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perpétuité

Publié à 16:28 par fandeloup Tags : fille sur vie monde homme chez femme société photos mort internet enfant coupable
perpétuité

Le procureur de Thonon-les-Bains a requis la réclusion criminelle à perpétuité à l'encontre du père de la petite Léa ce jeudi 23 mai 2019.

Cédric Mahieu est jugé depuis lundi devant la cour d'assises pour le meurtre de la fillette, un "crime congugal par procuration" pour le parquet.

 Une peine de réclusion à perpétuité, assortie d'une période de sûreté de 22 ans, a été requise ce jeudi 23 mai 2019 devant la cour d'assises de Haute-Savoie contre Cédric Mahieu, accusé d'avoir tué sa fille de trois ans par vengeance contre sa femme.

"Un crime conjugal par procuration", a estimé le procureur de Thonon-les-Bains Philippe Toccanier, pour qui ce meurtre relève du "complexe de Médée", "utiliser son enfant et le réduire à un pur objet de vengeance et de sadisme pour faire souffrir son conjoint toute sa vie"

La mère de la petite Léa, Blandine, dont la dignité a sidéré l'assistance, avait rompu avec l'accusé en juin 2015, après onze ans de vie commune, en raison de sa violence et de son addiction à l'alcool et aux stupéfiants. Elle laissait cependant Léa voir son père.

Mais le samedi 21 mai 2016, celui-ci reçoit une assignation de l'avocat de sa femme visant à suspendre la garde alternée, car elle s'inquiète de son comportement.

Il dit avoir alors noyé dans la baignoire la fillette dont il avait la garde ce jour-là - l'autopsie évoque plutôt un étouffement - avant de s'enfuir le lundi, abandonnant le corps sur son lit. Léa est découverte par son oncle qui partage le logement, lorsque Blandine s'inquiète qu'elle ne soit pas à l'école.

Entre le meurtre et sa fuite, Cédric Mahieu prend le temps d'envoyer une lettre terrible à sa femme.

"Par ta faute tu as perdu ce que tu aimais le plus au monde (...) sois la plus malheureuse possible, je ne regrette rien (...) je suis content de t'avoir fait vivre un enfer". Et surtout "J'ai bien dit à Léa que tu ne l'aimais pas", juste avant sa mort.

Il est arrêté en novembre, sous un nom d'emprunt, alors qu'il est serveur à la Ciotat (Bouches-du-Rhône). C'est une recherche sur internet de photos de sa fille qui l'a confondu.

Un psychiatre a jugé qu'il pouvait y avoir eu une "altération légère" du discernement au moment des faits, ce qui abaisserait le maximum encouru à trente ans, mais le représentant de l'accusation n'a pas semblé y croire, et n'a trouvé aucune circonstance atténuante à l'accusé.

Il a aussi demandé vingt ans de suivi socio-judiciaire après l'exécution de la peine, pour "assurer la tranquillité" de Blandine, qui a désormais un nouveau compagnon et un petit garçon.

 

 

Meurtre de la petite Léa : le père condamné à trente ans de réclusion pour infanticide par vengeance

Le domicile du père, Cédric Mahieu, à Margencel en Haute-Savoie.

 Cédric Mahieu a été reconnu coupable du meurtre de sa fille Léa, 3 ans, par la cour d'assises de Haute-Savoie, jeudi 23 mai. L'homme de 41 ans a été condamné à trente ans de réclusion criminelle.  Le père de la petite Léa, Cédric Mahieu, a été condamné à trente ans de réclusion criminelle par la cour d'assises de Haute-Savoie à Annecy, jeudi 23 mai.

Le quadragénaire a été reconnu coupable du meurtre de sa fille âgée de 3 ans en mai 2016, avant de s'enfuir pendant six mois. La peine a été assortie d'une période de sûreté de vingt ans et d'une obligation de suivi socio-judiciaire de dix ans à la sortie, comprenant l'interdiction de paraître en Haute-Savoie et l'obligation de soins.

L'avocat général, le procureur de la République de Thonon-les-Bains Philippe Toccanier, avait requis la réclusion criminelle à perpétuité assortie de 22 ans de sûreté, tout en demandant le suivi socio-judiciaire au cas où la cour ne prononcerait pas la perpétuité.

Meurtre de la petite Léa : perpétuité requise contre son père devant les assises de Haute-Savoie Meurtre de la petite Léa : perpétuité requise contre son père devant les assises de Haute-Savoie Blandine, la mère de la victime, dont la dignité a sidéré l'assistance durant tout le procès, s'est déclarée "soulagée" par le verdict.

Elle était soutenue par toute sa famille et par son nouveau compagnon avec lequel elle a un petit garçon. Elle avait rompu avec l'accusé en juin 2015, après onze ans de vie commune, en raison de la violence de celui-ci et de son addiction à l'alcool et aux stupéfiants.

Elle lui laissait cependant Léa en garde alternée. Mais le samedi 21 mai 2016, Cédric Mahieu, alcoolique et qui ne cessait de menacer son ex-épouse, avait reçu un avis de passage d'huissier lui signifiant la réduction de cette garde, alors que la petite était chez lui ce week-end-là. "Ce que j'ai fait est impardonnable" Il dit avoir alors noyé dans la baignoire la fillette, bien que l'autopsie évoque plutôt un étouffement.

Le lundi, il s'était enfui, abandonnant le corps rhabillé sur son lit. Léa avait été découverte le même jour par son oncle qui partageait le logement, lorsque Blandine s'était inquiétée qu'elle ne soit pas à l'école. Entre le meurtre et sa fuite, Cédric Mahieu avait pris le temps d'envoyer une lettre épouvantable à sa femme : "Par ta faute tu as perdu ce que tu aimais le plus au monde (...) sois la plus malheureuse possible, je ne regrette rien (...) je suis content de t'avoir fait vivre un enfer". Il ajoutait : "J'ai bien dit à Léa que tu ne l'aimais pas". Il avait été arrêté en novembre, sous un nom d'emprunt, alors qu'il était serveur à la Ciotat.

Qualifiant cette affaire de "crime conjugal par procuration", l'avocat général a apparenté ce meurtre au complexe de Médée, consistant à "utiliser son enfant et le réduire à un pur objet de vengeance et de sadisme pour faire souffrir son conjoint toute sa vie". Avant que la cour ne se retire pour délibérer, Cédric Mahieu, un homme mince aux trais réguliers, en jean et sweat-shirt clair s'était adressé à son ex-femme : "Je ne peux pas te demander pardon car ce que j'ai fait est impardonnable, mais je veux te dire que je ressens la même peine que toi car c'était notre fille, notre joyau".

Ses deux avocats, Me Clémence Julliard et Jean-François Jullien, ont tous deux salué le courage de la mère. Me Julliard a dénoncé "les réquisitions d'une radicalité absolue" de l'avocat général, accusant la société d'être "passée à côté" du mal-être de son client, soumis à diverses addictions, et qui souffre d'un "syndrome abandonnique" qui l'aurait envahi au moment de la rupture.