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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
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Rocambolesque évasion au centre de rétention d’Hendaye
Trois migrants se sont fait la belle le week-end dernier dans un scénario digne de «Prison break».
C’est une évasion à la planification millimétrée, qui n’en finit pas de provoquer des remous au sein de la police aux frontières (PAF) des Pyrénées-Atlantiques. Selon nos informations, trois migrants - des « retenus » dans le jargon administratif, sont parvenus à s’échapper du centre de rétention administratif (CRA) d’Hendaye, dans la nuit de vendredi à samedi dernier.
Au vu des images enregistrées par les caméras de vidéosurveillance, les premiers signes d’une agitation inhabituelle sont visibles aux alentours de quatre heures du matin. D’abord, les évadés ont réussi à enlever la poignée métallique de la porte d’une chambre.
Puis ils se sont rendus dans une autre chambre, qui donne cette fois sur une cour, laquelle n’est pas accessible directement aux policiers chargés de la sécurité du CRA.
Munis de la poignée, les trois fuyards ont franchi une première étape en cassant une vitre de la chambre en question, se retrouvant donc dans la cour. Au préalable, ils avaient préparé une corde faite de draps noués, d’une longueur de près de 12 m.
Ils y ont attaché une bouteille d’eau afin de faire contrepoids, jetée par-dessus le mur d’enceinte du CRA, haut de près de sept mètres, qu’ils ont réussi à escalader. Ils ont alors pu accéder à un toit, puis à celui d’une école voisine, pour enfin se faufiler à l’extérieur.
Nouvelle route migratoire
C’est peu avant 6 heures, samedi matin, que l’alarme évasion du toit s’est déclenchée. À ce moment-là, trois fonctionnaires de police ont déjà pris la relève de leurs collègues de nuit. Pour rattraper les retenus en fuite, ils doivent au préalable déverrouiller une échelle leur permettant d’accéder à leur tour au toit. Ce qu’ils n’ont pu faire qu’au terme de plusieurs minutes d’attente, après s’être rendu compte que dans la précipitation, ils s’étaient munis… de la mauvaise clé.
L’erreur réparée, le premier, un adjoint de sécurité s’y est engagé, hésitant à se jeter sur le dernier des fuyards, par peur que l’un ou l’autre ne chute de cette hauteur. « En théorie, ce toit devrait être sécurisé pour prévenir tout accident, appuie un de ses collègues. Mais ça n’a jamais été le cas. » Deux des trois évadés ont finalement été repris dans le week-end, alors qu’ils se trouvaient à bord d’un bus. Mais cela n’a pas suffi à éteindre l’incendie qui couve depuis des semaines au centre, ainsi que sur l’ensemble des forces de l’ordre en poste à la frontière basque, cette nouvelle route migratoire ayant ces derniers mois en partie supplanté la traditionnelle « route italienne ».
C’est ainsi dans ce même CRA qu’à l’automne, le tout nouveau secrétaire d’Etat à la sécurité, Laurent Nunez, avait effectué sa première visite sur le terrain. Ce lundi, c’est une partie de la hiérarchie policière locale qui s’y est rendue. Dans la foulée, saisis par le parquet, les hommes de la brigade mobile de recherche (BMR) y ont effectué une perquisition afin de comprendre les modalités de l’évasion.
Selon les premiers éléments recueillis, aucune ronde n’avait eu lieu pendant la nuit. « Le problème, c’est qu’on est en période de ramadan, et qu’au vu des effectifs policiers, nos collègues préfèrent ne pas rentrer dans le centre au milieu de la nuit pour éviter toute tension », justifie un connaisseur des lieux. À l’intérieur, c’est l’un des migrants qui aurait conçu ce plan audacieux. L’intéressé était au fait de la configuration des locaux pour y avoir été retenu il y a six mois environ. Il aurait monnayé l’information auprès de ses camarades. Une fouille complète de l’établissement a par ailleurs été diligentée, qui a notamment permis de découvrir, sous un matelas, un couvercle de boîte de conserve taillé artisanalement.
Les policiers habitués du centre sont les premiers à déplorer des lacunes dans sa sécurité. À commencer par l’absence d’alarme dans la cour franchie par les évadés, qui avait déjà été utilisée pour plusieurs évasions précédentes. De la même manière, les fenêtres ne sont pas équipées d’alarmes, comme peuvent l’être celles d’autres CRA, par exemple Vincennes. Le mur n’est pas non plus surmonté de grillages, réclamés de longue date par les policiers locaux. « On nous dit depuis assez longtemps déjà que rien ne se fera avant le sommet du G7 de Biarritz au mois d’août », regrette un policier. À cette date, il est en effet prévu des travaux au niveau du CRA, lequel sera momentanément dédié aux renforts de police judiciaire prévus à l’occasion du sommet international.
«Jeu de dupe » Plus globalement, les agents de la PAF pointent du doigt « un jeu de dupe », également dénoncé par les associations d’aide aux migrants, et les limites d'« une politique du chiffre en matière d’interpellations. » « On a vraiment l’impression de ne servir à rien, soupire un autre fonctionnaire de la PAF des Pyrénées. Quand on regarde bien, ceux qui sont expulsés, ce sont souvent les gens bien. En revanche, pour ceux qui ont un casier, il ne se passe rien ou pas grand-chose. À partir du CRA d’Hendaye, un seul avec un casier judiciaire a quitté le territoire depuis septembre. »
Le retenu soupçonné d’avoir monnayé ses informations, lui, a été libéré administrativement ce mardi, mais placé en garde à vue dans la foulée. À son précédent passage au CRA, il n’avait pu être « reconduit », aucun pays ne le reconnaissant comme l’un de ses ressortissants. « Du coup, il ressort avec une obligation de quitter le territoire, qu’il n’exécutera jamais », décrypte ce fonctionnaire. - Béhobie, le 5 novembre 2018. Un CRS raccompagne un mineur algérien qui est entré sur le territoire français sans autorisation jusqu'au pont de Béhobie, qui enjambe la Bidassoa, la frontière franco-espagnole « Tout ça est très hypocrite, renchérit un de ses collègues.
On interpelle, on remet les personnes à nos collègues espagnols, qui ferment les yeux quand elles s’empressent de revenir en France. » Un phénomène qui explique que la majeure partie des retenus du CRA d’Hendaye proviennent surtout du reste du territoire français, placés là quand les autres CRA du territoire sont saturés.