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horreur

Publié à 17:55 par fandeloup Tags : google amis vie sur monde enfants fond place travail mort animaux animal
horreur

Gadhimai : retour de l’un des plus grands sacrifices d’animaux au monde…

Tous les 5 ans, des centaines de milliers d'animaux sont amenés devant le temple de Gadhimai pour y être sacrifiés...

Des centaines de milliers de cochons, buffles, chèvres ou pigeons risquent d’être sacrifiés au temple de Gadhimai, au Népal, malgré l’interdiction prononcée par les autorités religieuses en 2015. Les associations de protection animale s’efforcent de tout faire pour sauver un maximum d’animaux. Mais la Fondation 30 Millions d’Amis craint le pire !

Horreur ! C’est l’un des plus grands sacrifices d’animaux au monde: derrière les paillettes du festival de Gadhimai, à Bariyarpur (Népal), c’est un véritable bain de sang qui a lieu tous les 5 ans.

Entre 200 000 et 500 000 chèvres, porcs, rats, buffles et pigeons sont massacrés en raison d’une croyance religieuse. Le dernier épisode sanglant ayant eu cours en 2014, cette année les associations de protection animale multiplient les efforts pour éviter un nouveau carnage les 3 et 4 décembre 2019.

Malgré l’interdiction, le bain de sang devrait malheureusement avoir lieu Pourtant, cette tradition vieille de 265 ans qui veut que l’on sacrifie des animaux pour célébrer la déesse Gadhimai dans l’espoir d’une vie meilleure, prend du plomb dans l’aile depuis quelques années. Entre 2009 et 2014, le nombre d’animaux sacrifiés avait déjà chuté de 70%.

En 2015, le Gadhimai Temple Trust, organisateur de l’événement, a même décidé de mettre fin aux sacrifices. Or, malgré la promesse de l’interdiction, ces atrocités devraient perdurer. « Ceux qui pratiquent les sacrifices le font sans expérience et avec des instruments inadéquats, s’insurge l’association Animal Equality. Les animaux souffrent d’une mort lente et horrible. Les plus grands et ceux qui ont le plus d’énergie pour s’échapper, sont poursuivis. Une fois rattrapés, on leur coupe les pattes arrière pour les immobiliser. »

Les animaux souffrent d’une mort lente et horrible. Pour éviter le bain de sang, un travail de fond est réalisé par les ONG de protection animale avec les autorités et les populations locales. « Depuis trois ans, nous avons mené des campagnes de sensibilisation afin d’éliminer le mythe entourant les superstitions de l’abattage d’animaux, confie à 30millionsdamis.fr, Wendy Higgins, porte-parole de l’ONG Humane Society International (HSI).

Nous avons travaillé avec le gouvernement du Bihar, d’où sont principalement transportés les animaux, afin de mettre en œuvre l’ordonnance de la Cour suprême de l’Inde obtenue en 2014 interdisant le transport d’animaux par la frontière. Car une fois que les animaux ont atteint Gadhimai, aucun de nous ne peut faire quoi que ce soit le jour du sacrifice : c’est pourquoi tous nos efforts sont concentrés avant le massacre. »

Un massacre perpétré même devant des enfants ! La sensibilisation au sein des populations locales est d’autant plus importante que « les communautés sont très pauvres et peu alphabétisées », souligne Wendy Higgins. Les gens croient que s’ils ne sacrifient pas les animaux, leur prospérité sera affectée ou un malheur leur arrivera. »

Pire, les enfants sont également autorisés à assister au massacre « ce qui les désensibilise vis-à-vis de la cruauté envers les animaux », au surplus de les traumatiser. La Fondation 30 Millions d’Amis salue les efforts des associations sur place pour mettre fin à ce sacrifice.