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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
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Protection des orques en Russie : un premier pas et des doutes
La tristement célèbre « prison des baleines » aura permis de mettre la lumière sur le sort des orques en Russie
Quelques mois après la fermeture de la cruelle « prison des baleines » (10/11/2019), où 11 orques et 93 bélugas étaient entassés, le gouvernement russe a inscrit les orques nomades et les phoques de la Caspienne dans le « Livre Rouge de la Fédération de Russie » (3/4/2020).
Sur le papier , cela signifie que ces animaux ne peuvent plus être chassés ou capturés. Dans les faits, c'est un peu plus compliqué qu'il n'y parait. 30millionsdamis.fr fait le point. L'onde de choc était mondiale. La tristement célèbre « prison des baleines », que la Fondation 30 Millions d'Amis a dénoncé à maintes reprises, aura au moins permis de mettre en lumière le sort des cétacés en Russie.
Et - peut-être - de faire un pas vers la protection de l'ensemble des cétacés : depuis le 3 avril 2020, les orques dites nomades et les phoques de la Caspienne ont été inscrits dans le « Livre Rouge » des espèces menacées. « Nous créons les conditions nécessaires pour rétablir l'équilibre naturel, ainsi que pour éliminer tout risque de réduction de la population d'animaux particulièrement rares », a justifié Viktoria Abramchenko, vice-Premier ministre russe, responsable des affaires écologiques. Une décision forte pour ces orques, particulièrement malmenées par les pêcheurs depuis des années avant d'être vendues à des delphinariums, ainsi que les phoques de la Caspienne considérés comme menacés par l'IUCN depuis 2008.
« C'est historique, se réjouit Charles Vinick, directeur exécutif de l'ONG Whale Sanctuary Project. C'est une réussite énorme pour les orques ainsi que pour les milliers de militants russes qui ont attiré l'attention du monde sur la prison des cétacés. [...] C'est la première fois en 23 ans que des animaux sont ajoutés à la liste des espèces en voie de disparition russe et cette décision montre le leadership du gouvernement russe. » « Une décision historique », mais...
Si en France quelques associations - toujours promptes à crier victoire trop tôt, quitte au passage à s'en approprier directement les mérites - se sont hâtivement félicitées de cette décision, la crainte demeure pour une majorité d'ONG plus mesurées et qui ont une meilleure connaissance du terrain. « Bien que nous nous réjouissons de cette nouvelle qui pourrait offrir une protection accrue aux orques nomades dans les eaux russes, nous avons toujours des inquiétudes sur la façon dont les captures seront surveillées, tempère Liz Sandeman, directrice de l'ONG Marine Connection. Le gouvernement russe n'a pas mis en place de législation pour stopper la prise d'orques et de bélugas dans la nature en Russie. Il y aura bien une meilleure protection pour une famille d'orques mais cela ne signifie pas nécessairement que ce sera respecté. »
Autrement dit, difficile de guetter des captures éventuelles en raison de l'éloignement des zones généralement visées. Il y aura une meilleure protection mais cela ne signifie pas que ce sera respecté. Liz Sandeman - Marine Connection Par ailleurs, il faut bien distinguer les orques résidentes qui se nourrissent de poissons et qui restent dans les eaux intérieures dans le Pacifique Nord-Ouest, des orques nomades qui se nourrissent de mammifères marins et qui se déplacent. Ce sont ces dernières qui sont concernées par le Livre Rouge. « La protection des orques nomades est une bonne nouvelle, confirme Oxana Fedorova, fondatrice de Save Dolphins et particulièrement active aux côtés de la coalition Free Russian Whales contre la "prison des baleines". Toutefois, nous verrons si les chasseurs ne trouveront pas des failles.
Aujourd'hui, c'est loin d'être clair. » Un coup de comm' du gouvernement russe ? Un manque de transparence qui fait craindre "un coup de comm'" de la part du gouvernement russe. « Par exemple, avant la fermeture de la prison des cétacés, la branche Pacifique de l'Institut russe de recherche scientifique sur les pêches et l'océanographie (VNIRO) avait prévu de discuter des futures captures de 4 orques et 10 bélugas pour la recherche scientifique en 2021, révèle Liz Sandeman. La méthode de capture, les installations dans lesquelles les animaux seront détenus ou le temps de cette détention ne sont pas précisés. »
Les ONG de protection animale les plus sérieuses s'accordent aujourd'hui pour dire que la prochaine étape doit être la généralisation de l'interdiction de la capture de toutes les espèces de cétacés. « Nous accueillons favorablement ce premier pas du gouvernement russe sur les orques nomades. Mais nous les exhortons à aller plus loin. À empêcher la capture sauvage de tous les cétacés dans les eaux russes. Et introduire une législation interdisant la pratique de la captivité de ces animaux . », nuance la directrice de Marine Connection. Quelques cétacés ont rejoint les eaux libres
En France , l'association « C'est Assez ! » qui se bat notamment pour la fin des delphinariums - partenaire de la Fondation 30 Millions d'Amis - salue le travail de toutes les organisations ayant oeuvré à la fermeture de la prison des « baleines » et reste prudente.
« C'est évidemment un pas très important qui a été réalisé, reconnaît Christine Grandjean, sa directrice. Néanmoins il faut rester vigilant quant à l'application des mesures. Par expérience nous savons que derrière une bonne nouvelle, il y a parfois de mauvaises surprises. » Un pas très important qui a été réalisé. Néanmoins, il faut rester vigilant ! Christine Grandjean - C'est Assez ! S'il est présomptueux de parler de "grande victoire", les progrès en matière de protection des cétacés en Russie sont évidents si l'on se réfère à l'été 2018 où 11 orques et 93 bélugas ont été capturés puis enfermés par quatre compagnies dans des prisons à ciel ouvert dans des conditions terribles. Notamment durant l'hiver qui a suivi et qui a provoqué la mort de certains animaux . De nombreuses associations de protection animale - dont la Fondation 30 Millions d'Amis - se sont unies pour faire pression sur le gouvernement russe.
Une pression mondiale qui a permis le jugement des entreprises fautives et la libération des orques et bélugas survivants (10/11/2019). Selon les informations de 30millionsdamis.fr, les orques et belugas munis de balises (malheureusement une minorité des animaux relâchés), vont bien et se trouvent désormais en eaux libres. Une bonne nouvelle dans ce contexte !