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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
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La musaraigne-éléphant, qu’on croyait disparue, existe toujours
Plusieurs spécimens de ce mammifère qui vit dans la corne de l’Afrique ont été observés à l’état sauvage, rapportent des scientifiques. Douze spécimens de musaraigne-éléphant ont été trouvés par l’équipe de chercheurs.
Les scientifiques croyaient l'espèce disparue depuis un demi-siècle. La musaraigne-éléphant de Somalie vivait tout simplement à l'écart des hommes, dans des zones rocailleuses de la Corne de l'Afrique, ont annoncé des scientifiques mardi 18 août.
Le petit mammifère, aussi appelé rat à trompe, qui fait la taille d'une souris, est reconnaissable à son museau allongé. Insectivore, il peut courir jusqu'à 30 km/h pour attraper ses proies.
Début 2019, Galen Rathburn -spécialiste mondial de la musaraigne-éléphant- et d'autres scientifiques installent plus de 1 250 pièges garnis de beurre de cacahuète, de flocons d'avoine et d'extrait de levure dans 12 localités de Djibouti. Ils sont alors persuadés qu'un sengi (une espèce de musaraigne-éléphant) vit dans ce pays.
« Lors de nos entretiens, la population nomade et pastorale nous a dit qu'elle voyait des sengis régulièrement », explique Houssein Rayaleh, naturaliste de l'association Djibouti Nature et membre de l'expédition.
Un couple de musaraignes-éléphants de Peters, une espèce rare, confié à un zoo français « Alors quand nous avons ouvert le premier piège, et que Galen Rathburn a vu la mignonne petite queue avec une touffe au bout, il m'a regardé et m'a dit : je ne peux pas y croire, je n'en ai jamais vu un de ma vie ! », raconte Steven Heritage, du Centre des lémuriens de l'université américaine de Duke. Le spécialiste mondial des musaraignes-éléphants est décédé quelques mois plus tard, après avoir atteint l'un des objectifs de sa vie. Disparue depuis 1973 Entre 1891 et 1973, des expéditions zoologiques avaient collecté quelques dizaines de spécimens du sengi de Somalie, une des espèces de musaraigne-éléphant répertoriées en Afrique.
Des spécimens, conservés dans divers muséums d'histoire naturelle, qui étaient jusqu'alors les seules sources scientifiques d'information sur l'animal. Votre adresse mail est collectée par Le Parisien pour vous permettre de recevoir nos actualités et offres commerciales. En savoir plus Après 1973, plus rien. L'ONG Global Wildlife Conservation l'avait même inscrite sur sa liste des « 25 espèces perdues les plus recherchées ».
La preuve est désormais faite que « le sengi de Somalie existe encore », conclut l'étude publiée mardi dans la revue PeerJ. Et qu'il n'est pas endémique de Somalie, mais vit aussi à Djibouti, et peut-être au-delà dans la Corne de l'Afrique. Dans cette région aride et hostile, « son habitat n'est pas menacé par l'agriculture ou le développement humain », explique Steven Heritage. Douze spécimens du mammifère au pelage brun, au long nez et aux yeux cerclés de blanc ont été récoltés. L'étude recommande que l'espèce soit classée dans la catégorie « préoccupation mineure » de la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), qui disposait alors de « données insuffisantes » pour la caractériser.
L'équipe veut maintenant organiser une nouvelle expédition pour en apprendre plus sur l'espèce, et notamment pouvoir obtenir une estimation du nombre d'individus.