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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
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Tchernobyl : + de 30 ans après, la zone d’exclusion est devenue une réserve naturelle .
A la grande surprise de tous, après la catastrophe nucléaire qui a eu lieu il y a plus de 30 ans, les animaux n’ont pas quitté la zone radioactive. Les grands mammifères y sont désormais beaucoup plus nombreux qu'avant la catastrophe nucléaire.
Le 26 avril 1986, l’incendie et l’explosion de la centrale de Tchernobyl ont conduit à l’accident nucléaire le plus grave de l’histoire du nucléaire civil. De grandes concentrations de particules radioactives se sont retrouvées dans l’air forçant les autorités à demander aux habitants de la région de quitter définitivement les lieux. Des milliers de personnes ont été déplacées à plus de 4 300 kilomètres. En revanche, les animaux, eux, sont restés.
Trente ans après la catastrophe, une équipe de chercheurs géorgiens a conclu que la faune sauvage prospérait dans le périmètre d’exclusion entourant la centrale. Contre toute attente, le site ressemble plus à une réserve naturelle qu’à une zone sinistrée. Les chercheurs ont laissé 94 appâts olfactifs et 30 caméras contrôlées à distance dans les villages abandonnés.
Pendant cinq mois, au moins 14 espèces ont été filmés et plus de 173 découvertes. Il s’est avéré que les animaux que l’on rencontre le plus souvent sont des bisons eurasiatiques, des écureuils roux, des élans, des sangliers et des loups gris.
Si de l’extérieur, tous ces animaux ont l’air parfaitement sains, ils n’ont pas encore été véritablement examinés par des scientifiques. le malheur des uns fait le bonheur des autres. La désertion des activités humaines a offert, en quelques années, un espace de liberté et un souffle nouveau pour le vivant : les végétaux se sont adaptés à la radioactivité anormale et les animaux se sont finalement multipliés.
"Cinq ans après l'accident sur ce territoire s'est produit ce qu'on pourrait appeler un 'redémarrage de l'environnement vivant'", constate Denis Vichnevski, chef du groupe de suivi radio-écologique de l'entreprise publique Ecocentre. Si les premières années de l'accident nucléaire furent dévastatrices pour la faune, les chercheurs notent que la vie s'adapte au point que la zone d'exclusion autour de la centrale ressemble de plus en plus à un sanctuaire pour la vie sauvage, grouillant d'élans, de chevreuils, de cerfs, de sangliers, de loups et même d'ours bruns qui n'avaient pas été vus dans cette zone depuis un siècle !
C'est l'objet d'une nouvelle étude, publiée dans le journal scientifique Current Biology et dirigée par Tatiana Deryabina (Réserve radioécologique de la Polésie), qui étudie depuis plus de 20 ans la renaissance de la faune sauvage, notamment à travers des photos étonnantes d'aigles, de lynx, de belettes, d'élans...
Au début, les oiseaux ont développé des tumeurs, tandis que certains mammifères présentaient des anomalies génétiques et une diminution du taux de reproduction, puis, certaines espèces d'oiseaux ont produit davantage d’antioxydants pour se protéger contre leur environnement radioactif. "Il est très probable que les populations animales à Tchernobyl soient bien plus nombreuses qu'avant l'accident," explique Jim Smith, co-auteur et professeur de l'Université de Portsmouth.
"Cela ne signifie pas que les radiations sont bonnes pour la vie sauvage, mais simplement que l'impact des habitations et activités humaines, y compris la chasse, l'agriculture et l'activité forestière — était bien plus néfaste."
"Ces données uniques montrent que de nombreuses espèces animales ont continué à se reproduire à quelques kilomètres de Tchernobyl," explique Jim Beasley, co-auteur et chercheur à l'université de Géorgie (États-Unis). "Cela illustre la résilience des populations d'animaux sauvages quand celles-ci sont libérées des pressions inhérentes à la présence des humains."
30 ans après l'explosion nucléaire, "les données du recensement établi par survol en hélicoptère révèlent une tendance croissante de multiplication des élans, cerfs et sangliers" indiquent les auteurs de l'étude. Aujourd'hui, près de 400 espèces d'animaux vertébrés vivent dans la zone de Tchernobyl et on y compte environ 4 000 plantes.
"la végétation est dense et les marais de la zone d'exclusion sont devenus le foyer d'oiseaux en voie de disparition comme la cigogne noire, le pygargue à queue blanche et le hibou grand-duc" (...) Des loutres, des blaireaux et de lynx ont trouvé refuge dans les forêts et les fleuves de Tchernobyl, loin des hommes", précise Sputnik. Au final, la biodiversité dans la zone d'exclusion est comparable à une réserve naturelle avec, toutefois, sept fois plus de loups !
Rappelons que les loups participent à la régulation des populations d'herbivores
https://francais.rt.com/…/19581-tchernobyl-30-ans-reserve-n…
https://www.notre-planete.info/…/4153-Tchernobyl-video-natu…