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Publié à 15:26 par fandeloup Tags : sur france amis animaux google animal
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Abattoir de Houdan : cinq personnes condamnées à des amendes

Les employés de l'abattoir ont été condamnés pour avoir utilisé un aiguillon électrique de façon répétée et pour avoir porté des coups de pied aux bêtes récalcitrantes.

Le directeur de l'abattoir porcin de Houdan (Yvelines), trois ex-salariés et un agent public ont été condamnés vendredi à des amendes après une plainte pour maltraitance animale déposée en 2017 par l'association L214.

La Fondation 30 Millions d'Amis était partie civile au procès. Deux militants de cette association, qui lutte pour l'abandon de tout produit animal dans l'alimentation, s'étaient introduits illégalement sur le site fin 2016 et avaient filmé l'étourdissement des cochons au CO2.

Leur vidéo avait été diffusée sur France 2 dans "Envoyé spécial". Vincent Harang, le directeur, à qui il était reproché des installations non conformes, un manque de formation de son personnel et des locaux mal aménagés, a été condamné à deux amendes de 750 euros et une troisième de 1.000 euros – soit 2500 euros au total.

Il va interjeter appel, a indiqué son conseil Nicolas Cassart. L'avocat a déploré de n'avoir, "pour les infractions reprochées à M. Harang, aucune motivation" de la part du tribunal et regretté qu'on ait "laissé entrer les échos d'un débat public dans un débat judiciaire pour condamner sur des faits qui ne sont absolument pas constitués".

2500 euros d'amende pour le directeur de l'abattoir, 750 euros pour un agent de la DDPP Trois de ses ex-employés – absents à l'audience – ont chacun écopé de plusieurs amendes de 100 euros, en fonction du nombre de faits commis. Il leur était reproché d'avoir utilisé notamment un aiguillon électrique de façon répétée ou d'avoir porté des coups de pied aux bêtes récalcitrantes dans le couloir les menant au puits à CO2.

Enfin, trois amendes de 250 euros chacune (soit 750 euros au total) ont été infligées – pour la première fois en France selon L214 – à un agent de la Direction départementale de protection de la population (DDPP) pour avoir donné des coups d'aiguillon électrique à des animaux alors qu'il n'était là que pour contrôler la chaîne d'abattage et non pour aider les opérateurs.

Des condamnations peu dissuasives "Ces condamnations ne sont hélas pas dissuasives. Les amendes étant très faibles, on ne voit pas pourquoi les abattoirs se retireraient de cette zone de non-droit", a réagi Brigitte Gothière, porte-parole de L214. En 2016, 80 % des abattoirs français, dont celui de Houdan, présentaient des non-conformités, a affirmé la militante en citant un rapport ministériel.

© Fondation 30 Millions d'Amis "Et ces non-conformités n'avaient pas été corrigées (à Houdan) avant qu'on montre les images", a-t-elle encore noté, déplorant des "contrôles vétérinaires défaillants".

Outre L214, la Fondation 30 Millions d'Amis et sept autres associations de protection des animaux étaient parties civiles. Les trois employés et l'agent public ont été condamnés à leur verser des dommages et intérêts.

Face à de tels scandales de maltraitance dans les abattoirs, mais aussi pour éviter les souffrances liées au transport des animaux, plus de 4 Français sur 5 (82 %) souhaiteraient que les animaux d’élevage soient abattus sur le lieu de leur élevage par des professionnels (sondage Fondation 30 Millions d'Amis / Ifop 2019).