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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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Vincent

Publié à 14:14 par fandeloup Tags : société sur vie moi enfants photo femme coup travail fille livre maison
Vincent

Vincent, l’homme derrière l’affaire Lambert

 Vincent Lambert et son épouse Rachel (photo non datée).

Qui est vraiment celui dont le nom est devenu le symbole de la fin de vie ? Celui dont le corps et l’esprit ne répondent plus et dont la famille se déchire depuis dix ans ? La porte se referme.

En cet après-midi du 29 septembre 2008, Vincent Lambert, 32 ans, infirmier en psychiatrie, vient de faire une petite sieste. Il a embrassé sa fille de 2 mois, a lancé « je t’aime » à sa femme Rachel. C’est l’heure de prendre la route du travail. Le terrible accident, l’hospitalisation, le corps qui ne répond plus… Ici s’achève sa vie d’avant.

Très vite, Vincent devient « l’affaire Lambert »

. Et le débat, qui déchire la famille, s’enlise encore dix ans plus tard : faut-il poursuivre les soins de ce tétraplégique, en état végétatif irréversible ? Alors que les médecins venaient d’arrêter son hydratation et son alimentation, la Cour d’appel de Paris a ordonné leur reprise, tard dans la soirée de lundi. Un nouveau coup de théâtre retentissant suivi, avec émotion, par la population.

Une enfance compliquée

Car derrière le « cas », il y a l’homme. Et ce nom, symbole de la fin de vie, qui n’a pas toujours été le sien. Vincent est né Philippon. Issu d’une liaison, il est d’abord élevé par le premier époux de sa mère Viviane. Il sera reconnu à 6 ans par son père biologique Pierre Lambert, une fois la relation clandestine transformée en mariage. Le clan recomposé de Châteauroux (Indre) compte, en tout, neuf enfants. Une situation atypique pour cette famille catholique, pratiquante, intégriste, pour certains de ses membres. Un environnement « traditionaliste, où la morale étouffe, une enfance qu’il décrit compliquée », confiera-t-il plus tard à sa femme Rachel, comme elle le raconte dans son livre.

« Après les repas de famille tendus, on avait besoin de s’isoler, lui et moi, pour prendre du recul », se souvient François, le neveu de Vincent. Les années s’écoulent. Pensionnat, adolescence timide, études médicales… « Sa délicatesse, sa diligence l’amène en tant qu’élève infirmier à faire son mémoire sur la maltraitance des personnes âgées en maison de retraite », écrivent ses parents sur leur site militant « Je soutiens Vincent.com ».

Lorsque Rachel le rencontre, il est grand, brun, les yeux noisette, féru de rock et des Pink Floyd et beau comme on le devine, malgré tout, sur les quelques clichés pris sur son lit d’hôpital et rendus publics.

Côté pile, la liste des superlatifs s’allonge. Charismatique, consciencieux, convoité, respecté…

Côté face, il est introverti, ténébreux, solitaire. Vincent aspire à une vie tranquille, à la maison, autour de films et de bons dîners.

Plein d’humour noir Deux mois avant l’accident dramatique, des petits cris étaient venus égayer ces moments de quiétude. D’abord bien décidé à ne pas avoir enfant, il cède à l’envie de paternité avec Rachel dont il est fou amoureux. Sa femme est désormais sa tutrice.

Sa fille, 10 ans aujourd’hui, a grandi, protégée par sa maman, loin des tempêtes judiciaires autour de ce père qu’elle a si peu connu. Malgré les années, personne n’a jamais cédé. 

Arc-boutés, les parents s’accrochent à maintenir leur fils en vie malgré la décision des médecins. Rachel, elle, assure vouloir respecter les volontés de son mari comme il lui avait confié : « Pour lui, c’était un non-sens de rester alité pendant des années, il avait une vision assez radicale des choses : il était préférable de partir plutôt que de rester en vie comme un légume », soutient-elle dans son livre. Les mots ne lui font pas peur. « Il était caustique, plein d’humour noir, témoigne François, son neveu. Finalement, il aurait adoré l’affaire Vincent Lambert. » 

«Vincent : Parce que je l’aime, je veux le laisser partir», de Rachel Lambert. Ed. Fayard. 

Commentaires (1)

marssfarm
Genèse 2:24 - C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair.

King James Bible - Therefore shall a man leave his father and his mother, and shall cleave unto his wife: and they shall be one flesh.

L'affaire Lambert existe à cause du différend entre la mère Viviane & l'épouse Rachel. Si la mère se dit Catholique elle devrait obéir à cette injonction des plus ancienne de la Torah puisque figurant dès la Genèse & répétée ad libitum tout au long de la Bible : laisser l'épouse décider. La mère donne la vie, certes, mais l'épouse donne une seconde vie. Peut-on se dire chrétien lorsqu'on est si égoïste? Peut-on se dire pour la vie lorsqu'on ignore tant ce qu'est la vie? Peut-on trahir la foi au nom de la foi? L'attachement est tellement source de souffrance & douleur de par le vaste monde.
http://marssfarm.centerblog.net


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