tribunaux nous ont malheureusement habitués à une certaine clémence face à des infractions à la loi sur la protection des animaux.

Le couple d’agriculteurs n’avait pas d’antécédents judiciaires, mais la juge du tribunal de première instance de Neufchâteau a estimé, au vu de la gravité des faits, que le sursis ne pouvait pas être accordé. Il s’agit donc de condamnations fermes ! Dans son prononcé, la juge insiste d’ailleurs sur le terme de cruauté, et non de négligence, pour qualifier les actes du couple.

Rappel des faits…

Le 13 décembre 2016 les inspecteurs vétérinaires de l’Unité Bien-être animal de Wallonie (UBEAW) avaient sollicité l’ASBL animaux en Péril ainsi que son association soeur Le Rêve d’Aby afin de prendre en charge des bovins, gravement maltraités et en danger de mort, au sein d’une exploitation agricole de Bastogne. Dès l’arrivée sur place des refuges pour animaux, le ton était donné par la présence de plusieurs cadavres de vaches qui jonchaient la cour arrière de la ferme.

L’exploitation comprenait de nombreuses étables dans lesquelles étaient détenus des dizaines de vaches, boeufs, veaux et taureaux dans des conditions sanitaires et de bien-être totalement inacceptables. La crasse indescriptible n’avait d’égal que la misère des animaux. Ces derniers croupissaient dans une fange composée d’urine et d’excréments.

De nombreux animaux étaient attachés et certains n’avaient pas accès à l’eau alors que d’autres ne bénéficiaient d’aucune lumière naturelle. Beaucoup de vaches étaient cachectiques (maigreur extrême) alors que d’autres étaient infestées de parasites.

La malnutrition du troupeau était à ce point importante que les veaux souffraient d’un important retard de croissance. Enfin, quelques animaux avaient des plaies ouvertes infectées. Dans ce contexte, les autorités avaient décidé de confisquer les animaux les plus faibles pour les confier aux deux refuges. Cette intervention faisait suite à de nombreux avertissements et des injonctions de remise en ordre imposées par les autorités, mais non suivies d’effet.

Malgré les délais octroyés pour améliorer la situation, le couple d’éleveurs n’avait tenu compte d’aucune observation. Pire encore, le dossier répressif avait mis au jour de nombreuses infractions graves tels l’exercice illégal de la médecine vétérinaire et le non-respect de la législation sanitaire. Le fermier pratiquait en effet lui-même les césariennes sur ses vaches et leur coupait les cornes à la disqueuse sans anesthésie.

L’enquête avait fait apparaître que 520 bovins étaient décédés dans l’exploitation durant les cinq dernières années. Au vu de ces infractions, le Conseil de l’Ordre des vétérinaires et l’UPV avaient rejoint animaux en Péril en se constituant parties civiles.