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Société

Publié à 14:42 par fandeloup Tags : enfants saint pouvoir article
Société

Ecole obligatoire dès 3 ans : que faire si votre enfant n’est pas propre ?

Jusqu’à présent, un enfant pas propre pouvait ne pas être scolarisé. Avec le changement de loi, cela risque d’être un peu plus compliqué. Les écoles maternelles ne peuvent pas refuser de scolariser un enfant qui n’est pas encore propre. Les écoles maternelles ne peuvent pas refuser de scolariser un enfant qui n’est pas encore propre.

 C'est l'une des grandes nouveautés de cette rentrée des classes 2019 : désormais, les enfants doivent obligatoirement recevoir une instruction dès l'âge de 3 ans. C'était déjà le cas pour l'immense majorité des enfants mais quelques milliers de cas chaque année y échappaient, dont certains pour une raison assez prosaïque : ils n'étaient pas propres au moment d'entrer en maternelle. Que faire désormais si l'enfant n'est pas encore propre à trois ans ?

« Tout enfant doit pouvoir être accueilli, à l'âge de trois ans, dans une école maternelle » « Jusqu'à présent, les parents ne mettaient pas leurs enfants à l'école s'ils n'étaient pas propres », assure Francette Popineau, du syndicat SNUipp.

La question ne se posait donc pas. Désormais, la loi dispose que « tout enfant doit pouvoir être accueilli, à l'âge de trois ans, dans une école maternelle ou une classe enfantine le plus près possible de son domicile, si sa famille en fait la demande » (Code de l'éducation, chapitre III, article L113).

Une mesure que redoutent les enseignants de maternelle, selon Gilles Tabourdeaud, directeur de l'établissement Irma Jouenne à Saint-Benoit (Vienne), et secrétaire départemental du SNUipp. Les écoles maternelles ne sont pas équipées Il estime que les écoles maternelles n'ont pas les moyens, humain et matériels, pour changer des enfants au quotidien

. « Cela force l'Atsem (Agent territorial spécialisé des écoles maternelles) à quitter la classe, pour s'occuper de l'enfant en question, en laissant ainsi l'enseignant seul. Si cela se produit au début de l'année, c'est problématique parce que c'est le moment où les instituteurs ont le plus besoin de l'Atsem, qui établit un lien de confiance avec les enfants ».

Sans compter que la plupart des écoles ne sont pas équipées de tables à langer pour changer les enfants. Les petits incidents arrivaient déjà avant cette loi, et les enseignants s'en sont toujours accommodés au cas par cas. Mais désormais, cela pourrait être plus compliqué. Jusqu'à présent, si un enfant scolarisé présentait trop souvent des difficultés à rester propre, alors l'instituteur pouvait décider, en accord avec les parents, d'aménager son temps à l'école, en ne le scolarisant que le matin, par exemple.

« Si le problème persistait, c'est que l'enfant n'étais pas encore prêt à être scolarisé », explique Gilles Tabourdeaud. Moins de liberté pour le cas par cas Désormais, l'aménagement de l'emploi du temps des enfants ne dépend plus des enseignants. La demande doit venir des parents, qui adressent alors un courrier à l'inspecteur de l'Education nationale, qui peut, ou non, approuver cet arrangement.

 «L'enseignant est un peu dépossédé de sa liberté de gérer ces enfants au cas par cas, déplore le directeur. Or le plus important, c'est que l'enfant fasse une rentrée maternelle réussie, car on sait que cela conditionne en grande partie son futur rapport à l'école. »

Pour autant, Gilles Tabourdeaud n'est pas particulièrement inquiet pour la rentrée 2019. Selon lui, les parents, prévenus de ce changement de loi, se sont organisés en avance pour faire en sorte que leur enfant soit propre le jour de la rentrée. Dans son établissement il a aussi pris des mesures, pour accueillir au mieux les plus petits. Ceux-ci ont droit à une rentrée un peu plus tardive que « les grands », pour que l'établissement puisse leur accorder davantage de temps et d'attention et que la transition se passe au mieux.