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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
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Prendre le temps de découvrir le site de la Bastille autrement ; respirer, s'étirer, toucher, écouter...profiter de ce moment pour sentir et ressentir son corps et son environnement. .
La Bastille est un fort militaire surplombant de 264 mètres la ville de Grenoble. Édifié durant la première partie du xixe siècle et culminant à 476 mètres d'altitude1 sur les derniers contreforts du massif de la Chartreuse, il a remplacé une première fortification construite à la fin du xvie siècle.
Accessible en téléphérique, à pied ou en voiture, la Bastille, qui donne aussi son nom à la colline, est le premier site touristique de l'agglomération grenobloise avec 600 000 visiteurs par an. Ceci motive la métropole de Grenoble à installer, sur le toit de la gare supérieure du téléphérique, une webcam offrant toutes les vingt minutes aux internautes une photographie panoramique de 220° de la ville. Grâce à l'archivage de ces photographies consultables depuis le 13 juillet 2017, les visiteurs de la terrasse des géologues ou du belvédère Vauban peuvent se revoir sur les photos
Le fort est construit sur le dernier promontoire du mont Rachais, étroite montagne la plus au sud du massif de la Chartreuse. Dans l'Y grenoblois, elle est située entre les deux branches supérieures du Y.
La plate-forme du fort, située 264 mètres au-dessus d'une vallée singulièrement plate, est d'origine glaciaire. Il s'agit d'un épaulement glaciaire formé lors du retrait du glacier de l'Isère, il y a 25 000 ans, lors d'un réchauffement du climat4. Ainsi, la fonte du glacier va entraîner la présence d'un lac pendant plus de 10 000 ans, comblé par des alluvions lacustres würmiennes qui confèrent aujourd'hui aux vallées, un caractère parfaitement plat. Le retrait du lac qui s'étendait sur 150 kilomètres entre Albertville et Saint-Jean-de-Moirans, va laisser la plaine telle que nous la connaissons de nos jours5.
Cet emplacement a été choisi car il permet de surveiller, de contrôler et de défendre la ville de Grenoble du xixe siècle et les vallées de l'Isère du Grésivaudan, et du Drac, tout en étant très difficile à attaquer et à prendre car entouré de falaises et de pentes raid.
Historique des fortifications
Le 13 mars 1470, le chapitre Notre-Dame loue par albergement à Eynard Pradel, une parcelle des coteaux surplombant Grenoble. Auditeur à la chambre des comptes du Dauphiné, Eynard Pradel va faire construire au milieu de ses plantations de vignes, une habitation ayant l'aspect d'une maison forte, formée d'un quadrilatère et de deux tours de 20 mètres de hauteur. À sa mort en 1507, sa veuve ne peut subvenir à une telle propriété et la transmet en 1512 à Hugues Pinel qui connaît lui aussi un revers de fortune. Pressé par ses créanciers, il vend cette fortification et les vignes le 1er décembre 1513 à un conseiller du Parlement du Dauphiné, Bertrand Rabot. Cette maison fortifiée restera dans la famille Rabot pendant 122 ans6.
En 1515, alors que la ville accueille Pierre Terrail de Bayard, nouveau Lieutenant général du Dauphiné, le roi François Ier (roi de France) souhaite agrandir l'enceinte des remparts de la ville. Mais par suite de difficultés financières, le projet ne se réalise pas. Seul un fortin militaire est construit en 1537 au sommet de la colline dominant la ville ainsi qu'une redoute sur le coteau de La Tronche7. En 1575, lors de la réimpression en français par François de Belleforest de la Cosmographie universelle de Sebastian Münster, un plan de Grenoble est réalisé par Pierre Prévost, peintre de la ville, sur lequel figure l'enceinte envisagée sous François Ier, ainsi qu'un ouvrage (fortin) perché au sommet de la colline surplombant la ville8. Mais cette enceinte à l'aspect rectiligne ne sera jamais réalisée dans une période où s'annoncent les guerres de religion.
En décembre 1590, le seigneur de Lesdiguières, chef des Huguenots du Dauphiné, s'empare de la ville de Grenoble, alors aux mains des catholiques, au cours de la huitième et dernière guerre de religion. Doté d'une armée de 1 200 hommes rassemblée à Moirans, il approche de Grenoble en passant par Saint-Martin-le-Vinoux, puis par un ressaut de la montagne du Rachais appelé le Rabot, tout en y évitant une maison-forteN 2. Il vient positionner un seul canon sur les pentes du mont Rachais, car ce contrefort rocheux est considéré comme une barrière naturelle suffisante pour décourager l'avancée de troupes hostiles. Malgré un état d'alerte permanent et 24 points de surveillance dans la ville, celle-ci tombe aux mains de Lesdiguières après plus de trois semaines de siège.
En 1591, devenu gouverneur de Grenoble, il va immédiatement construire une petite citadelle fortifiée entourant la Tour de l'Isle afin d'avoir un point de repli en cas d'attaque de la ville, ainsi qu'une bastille au sommet de la colline surplombant la ville afin qu'aucun ennemi venu du duché de Savoie ne puisse approcher la ville depuis la Chartreuse sans être repéré. Cette bastille qui va donner son nom à la colline, est achevée dès l'année suivante en 1592. Constituée d'une tour et d'une enveloppe de petits bastions, avec une construction pour abriter la troupe, elle est entourée d'un mur d'environ 1,30 mètre d'épaisseur qui mesure 68 mètres de long sur 50 mètres de large9. Bientôt, Lesdiguières va faire appel au géographe Jean de Beins pour cartographier la province du Dauphiné et notamment ses villes et leur système défensif10.
Parallèlement à ces travaux, l'enceinte romaine de la ville, vieille de treize siècles et inadaptée aux améliorations de l'artillerie, est détruite. De nouvelles murailles de fortification dotées de six bastions et deux demi-bastions, capables de résister à l'artillerie comme les bombardes, sont construites en incorporant les faubourgs qui ont bourgeonné autour de l'enceinte romaine. Achevées en décembre 1606, ces murailles augmentent la superficie de la ville protégée de 21 hectares, la portant à une superficie de 36 hectares sur la rive gauche de l'Isère11.
Lesdiguières fait appel les premières années à l'architecte piémontais Ercole Negro, et pour la construction à la « tribu des Dioque », entrepreneurs en maçonnerie originaires du Val d'Aoste12, puis à partir de 1611, à l'ingénieur royal Jean de Beins. Après une pause dans les travaux, débute en 1611 la construction de deux branches de fortification descendant de part et d'autre de cette bastille vers deux nouvelles portes monumentales situées sur les bords de l'Isère et distantes d'environ un kilomètre.
Versant est, côté Savoie, un mur à redents descend dans un vaste arc de cercle jusqu'à la nouvelle porte Saint-Laurent achevée en 1615 qui vient remplacer l'ancienne porte accolée au chevet du prieuré Saint-Laurent, le libérant ainsi de sa fonction défensive pour la ville13. Sur le versant ouest, un profond fossé creusé dans le rocher et surmonté d'un mur abouti à la porte de France achevée en 1620. Grâce aux travaux de construction de cette dernière porte, pour la première fois, une voie taillée dans les rochers au bord de l'Isère, dispense d'emprunter l'étroit et dangereux passageN 3 bordant l'Isère ou de franchir l'éperon rocheux par la montée de Chalemont afin d'arriver à Grenoble. De nos jours, ces portes subsistent encore, mais des fortifications, il ne reste que quatre échauguettes en vestigeN 4 et un escalier en forme de tour dans le jardin des dauphins. L'ensemble des travaux des deux branches de fortification sont achevés en juillet 1619.
Un siècle après la construction de cette bastille, l'architecte militaire Vauban, lors de sa première inspection des fortifications des Alpes en septembre 1692, alerte le roi Louis XIV de la faiblesse des fortifications de Grenoble. Dans son rapport, il ironise en les qualifiant de faibles, inachevées, mal entretenues, surtout celles de la Bastille, qu'il qualifie par ailleurs de mauvais réduit, ou plutôt un colifichet fermé, mais sans art ni raison, occupé par un vigneron qui en est gouverneur, du moins il en a les clefs, avec douze vaches et huit chèvres, une cavale et une bourrique pour toute garnison !
Cependant, son programme d'amélioration des fortifications de la Bastille va quasiment rester lettre morte, malgré un plan de financement sur dix-huit ans, tout comme son projet d'agrandissement de l'enceinte de la ville vers le sud qu'il propose lors d'une seconde visite au cours du mois de juillet 1700. Seuls quelques terrassements et deux magasins à poudre sont réalisés.
Au cours du xviiie siècle, l'absence de menace sur la frontière des Alpes entraîne un désintérêt des militaires pour Grenoble et les fortifications ne sont plus entretenues. De plus, de grandes inondations de l'Isère en septembre 1733 et décembre 1741 monopolisent les esprits sur les moyens à mettre en œuvre pour venir à bout de ces catastrophes. De nombreux projets établis par des ingénieurs et topographes entre 1741 à 1787 prévoient de détourner les eaux de la rivière au sud de la ville pour en faire un obstacle infranchissable, mais faute de moyens, ces projets pourtant approuvés par le conseil des Ponts et chaussées, sont définitivement abandonnés en 1790.
Après la déroute napoléonienne en Europe, le traité de Fontainebleau en 1814 puis celui de Paris l'année suivante, remettent Grenoble sur la frontière face au royaume de Piémont-Sardaigne. Ainsi, Louis XVIII décide en 1815, de renforcer sa présence militaire aux frontières. L'année suivante, il charge le général Haxo d'améliorer les fortifications de Grenoble devenues périmées et délabrées.
De 1816 à 1820, sont effectués les relevés des niveaux par des capitaines du Génie militaire, sous les ordres du chef de bataillon du Génie, Antoine Tournadre16. Après plusieurs projets de construction de fort, de va-et-vient entre Grenoble et le comité des fortifications à Paris au cours des années 1822 et 1823, le projet définitif du fort de la Bastille que l'on visite de nos jours est adopté par le comité des fortifications dans sa séance du 29 août 182317. Les premiers travaux sur le site du nouveau fort et de ses fortifications débutent le 16 avril 1824. Sur place, le chef de bataillon du Génie est le commandant Tournadre18.
Sur des pentes où alternent pointes rocheuses, falaises et éboulis, l'utilisation de plans en courbe de niveaux permet des calculs précis d'implantation et de hauteur. Les carrières de la porte de France situées en contrebas fournissent l'essentiel des pierres nécessaires qui sont hissées à dos de mulets.
Sur le versant ouest de la colline, côté porte de France, le général Haxo reprend le tracé des murs du xviie siècle et les transforme en murailles flanquées de casemates et de bastions, le tout couronné par le donjon, le fort proprement dit, construit après la démolition de la bastille de Lesdiguières. Précédé d'un fossé, ce fort est un ouvrage rectiligne composé de trois étages de casemates en pierres taillées, construit entre 1825 et 1830. Son accès est contrôlé par un pont-levis actionné par un système de contrepoids inventé sur place en 1833 par un homme du génie, le capitaine Guèze, futur responsable de la place. Les contrepoids creux en fonte s'emboîtent les uns dans les autres, réduisant ainsi la force exercée au fur et à mesure que la porte s'élève.
Juste à ses côtés, une caserne est construite de 1827 à 1838, pour loger une centaine d'hommes, officiers et sous-officiers, elle deviendra un restaurant un siècle plus tard. En contrebas de la caserne, un magasin à poudre est construit en 1836. Malgré l'effondrement de sa toiture, il est encore visible de nos jours depuis le belvédère Vauban (terrasse du restaurant).
Toujours sur le versant ouest, est construit en contrebas, un autre fort plus modeste avec sa citadelle, celui du Rabot, situé dans l'enceinte des murailles. Construit de 1840 à 1847 à proximité de la vieille maison-forte Rabot du xve siècle, à environ cinquante mètres au-dessus de la ville, sa vocation est d'héberger jusqu'à 900 hommes de troupe avec leurs officiers, d'abriter les hangars d'artillerie ainsi qu'un magasin à poudre loin du front probable d'attaque. Son accès est contrôlé par une porte monumentale équipée d'un pont-levis. Depuis 1970, il appartient à l'université de Grenoble et est occupé par des résidences d'étudiants.
Versant est, côté porte Saint-Laurent, le général Haxo décide d'un tracé des murailles plus direct que celui pris par Lesdiguières. Il construit un escalier remarquable de 380 marches, coupé de 6 en 6 par des paliers d'où partent des degrés perpendiculaires qui gagnent le parapet. Il fait débuter ces travaux sur le quai de l'Isère par une casemate et va ainsi bouleverser l'environnement de l'église Saint-LaurentN 12.
Enfin, pour faciliter les communications entre les deux branches des fortifications, une courtine située au tiers supérieur de la colline est construite. Elle relie les deux branches en suivant un tracé bastionné à peu près horizontal sur une distance d'environ 500 mètres.
Parallèlement au début de la construction de ces fortifications sur la colline de la rive droite de l'Isère, le nouveau maire de Grenoble, Jean-François de Pina de Saint-Didier, fait part au ministre de la guerre, de son désir d'agrandissement de l'enceinte de la ville sur la rive gauche de l'Isère, où se trouve la plus grande partie de la ville. Mais Tournadre, le chef du Génie sur place s'y oppose car son budget alloué pour la fortification des hauteurs de la rive droite serait alors insuffisant pour l'agrandissement du reste de la ville. Cependant le déséquilibre entre une fortification moderne et puissante de la colline et l'enceinte fragile et vieillotte de la ville ne peut subsister longtemps. Les maires successifs Félix Penet et Vincent Rivier obtiennent de nouvelles fortifications et un agrandissement à peu près rectangulaire de 50 hectares au sud de la ville entre 1832 et 1836.
Sur le chantier de la colline, les différents chefs du Génie militaire se succèdent au fil des années, Chambaud à partir de 1828, Audé en 1834 et Gay de 1836 à 1842. Le poste de directeur des fortifications est tenu successivement par Michel en 1828, Huart l'année suivante, Vauviliers en 1836 et Montmasson en 1844.
L'environnement de l'église Saint-Laurent est bouleversé puisque les fortifications viennent pratiquement à sa porte au point de devoir construire un tunnel protégeant le chemin à destination du fort. Les travaux du fort et de ses fortifications sont achevés le 27 février 1847 par le chef du Génie, le colonel Guèze, successeur de Gay, et auront duré 23 ansN 15. L'année suivante, s'achève la construction du plan-relief de Grenoble, une maquette à l'échelle 1/600e du site de la Bastille et de la plus grande partie de la ville, destinée aux stratèges militaires afin de préparer la défense de la ville en cas d'attaque de l'ennemi.
Par la suite, malgré la construction de la ceinture fortifiée de Grenoble dans les années 1870, une petite garnison de soldats est maintenue dans le fort jusqu'en 1940 alors que dès 1934 leur caserne est transformée en restaurant à l'occasion de la mise en service du téléphérique. Depuis 1970, l'ensemble du fort appartient à la ville de Grenoble. C'est en novembre 1973 que la ville ouvre le chemin piétonnier qui est utilisé actuellement pour accéder à la Bastille.
De nos jours, quelques bastions des fortifications édifiées par Lesdiguières subsistent encore dans les lacets de la route provenant de La Tronche, mais ils restent difficiles d'accès car situés sur des propriétés privées. Le fort supporte deux pylônes portant des émetteurs des services de sécurité de Grenoble et de radio Kol Hachalom. L'ensemble des ouvrages militaires de la Bastille fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 30 janvier 1989.
Système de défense
Le fort de la Bastille n'est pas prévu pour diriger ses tirs sur la ville en contrebas, ils seraient trop imprécis pour l'artillerie de l'époque. Son seul point faible est la Chartreuse qui le domine, c'est pourquoi, tous les ouvrages sont organisés pour tirer vers la montagne et parer une attaque venant de la Chartreuse. Ainsi, le donjon qui n'a rien de médiéval épouse le relief, camouflé sous une couche de végétation pour surprendre l'ennemi. Il est isolé du reste de la montagne par un glacis et par des douves. Le fossé du donjon est défendu grâce à deux demi-bastions. Ces derniers permettent des tirs croisés sur chaque accès du fossé.
En 1844, pour compléter le dispositif, des cavernes toutes reliées entre elles sont creusées dans la falaise du mont Jalla devant le fort. Un chemin non visible depuis le glacis, puis un souterrain permettent une circulation des soldats entre ces cavernes et le pont levis de l'entrée du fort. Ces cavernes-batteries assez volumineuses pour abriter un entrepôt de munitions permettent des feux de revers. Les éventuels assaillants se seraient retrouvés entre deux feux venant de directions opposées. À noter que l'appellation locale de ces grottes dites de Mandrin représente un anachronisme évident car le bandit dauphinois est mort 90 ans avant leur construction.
Un autre principe général du fort est d'obtenir un maximum d'emplacements de tirs pour balayer les versants extérieurs boisés. De nombreuses casemates voûtées desservent des embrasures d'artillerie et au-dessus se trouvent des banquettes pour tireurs au fusil. On construit des casemates imaginées par Haxo, ouvertes à l'arrière pour assurer l'évacuation des fumées dégagées par la poudre noire des armes à feu.
À l'origine, la Bastille est conçue pour défendre Grenoble des attaques savoyardes, la frontière se trouvant toute proche car le Duché de Savoie n'est pas encore français à la fin de la construction. Mais cette frontière prend son emplacement actuel avec l'annexion de la Savoie par la France en 1860 et la menace disparaît. De plus, l'invention du canon moderne (canon rayé assurant une grande précision, et obus remplaçant le boulet assurant des dégâts considérables) rend le fort inutile. Ainsi, le système de défense de la Bastille et les derniers remparts ceinturant la ville n'ont jamais été utilisés en temps de guerre. L'inventaire de l'artillerie utilisable au fort de la Bastille pour soutenir la ceinture des six autres forts est de 22 pièces en 1879, 83 pièces en 1884 et 26 pièces en 1913
Tourisme
« Je n'ai pas la force de décrire la vue admirable et changeant tous les cent pas, que l'on a depuis la Bastille… ». C'est par ces mots que Stendhal rend hommage à ce lieu en 1837, dans son ouvrage Mémoires d'un touriste.
Le site dispose de deux restaurants avec le restaurant du téléphérique et celui du Pèr'Gras installé depuis 1896 à la sortie de l'esplanade du glacis, dont la rénovation en 2007 lui a donné des murs de couleur rouge caractéristique. En 2016, ce dernier restaurant qui avait exploité les vignes l'entourant de 1950 à 1974, annonce pouvoir relancer cette activité afin de produire un vin blanc de la Bastille à l'horizon 2020. La Bastille a subi en 2005 des travaux afin de rendre l'ensemble du fort entièrement accessible aux personnes à mobilité réduite. Deux ascenseurs ont été installés, l'un pour desservir la gare du téléphérique et l'autre la terrasse Vauban. Simultanément, l'ancien poste de garde du fort est devenu une sandwicherie. Lieu d'animation avec des tyroliennes et des parcours acrobatiques, la Bastille est aussi un lieu de manifestations événementielles et culturelles en devenant le point d'arrivée d'une course pédestre (montée de la Bastille) et d'une course cycliste (prise de la bastille).
Tous les lieux de ce patrimoine historique rappellent les protagonistes de la fortification de la colline. La place centrale du fort est devenue place Tournadre, la place surélevée entre le restaurant et le fort, place Haxo, la terrasse du restaurant est le belvédère Vauban et la grande salle de réunions ou d'expositions du fort est la salle Lesdiguières.
Inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques, dotée de nombreux attraits touristiques, intégrée à la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique du mont Jalla, cette construction idéalement positionnée au-dessus d'une colline de 30 hectares d'espace public, permet d'admirer trois massifs montagneux, le massif du Vercors, la Chartreuse, la chaîne de Belledonne et par temps clair, le mont Blanc distant de 113 kilomètres. En 2010, la ville de Grenoble demande à l'Observatoire des sciences de l'Univers de réaliser un sentier géologique dans la montée côté Saint-Laurent, expliquant l'histoire des reliefs, des roches et des activités humaines.
This is a fake news : la Bastille fut détruite en 1789.
http://marssfarm.centerblog.net
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