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Date de création : 24.08.2008
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Publié à 13:36 par fandeloup Tags : article cadre sur france coup animaux nuit nature oiseaux
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Les éleveurs obtiennent l'abattage de loups dans le parc de la Vanoise

 Furieux contre les attaques à répétition, des éleveurs de Savoie ont séquestré durant quinze heures le directeur du parc national de la Vanoise. Le préfet va autoriser l'abattage de six loups d'ici à la fin de l'année. Véritable fléau pour les uns, espèce à protéger pour les autres, le débat sur l'abattage du loup est monté d'un cran ce mercredi.

Dans les Alpes, les éleveurs sont excédés. Fin août, ils dénombraient 130 attaques de loups depuis le début de la saison d'estive, contre 105 sur l'année 2014, selon les chiffres de la Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles.

Face à ces attaques à répétition, une cinquantaine d'éleveurs ont séquestré, durant quinze heures, le président, le directeur et un agent du parc national de la Vanoise. Selon les syndicats agricoles, la situation devient «insupportable» dans ce parc considéré comme «le principal réservoir à loups».

Après avoir passé la nuit dans la salle des fêtes de Bramans (Savoie), les trois hommes ont été libérés mercredi en début d'après-midi. Cette séquestration s'est déroulée sans violence, mais le coup de force semble avoir porté ses fruits. Les éleveurs, qui réclamaient des mesures concrètes contre les attaques de loups, ont obtenu une réunion avec le préfet de Savoie.

Ce dernier a répondu favorablement à leurs revendications: il va autoriser l'abattage de six loups d'ici à la fin de l'année - les agriculteurs en demandaient cinq - ainsi que l'assouplissement des conditions de tirs de loups par les chasseurs. La ministre de l'Écologie, Ségolène Royal, «ou un de ses collaborateurs» devrait également se rendre prochainement en Savoie pour évoquer la problématique du loup.

«C'est plutôt positif» Les éleveurs ont aussi obtenu que l'autorisation de tuer des loups dans le parc de la Vanoise soit inscrite à l'ordre du jour du prochain conseil d'administration du parc, le 30 septembre, selon la FDSEA. L'abattage d'un loup dans un parc national est très réglementé: une décision ministérielle, approuvée par le directeur du parc après avis du conseil scientifique est nécessaire. Le directeur de la FDSEA des Savoie (Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles), Jean-Claude Croze, s'est félicité des réponses obtenues:

«C'est plutôt positif, on devrait avoir des résultats. Mais c'est dommage de devoir passer par de telles actions pour être écoutés.» En Savoie, 400 chasseurs sont habilités à tuer le loup, ce qui devrait faciliter les abattages, a-t-il souligné. En outre, les agents de l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) devraient recevoir le renfort de la «brigade d'appui» créée en juillet par Ségolène Royal.

Des associations saisissent le Conseil d'État Ces décisions risquent de ne pas plaire aux associations environnementales qui ont annoncé ce mercredi avoir saisi le Conseil d'État contre les autorisations d'élimination de loups accordées pour cette année par le gouvernement. Cet été, le gouvernement a durci la lutte contre ce carnivore.

En France, l'abattage des loups est en principe strictement interdit, mais face à la recrudescence des prédations, des dispositions permettent aux éleveurs de troupeaux attaqués de se défendre. Un arrêté du 30 juin fixe à 36 le nombre de loups pouvant être tués chaque année dans le cadre de la protection des troupeaux. Ce chiffre a été relevé par rapport à l'année dernière, où le nombre autorisé était de 24 (19 au final avaient été tués).

Les conditions d'autorisation des tirs ont également été assouplies. «Les abattages de loups sont sans efficacité pour la protection du bétail», estiment l'Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas), Ferus et One Voice qui ont, avec France Nature Environnement (FNE), Humanité et Biodiversité et la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), annoncé avoir déposé le recours en justice.

«La prédation continue sur les troupeaux qui ne sont pas suffisamment protégés et peut même augmenter avec les tirs qui désorganisent les meutes» estiment-elles, appelant l'État à «revoir sa copie en matière de gestion du dossier loup».