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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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horreur

horreur

En France, des enfants peuvent apprendre dès l'âge de six ans à toréer et donc à mettre à mort de jeunes taureaux. Parfois réticents, les enfants sont forcés à affronter le taureau, si jeune qu'il en est presque encore un veau. Les animaux sont considérés comme du matériel et peuvent "resservir" s'ils ne sont pas abattus. Est-il normal que des enfants puissent grandir en tuant d'autres êtres reconnus comme sensibles ?

https://onzequarantesept.com/…/ecoles-de-tauromachie-des-e…/

Nouvelle infiltration de One Voice dans une école de tauromachie pour les enfants! Nos enquêteurs se sont rendus une nouvelle fois dans l'une des écoles taurines de France, et ils ont pu assister à des mises à mort de taureaux si jeunes qu'il s'agit presque de veaux.

Sept ans après notre enquête à l'école de Nîmes, nous demandons (comme l'ONU à l'Espagne en février 2018 1) l'interdiction de ces « centre de formations » pour les mineurs, l'interdiction de l'accès aux mineurs à ces « spectacles », l'interdiction de blesser les taureaux, et bien entendu de les mettre à mort...

Des jeunes taureaux pour "faire la main" des enfants et adolescents Le veau considéré comme du "matériel" de second niveau sera toréé dans les environs de Nîmes pendant plus de vingt minutes, par un jeune qui ne maitrise pas le geste. L'épée rentrera et sortira plusieurs fois dans l'échine du jeune taureau, qui finit par s'effondrer. Ses dernières secondes de conscience, il sentira un poignard s'enfoncer dans sa nuque, secoué en tout sens dans sa tête. Il se videra de son sang en quelques minutes, une éternité quand on souffre, après avoir tenté en vain d'échapper à son sort, tenaillé d'angoisse, sans comprendre pourquoi il fut ainsi trahi par ses gardiens...

Une activité extrascolaire comme une autre ? Les enfants suivent toute l'année des cours dans ces écoles sur des charriots à roulette pour s'entrainer aux gestes: muletas, jeu de cape, et pique de banderille, et d'épée. En fin d'année, comme une récompense, ils peuvent, dans l'arène, mettre à mort de très jeunes taureaux. On peut commencer à 6 ans à les fréquenter. A l'âge où l'on commence à lire et à écrire, on peut apprendre en même temps le B-A-BA de la corrida, et que torturer un animal vivant en lui plantant des harpons puis en lui enfonçant une lame dans le corps est acceptable et attendu.

On peut assister à des longues et douloureuses mises à mort d'êtres dont la sensibilité est reconnue, et sur lesquels les cruautés sont condamnées… sauf ici. Des psychologues du monde entier s'inquiètent de l'impact que cela peut avoir sur le développement cérébral et de l’empathie des enfants, de recevoir ces signaux contradictoires de la part des adultes les entourant: on ne doit pas faire de mal à autrui, et on doit applaudir ceux qui tuent les taureaux dans l'arène... C'est de l'éducation au sadisme, et cela a des répercussions délétères sur leur psychisme.

Une enquête inédite au cœur de ces écoles: des témoignages sans filtre Interview de la présidente de l'école taurine, de professeurs et d'aficionados, images de veaux martyrisés par de jeunes hommes, sous le regard des enfants... Toutes nos images montrent le vrai visage de la corrida en France: on enseigne l'insensibilité à la souffrance de l'autre dès le plus jeune âge. Parmi les témoignages recueillis, des parents ayant offert un taureau à leur enfant pour qu'il puisse le tuer.

Qui ferait cela avec un autre animal et dans d'autres circonstances? Hors de ce milieu? Comment est-il possible d'encourager cela, une mise à mort par un mineur, ce qui est possible dans le cas d'une location d'arène privatisée...

Des jeunes taureaux non mis à mort seront souvent utilisés plusieurs fois. Mais sur les images, nous voyons l'incrédulité du pauvre veau, son épuisement. Son refus de l'agressivité. Le refus de « se battre », en somme. Qu'ils aient peur pour eux-mêmes ou ne veuillent pas heurter d'être vivant, les enfants doivent obéir. C'est écrit dans le règlement de l'école taurine. Or l'une des mères de ces élèves a confié à notre équipe sans savoir qu'elle était enregistrée, qu'après la mise à mort de son premier taureau, son fils n'a plus toréé pendant un an. Il était encore sous le choc.

Interdisons ces écoles. One Voice et ses partenaires Anymal, CRAC Europe, la FLAC et No Corrida ont écrit une pétition commune demandant l'arrêt immédiat de ces pratiques tauromachiques considérées comme de la torture. Pour nous donner plus de poids dans cette démarche, pour les veaux et les enfants, signez!

 

Jouer. Grandir. Aimer. Trois mots qui devraient résumer l’enfance. Au lieu de ça, au coeur même de notre pays pourtant privilégié, des enfants sont encouragés à devenir apprentis tortionnaires. Au sein des arènes, ils doivent apprendre à tuer, apprendre à surmonter l’image terrible du sang, oublier leur empathie naturelle… Face à eux : de jeunes taureaux qui devront supporter leur inexpérience à travers une mort lente et douloureuse.

One voice dit STOP ! Et lance une vaste campagne pour la promotion de la paix avec les animaux.

Tous les ans, à Nîmes, se déroule un terrifiant spectacle, un spectacle de l’horreur. L’horreur d’un enfant, armé d’une dague, assassinant un veau ou un jeune taureau. Le cauchemar d’un enfant qui fait couler le sang, d’un enfant qui perd son innocence, marqué à jamais par son premier crime. Mais le cauchemar aussi d’un jeune animal, terrifié, torturé sous les applaudissements d’une foule enthousiaste…

Graines de toreros Graines de toreros est un trophée organisé chaque année par les 27 communes de l’agglomération nîmoise. Plusieurs jeunes apprentis toreros s’opposent durant toute une saison pour déterminer lequel d’entre eux sera élu meilleur espoir… Dans un premier temps, une tienta1 permet une présélection des jeunes toreros qui auront accès à la seconde partie du spectacle, avec mise à mort de jeunes taurillons. Durant cette seconde partie, il n’y a pas – contrairement à une corrida classique – de picador (intervenant à cheval avec une pique).

Les apprentis ont cependant droit aux banderilles s’ils le souhaitent. Le « spectacle », qui est tout demême très approximatif même pour les aficionados, est gratuit et censé promouvoir ainsi le « sport » taurin auprès d’un large public. Et en effet, dans le public pas toujours intéressé (sic), les images révèlent la présence de nombreux enfants de tous âges… Des mises à mort particulièrement violentes Qui dit apprenti, dit « manque de maîtrise ». Cela vaut aussi pour les toreros.

Quand on sait les dérives de ceux qui sont considérés comme des professionnels, on devine les extrêmes auxquels mène ce type de concours. Car jamais nos enquêteurs, qui ont assisté à plusieurs sessions, n’ont pu voir unemise à mort rapide. Au contraire, avec ces jeunes apprentis toreros, la mise à mort n’était rien d’autre qu’une longue scène de torture, d’une cruauté insoutenable. Et ces adolescents, ces enfants, étaient encouragés par leurs parents, par le public, parfois aidés aussi, accompagnés comme pour apprendre à faire du vélo : « Doucement, prends ton temps […] le poignet plus ferme […] tends le bras, etc. » Mais on entendait aussi : « Tiens-la droite cette épée ! »

Car pour eux, il s’agissait d’apprendre à tuer… Poignardés ! Lorsque l’estocade finale, portée avec une épée, n’est pas fatale au taureau, le torero doit le tuer d’un coup de descabello (sorte de grand couteau) dans la nuque. Ce geste, déjà peu évident pour les « habitués », a donné lieu à des scènes terribles. Ces jeunes taureaux, ces veaux, les yeux terrifiés, se sont littéralement fait poignarder par les « graines » de toreros.

Quelles pensées ont bien pu accompagner cet acharnement sur des animaux sans défense, victimes résignées que l’on n’arrive pas à tuer alors qu’on y met toute son énergie ?

Quelle part de conscience doit être occultée pour que tuer devienne une mécanique, une expression artistique ?

Comment ces enfants survivent- ils à cette obligation de prendre la vie pour plaire aux adultes, à leurs modèles, à leurs référents ?

Quelle part d’euxmêmes les oblige-t-on à sacrifier ?

Clairement, pour y parvenir, ils doivent « oublier » ce qu’ils font, oublier une part sensible d’eux-mêmes, pour considérer ces taureaux non plus comme des animaux mais comme du matériel d’entraînement.

Comment sinon survivre à leurs gémissements ?

Car ce qui a frappé nos enquêteurs lors de ces mises à mort, ce sont les pleurs des taurillons. Des pleurs de souffrance, des pleurs qui appellent à la clémence, à la grâce ou à la délivrance… Au-delà de la cruauté Les gestes portés aux taureaux ont montré une violence sourde, une cruauté aveugle, comme ce coup de pied à un taureau qui ne se couchait pas mais continuait à faire face. Ce fut également le cas d’estocades finales qui n’avaient rien de final, comme celle de ce jeune torero obligé de planter six fois son épée, ou de cet autre qui a transpercé le taureau de part en part, faisant jaillir le sang de son abdomen et provoquant l’émoi des enfants dans le public.

Le cauchemar d’un taureau Pour l’un des jeunes taureaux, c’est un cauchemar sans fin. Il est jeté dans l’arène déjà en piteux état, mais avec les excuses du présentateur qui explique que c’est arrivé pendant le transport, et qu’il n’y a pas de « remplaçant » disponible... Car ce taureau s’est arraché une corne, désormais seulement retenue par un peu de peau.Mais pour lui l’horreur est loin d’être terminée. Encore vivant après le coup de grâce (sic), il est toujours conscient lorsque le jeune torero lui coupe les oreilles, et toujours aussi tandis qu’il est accroché pour être tiré hors de l’arène…

Et il lui faudra encore subir plusieurs coups de poignard avant d’être enfin libéré de toute cette souffrance. Pour un monde en paix ! Si la corrida participe à n’en pas douter à la banalisation de la violence, le concours « Graines de toreros » revêt une dimension particulière. Aucun enfant ne peut sortir indemne de ces spectacles, qu’il y participe ou simplement y assiste. Des images d’une violence équivalente leur seraient clairement déconseillées sur le petit écran !

Ériger en exemples, voire en héros, ceux qui donnent lamort ne peut qu’entrer en contradiction avec les fondements d’une société moderne. L’éducation que nous donnons à nos enfants, les valeurs que nous leur inculquons constituent le monde de demain. Nous ne pouvons leur souhaiter un monde de guerres et d’oppositions, un monde violent où l’on peut jouer à tuer, où l’on peut exploiter les plus faibles et en tirer du plaisir. Nous voulons pour nos enfants un monde plus juste, un monde en paix !

1 - Tienta : dérapage d’un picador Une tienta est une épreuve de sélection des animaux qui seront destinés à la reproduction pour fournir des taureaux de corrida. L’objectif n’est donc pas de les tuer mais de tester leur «bravoure». C’est le picador qui s’en charge, armé d’une pique à pointe réduite. Au cours de l’une d’entre elles, qui précédait le concours « Graines de toreros », le picador a largement raté son objectif : le jeune taureau a vraisemblablement été touché à la colonne vertébrale car il ne tenait plus debout. À dix reprises, il a chuté et on l’a obligé, non sans mal, à se relever ! Touchés, certains spectateurs ont demandé au picador d’arrêter, d’autres sont partis. Enfin, l’apprenti picador a abandonné, et le jeune animal a rejoint le toril – traîné par des spectateurs descendus dans l’arène ! – où il a sans doute été abattu…