APPEL À FAIRE CIRCULER DANS TOUTE LA FRANCE LE MUR DE LA HONTE DE NOS GUEULES CASSÉES POUR L’EXEMPLE !

C’est au moral que l’on vaincra Macron. Il faut donc montrer à tous le sang de Gilets jaunes qu’il a sur les mains, lui, ses ministres et ses forces de répression. Le moyen ? Faire circuler à l’échelle de la France entière, et du monde entier, un mur de la honte présentant toutes les gueules cassées de Gilets jaunes. Le choc des photos à défaut du poids des mots. Voici quelques idées d’actions simples que chacun peut reprendre, améliorer et adapter au contexte.

1- Coller partout où c’est possible (et légal) le mur de la honte de nos gueules cassées, dans les espaces publics et privés, y compris sur les véhicules, pour susciter un sentiment d’indignation populaire. Non, la répression c’est pas du jeu, c’est du sang.

2- Faire circuler partout où il y a du monde le panneau mobile de notre mur de la honte : sur les ronds-points, dans les manifestations du samedi, sur les marchés, dans les supermarchés, dans les stades, dans ou aux abords des réunions électorales, dans les manifestations officielles, les rencontres internationales, le brandir devant toutes les forces de répression... Surtout faire participer physiquement les victimes avec des témoignages.

3- Mener des opérations coups de poing avec le mur de la honte devant tous les lieux du pouvoir local : mairies, préfectures, conseils généraux et régionaux, gendarmeries, commissariats, pompiers, tribunaux, offices religieux, spectacles, rencontres sportives, Caisses de sécurité sociale, pôle emploi, opérations porte à porte dans les quartiers...

4- Organiser par petits groupes des actions pour remettre à toutes les autorités de votre région notre mur de la honte avec une demande d’explication : maires, préfets, juges, responsables de la police, de la gendarmerie, des forces armées, des pompiers, présidents d’assemblée, administrations, autorités religieuses, défenseurs des droits, partis politiques, syndicats, associations, caisses de sécurité sociale, ordres professionnels (avocats, notaires, médecins, architectes), journaux, personnalités, artistes, sportifs...

5- Procéder de la même manière, ou à défaut envoyer par courrier le mur de la honte avec la demande d’explication, à toutes les représentations internationales dans votre région ou directement au siège : ambassades et consulats, Union européenne, Conseil de l’Europe, Cour pénale internationale, Onu, Unesco, présidents, personnalités, artistes, sportifs étrangers...

6- Adresser par courrier à l’Élysée (l’affranchissement est gratuit jusqu’à 20 g) notre mur de la honte, soit individuellement, soit collectivement sous la forme de longues chaînes de l’indignation jusqu’aux boîtes à lettre (jaunes !) de chaque commune de France. Pourquoi ? Pour montrer la force de notre nombre ! On peut faire la même chose (mais il faut payer le timbre) avec les présidents de l’Assemblée nationale, du Sénat, du Conseil économique et social, du Conseil constitutionnel, de la Cour de cassation, du Conseil d’État, du Défenseur des droits, du CSA...

7- Organiser les mêmes actions à l’étranger ou en direction de l’étranger avec notre mur de la honte : solliciter vos amis pour diffuser chez eux, la presse étrangère, les syndicats, les associations, les personnalités influentes, les artistes, les sportifs, tous les activistes, les organisations internationales... L’Europe et ses citoyens, par exemple, ne sait pas que Macron à tant de sang sur les mains...

8- Médiatiser par vous-même toutes ces actions et ces démarches : diffuser des photos et des vidéos sur les réseaux sociaux, diffuser des entretiens avec les gens rencontrés, des témoignages de victimes, de médecins, de secouristes, d’avocats, solliciter la presse, envoyer systématiquement une photo à tous les journaux locaux, radios, TV, sites web et blogs, coller des affiches avec les photos de l’action, faire un compte-rendu aux associations, aux syndicats...

9- Constituer une cagnotte pour publier dans la presse locale (de manière coordonnée à l’échelle nationale, tous le même jour), les journaux, revues, bulletins et sites à audience locale, notre mur de la honte avec nos gueules cassées sous la forme d’une publicité. On peut aussi sponsoriser des événements locaux pour présenter ou faire défiler notre mur de la honte.

10- Organiser des débats, des rencontres, des expositions, des défilés, des nuits, des soupes populaires... autour des victimes de la violence policière. Y présenter notre mur de la honte et donner des témoignages de gueules cassées. Solliciter des locaux officiels pour le faire (mairie...) et inviter des personnalités et des experts à débattre. Faire des t-shirts et les porter seuls (qu’on ne puisse pas vous les faire ôter en public). L’idéal serait une caravane nationale du mur de la honte, grossissant au fur et à mesure pour culminer à Paris dans un vaste rassemblement ouvert à tous ceux qui veulent protester contre la violence policière : Gilets jaunes, associations, citoyens, syndicats, partis politiques, organisations internationales, activistes...

11- Avoir toujours sur soi une copie en couleur de notre mur de la honte et dés qu’on est approché par une autorité lui demander s’il trouve normal ces gueules cassées, s’il n’a pas honte pour la France, ce qu’il propose pour que les forces de répression cessent ce carnage. Idem avec les journalistes, mettre en évidence le mur de la honte, parler en le montrant à la caméra. Sur les plateaux TV ou à la radio, commencer par montrer le mur de la honte et demander leur réaction aux autres invités et aux journalistes, pour partir de la réalité vraie de la situation et casser l’ambiance. Voilà, à vous toutes et tous de jouer. Toutes les initiatives sont bonnes pour dézinguer l’image de Macron et lui faire perdre les Européennes dont il pense que c’est sa planche de salut politique pour en finir avec les Gilets jaunes, c’est-à-dire avec chacun de nous dans sa vie et son avenir.

Merci et courage à tous !