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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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Publié à 11:22 par fandeloup Tags : vie fond
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On fond devant cette petite boule de poils  parfaitement adaptée à la vie à la montagne

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Publié à 15:02 par fandeloup Tags : heureux
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Les lièvres sont bien heureux du retour de la neige!

musaraigne

Publié à 15:10 par fandeloup Tags : pouvoir sur afrique vie histoire animal divers nature centre
musaraigne

La musaraigne-éléphant, qu’on croyait disparue, existe toujours

Plusieurs spécimens de ce mammifère qui vit dans la corne de l’Afrique ont été observés à l’état sauvage, rapportent des scientifiques. Douze spécimens de musaraigne-éléphant ont été trouvés par l’équipe de chercheurs.

Les scientifiques croyaient l'espèce disparue depuis un demi-siècle. La musaraigne-éléphant de Somalie vivait tout simplement à l'écart des hommes, dans des zones rocailleuses de la Corne de l'Afrique, ont annoncé des scientifiques mardi 18 août.

Le petit mammifère, aussi appelé rat à trompe, qui fait la taille d'une souris, est reconnaissable à son museau allongé. Insectivore, il peut courir jusqu'à 30 km/h pour attraper ses proies.

Début 2019, Galen Rathburn -spécialiste mondial de la musaraigne-éléphant- et d'autres scientifiques installent plus de 1 250 pièges garnis de beurre de cacahuète, de flocons d'avoine et d'extrait de levure dans 12 localités de Djibouti. Ils sont alors persuadés qu'un sengi (une espèce de musaraigne-éléphant) vit dans ce pays.

« Lors de nos entretiens, la population nomade et pastorale nous a dit qu'elle voyait des sengis régulièrement », explique Houssein Rayaleh, naturaliste de l'association Djibouti Nature et membre de l'expédition.

Un couple de musaraignes-éléphants de Peters, une espèce rare, confié à un zoo français « Alors quand nous avons ouvert le premier piège, et que Galen Rathburn a vu la mignonne petite queue avec une touffe au bout, il m'a regardé et m'a dit : je ne peux pas y croire, je n'en ai jamais vu un de ma vie ! », raconte Steven Heritage, du Centre des lémuriens de l'université américaine de Duke. Le spécialiste mondial des musaraignes-éléphants est décédé quelques mois plus tard, après avoir atteint l'un des objectifs de sa vie. Disparue depuis 1973 Entre 1891 et 1973, des expéditions zoologiques avaient collecté quelques dizaines de spécimens du sengi de Somalie, une des espèces de musaraigne-éléphant répertoriées en Afrique.

Des spécimens, conservés dans divers muséums d'histoire naturelle, qui étaient jusqu'alors les seules sources scientifiques d'information sur l'animal. Votre adresse mail est collectée par Le Parisien pour vous permettre de recevoir nos actualités et offres commerciales. En savoir plus Après 1973, plus rien. L'ONG Global Wildlife Conservation l'avait même inscrite sur sa liste des « 25 espèces perdues les plus recherchées ».

La preuve est désormais faite que « le sengi de Somalie existe encore », conclut l'étude publiée mardi dans la revue PeerJ. Et qu'il n'est pas endémique de Somalie, mais vit aussi à Djibouti, et peut-être au-delà dans la Corne de l'Afrique. Dans cette région aride et hostile, « son habitat n'est pas menacé par l'agriculture ou le développement humain », explique Steven Heritage. Douze spécimens du mammifère au pelage brun, au long nez et aux yeux cerclés de blanc ont été récoltés. L'étude recommande que l'espèce soit classée dans la catégorie « préoccupation mineure » de la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), qui disposait alors de « données insuffisantes » pour la caractériser.

L'équipe veut maintenant organiser une nouvelle expédition pour en apprendre plus sur l'espèce, et notamment pouvoir obtenir une estimation du nombre d'individus.

mulot

Publié à 18:12 par fandeloup
mulot

L'une des proies favorites du renard !

hérisson

Publié à 10:44 par fandeloup

virus

Publié à 16:47 par fandeloup Tags : martine sur afrique chez animaux place animal centre
virus

Des chercheurs ont découvert la cause des épidémies du virus Ebola

Après avoir mené des études sur plusieurs milliers d’animaux en Afrique , des scientifiques ont découvert le réservoir animal du virus Ebola : les chauve-souris seraient à l’origine des épidémies. De Arnaud Sacleux Certaines chauve-souris hébergent en elles le virus Ebola sans pour autant contracter la maladie.

 L’origine de l’infection chez l’Homme par le virus demeurait une énigme, jusqu’à aujourd’hui. Ebola présente 5 lignées de virus : Zaïre, Bundibugyo, Soudan, Reston et Forêt de Taï. Cette maladie grave et dans la plupart des cas mortelle pour l’Homme (son taux de mortalité pouvant atteindre 90 %) n'a aucun traitement homologué pour le moment.

L’Afrique a connu, depuis 1976, 28 épisodes épidémiques. Face à ce constat, les virologues de l’Institut pour la Recherche et le Développement (IRD) Martine Peeters et Ahidjo Ayouba, avec l’aide du Centre de recherche et de formation en infectiologie de Guinée (Cerfig), ont mené des tests sanguins et sont parvenus à localiser le réservoir animal du virus. Les chauve-souris seraient la cause des épidémies d’Ebola en Afrique. Pour Ahidjo Ayouba, interrogé par National Geographic, avoir potentiellement localisé le berceau du virus permettra de « mieux comprendre les émergences des épidémies et de les prévenir ».

HÉBERGER LE VIRUS SANS ÊTRE MALADE

Les chauve-souris concentrent l’attention de la communauté scientifique depuis 2005. Entre 2015 et 2017, Martine Peeters et Ahidjo Ayouba ont prélevé le sang de 4 022 chauve-souris grâce à des pièges placés dans différents environnements écologiques répartis sur trois pays, la Guinée, la République démocratique du Congo et la Cameroun, zones particulièrement touchées par les épidémies.

Ces pièges, sans danger pour les chauve-souris, ont permis aux scientifiques de récolter des échantillons de sang et de les tester. « Les échantillons de sang, prélevés sur place avant de relâcher les animaux, ont ensuite été testés avec différents antigènes de plusieurs espèces du virus Ebola » indique Martine Peeters à l'IRD.

Le résultat montre que le sang prélevé sur 8 espèces de chauve-souris, dont les Eidelon helvum et les Hypsygnatus monstruosus, réagit positivement aux tests. Cela indique que des anticorps sont présents dans leur sang et qu’il y a un contact avec le virus. Plus encore, ces chauve-souris sont porteuses du virus sans contracter la maladie.

Pour le virologue, de cette manière « le rôle des chauves-souris comme réservoir pour des filovirus se précise ».

Cependant, il est difficile de savoir comment les chauve-souris ont développé ce virus. « Il est difficile de répondre à cette question à l’heure actuelle, car peu de données moléculaires concernant le matériel génétique des virus Ebola infectant les chauves-souris sont disponibles. L’absence de ces données rend difficile, voire impossible, d’expliquer comment les chauves-souris ont acquis le virus, et depuis quand il circule parmi elles. »

UNE AUTRE ORIGINE EST-ELLE POSSIBLE ?

Aucune autre piste n’est écartée par les scientifiques. « Nous ne pouvons pas exclure que d’autres espèces animales puissent être le réservoir d’une ou plusieurs lignées du virus Ebola » précise Ahidjo Ayouba. « Des efforts importants d’échantillonnage et de tests portent également sur d’autres animaux sauvages, notamment les ongulés comme les antilopes, ou les rongeurs ».

Les primates non-humains en particulier ont également fait l’objet de nombreux tests. Si la communauté scientifique les a longtemps soupçonnés d’être le ou l’un des réservoirs des virus Ebola, les études tendent à prouver le contraire. Appliquées avec la même méthodologie que pour les chauve-souris, avec la même recherche d’anticorps chez 4 649 primates appartenant à 36 espèces distinctes, ces études ont montré qu'ils ne seraient en réalité qu’un « hôte intermédiaire » du virus « notamment à cause de la létalité de l’infection » chez ces primates : au contraire des chauve-souris, les primates contractent la maladie.

Prochaine étape pour les chercheurs : comprendre comment les mammifères volants deviennent porteurs du virus. Les chercheurs vont suivre le nombre de nouvelles infections dans le temps au sein de plusieurs colonies de chauve-souris. Ainsi, ils pourront confirmer la présence, au-delà des anticorps, du virus lui-même.

grandes oreilles

Publié à 16:36 par fandeloup Tags : image sur monde photo société animaux nuit nature animal chat
grandes oreilles

Cet animal a les plus grandes oreilles du monde (pour sa taille)

La gerboise à longues oreilles porte bien son nom : ses oreilles mesurent les deux tiers de son corps.

La gerboise aux longues oreilles, que l'on peut apercevoir dans le désert de Gobi en Mongolie, a été filmée pour la première fois en 2007.

Des insectes aux éléphants, de nombreux animaux ont développé de longues oreilles pour s'adapter à la chaleur de leur habitat ou dans le but de trouver de la nourriture.

L’éléphant d’Afrique a les plus grandes oreilles de tous les animaux vivants. Ces excroissances souples lui permettent d’évacuer rapidement la chaleur grâce aux nombreux vaisseaux sanguins qui les parcourent.

Les éléphants d’Asie vivent au beau milieu de la forêt tropicale, dans un environnement ombragé et donc plus frais, d’où leurs oreilles plus petites. Mais ils utilisent également d’autres sens pour écouter.

Les deux espèces évoquées ci-dessus peuvent déceler des vibrations dans le sol grâce à leurs pattes. Elles peuvent donc détecter les bruits de pas d’autres animaux situés à plusieurs kilomètres, comme ceux d’un potentiel prédateur

 

 LES GERBOISES

Il existe 33 espèces de gerboises, un petit rongeur sautillant originaire des déserts de Mongolie méridionale et de Chine occidentale. Au sein de cette grande famille, c’est la gerboise aux longues oreilles qui gagne la palme des proportions les plus étranges. Elle a été filmée pour la première fois à l’état sauvage en 2007 lors d’une expédition de la Société zoologique de Londres dans le désert de Gobi. Avec des oreilles longues de deux tiers son corps, cet animal remporte également la palme des plus grandes oreilles du royaume animal, proportionnellement à sa taille. Tout comme l’éléphant et de nombreuses autres espèces ces oreilles géantes aident la gerboise à réguler sa température en évacuant la chaleur, une adaptation essentielle pour lutter contre les températures élevées.

 

LES CHAUVES-SOURIS

Une femelle oreillard maculé vole de nuit dans le ciel de la forêt nationale de Kaibab en Arizona.

 Certaines chauves-souris, comme l’oreillard maculé, ont d’énormes oreilles capables de détecter le moindre son, même les « bruits de pas » des insectes, selon Gerald Carter, écologiste du comportement à l’université d’État d’Ohio. La taille des oreilles n’a pas grand-chose à voir avec l’écholocalisation, le sonar dont sont équipées les chauves-souris qui envoient des ondes sonores et les détectent lorsqu’elles ricochent sur une proie, comme un papillon. L’écholocalisation concerne les très hautes fréquences et les grandes oreilles ont plutôt tendance à amplifier les basses fréquences, comme le battement d’ailes d’une proie, indique Aaron Corcoran, explorateur National Geographic et adjoint de recherche à l’université de Wake Forest. Parmi les surdoués de l’écholocalisation figurent l’oreillard de Townsend, aux grandes oreilles, et la barbastelle d'Europe, aux oreilles de taille moyenne, ajoute Corcoran pour illustrer son propos.

 

LES LIÈVRES

Les lièvres (ici, un lièvre dit de Californie sur une photo prise dans le Nevada) évacuent la chaleur de leur environnement grâce à leurs oreilles géantes.

 Il existe six espèces de lièvres dans l’Ouest américain et certaines d’entre elles ont des oreilles qui peuvent atteindre 18 cm, environ un tiers de leur corps. Andrew Smith, Professeur émérite en biologie de conservation à l’université d’État d’Arizona, indique par e-mail que pour obtenir une explication des longues oreilles du lièvre, il faut lire Mark Twain. Dans À la dure, l’auteur écrit de cet habitant du désert « qu’il a les oreilles les plus absurdes qui aient jamais coiffé aucune créature, excepté le bourricot. » Pourquoi la nature l’a-t-elle affublée d’oreilles si cocasses ? Vous l’aurez deviné : pour évacuer la chaleur.

 

LES CARACALS

Le caracal (ici un animal en captivité en Namibie) ont des oreilles dont le fonctionnement s'apparente à celui des satellites radio, grâce auxquels ils peuvent localiser leur proie.  Le caracal, un chat sauvage aux pattes longues, occupe un territoire qui s’étend de l’Afrique à l’Inde. Il est reconnaissable à ses oreilles sophistiquées qui lui permettent de localiser ses proies dans les hautes herbes. Lorsqu’il chasse, le prédateur oriente ses oreilles à la manière d’une antenne radio avant de se jeter sur les proies qu’il détecte. Les longs pinceaux de poils noirs qui coiffent ses oreilles pourraient également servir à diriger le son vers l’oreille. Le serval, un autre chat sauvage d’Afrique, dispose de longues et puissantes oreilles qui peuvent détecter le bruit des rongeurs qui s’agitent sous terre.

 

LES RENARDS

Un renard à oreilles de chauves-souris sort sa tête des hautes herbes du parc national Hwange au Zimbabwe.

 Les renards à oreilles de chauves-souris d’Afrique orientale et méridionale raffolent tout particulièrement des insectes, les termites comptent en effet pour 75 % de leur régime. Il n’est donc pas surprenant d’entendre que leurs oreilles peuvent détecter les colonies de termites qui grouillent sous terre. Les oreilles gigantesques du fennec servent à la fois à évacuer la chaleur de leur habitat désertique d’Afrique du Nord et à entendre les insectes enfouis sous le sable.

polatouche

Publié à 14:49 par fandeloup Tags : photo sur monde chez coup animaux rose nuit nature oiseaux
polatouche

Découverte : Le polatouche est l'un des rares mammifères fluorescents

Si à la lumière du jour, le pelage de trois espèces de polatouche présentes en Amérique du Nord est gris, il devient fluorescent sous les ultraviolets.

Mais pourquoi ?

 Un mâle grand polatouche (Glaucomys sabrinus) âgé de trois mois. Cette espèce, ainsi que ses deux cousines américaines, émettent une couleur rose lorsqu’elles sont exposées aux ultraviolets.

 Les polatouches étaient déjà exceptionnels pour des rongeurs. Dotés d’un repli de peau qui s’étend entre ses membres antérieurs et postérieurs, ils peuvent planer sur de longues distances entre les arbres qu'ils occupent. Une nouvelle étude suggère désormais que certains de ces animaux cachent un étrange secret : lorsqu’ils sont exposés aux ultraviolets, leur pelage brille d’un rose bonbon éclatant. Cette découverte fait de ces « écureuils volants » l’un des rares mammifères connus à être fluorescents, c’est-à-dire à avoir la capacité d’absorber la lumière d’une couleur ou d’une longueur d’onde, et de l’émettre dans une autre nuance.

Cela soulève d’intéressantes questions quant à la fonction de cette capacité à émettre de la lumière et laisse penser que cette caractéristique pourrait être plus commune chez les mammifères que nous le pensions jusqu’alors. Paula Spaeth Anish, biologiste au Northland College et auteure principale de la nouvelle étude publiée en janvier dans la revue Journal of Mammalogy, raconte quecette découverte a été faite par accident. La peau d’un petit polatouche (Glaucomys volans) exposée à la lumière visible et aux ultraviolets (à droite). Sous ces derniers, son pelage devient fluorescent et de couleur rose vif.

 La biologiste explique que Jon Martin, professeur de gestion forestière et co-auteur de l’étude, arpentait de nuit une forêt du Wisconsin en utilisant une lampe de poche UV qu’il promenait sur la canopée à la recherche de lichens, de champignons, de plantes et de grenouilles, qui sont parfois fluorescents. « Un soir, il a entendu le cri d’un polatouche au niveau d’une mangeoire à oiseaux, il a pointé la lampe de poche dans sa direction et a été stupéfait de voir une fluorescence rose », décrit-elle.

L’UN DES SEULS MAMMIFÈRES FLUORESCENTS

Jon Martin a décrit cette rencontre à Paula Spaeth Anish, qui étudie les rongeurs. « Je dois admettre que cette découverte m’a laissé un peu perplexe », confie la biologiste.

« J’ai essayé de la placer dans un contexte que je pouvais comprendre. Était-ce dû au régime alimentaire ? S’agissait-il d’un phénomène localisé ?

Afin de découvrir à quel point cette caractéristique pouvait être répandue, les chercheurs se sont rendus au Science Museum, dans le Minnesota, et au Field Museum, à Chicago, pour examiner des peaux de polatouches. Le genre polatouche (Glaucomys) compte trois espèces qui vivent dans les forêts, dont l’aire de répartition s’étend du Nord-Ouest des États-Unis jusqu’au Canada et de l’Est des États-Unis jusqu’en Amérique centrale.

L’équipe de chercheurs a pris des photographies des animaux sous lumière visible et lumière ultraviolette, les ont comparées avec des celles d’écureuils non volants et ont mesuré l’intensité du phénomène de fluorescence. Si aucun des écureuils non volants n’émettait de lumière, toutes les espèces de polatouches, à l’exception d’une, émettaient une couleur rose similaire, peu importent le sexe de l’animal ou l’endroit où il vivait.

« Le phénomène de fluorescence est présent chez Glaucomys depuis le 19e siècle, du Guatemala au Canada, chez les mâles et les femelles, et chez les spécimens prélevés en toute saison », rapporte Paula Spaeth Anish. Si d’autres animaux sont fluorescents (par exemple, le bec des macareux et les os des caméléons émettent une étrange lumière fluorescente bleue sous les ultraviolets), les seuls autres mammifères connus pour posséder un pelage fluorescent sont une vingtaine d’espèces d’opossums. Ces marsupiaux, qui vivent un peu partout sur le continent américain, ne sont pas étroitement apparentés aux polatouches, évoluent dans des écosystèmes différents et n’ont pas le même régime alimentaire. Un polatouche photographié dans la nature alors qu’il était exposé aux ultraviolets. La queue et le ventre sont les parties du pelage de l’animal les plus fluorescentes.

 Toutefois, les opossums et les polatouches ont un point commun : ils sont actifs au crépuscule et la nuit, alors que les autres espèces d’écureuils sont principalement diurnes. Par faible luminosité, les ultraviolets sont relativement présents. De plus, il est généralement considéré que la vision ultraviolette est importante pour les animaux nocturnes. C’est pour cette raison que Paula Spaeth Anish soupçonne l’existence d’un lien entre cette lueur rose et la perception ainsi que la communication la nuit.

La couleur rose pourrait aussi aider les polatouches à se déplacer dans des environnements froids et enneigés, auxquels sont confrontées les trois espèces dans l’ensemble ou dans certaines zones de leur aire de répartition. « Il se peut que cette caractéristique soit plus visible, ou plus marquée, lorsqu’il neige en raison du taux élevé de réflexion des UV sur la neige. Si cette caractéristique est impliquée dans la communication de l’animal, la neige lui donnerait un « coup de pouce » », explique la biologiste.

UNE TECHNIQUE DE CAMOUFLAGE OU D’IMITATION

Mais à quoi pourrait bien servir la fluorescence ?

Corinne Diggins, biologiste spécialisée dans la faune à l’université Virginia Tech qui n’a pas pris part à l’étude, se demande s’il s’agirait d’une façon pour les polatouches d’indiquer à de potentiel(le)s partenaires leur état de santé et leur vivacité relatives.

« Peut-être que le ventre fluorescent couleur rose vif d’un mâle polatouche suscite l’admiration chez une femelle », suggère la biologiste. Paula Spaeth Anish estime que cela est peu probable : aucun pic saisonnier ou différence de fluorescence n’a été constaté entre les mâles et les femelles. En attendant, le mécanisme responsable de la fluorescence du pelage est toujours inconnu. La biologiste et son équipe avancent d’autres utilisations possibles de cette couleur rose fluorescente : le camouflage ou l’imitation. De nombreux lichens qui recouvrent les arbres sont également fluorescents. Il se peut donc que le pelage rose des polatouches soit une façon de se fondre dans le décor.

Les polatouches pourraient aussi imiter certains hiboux et chouettes, dont le ventre émet une lumière fluorescente rose vif. Jim Kenagy, conservateur de mammologie au Musée Burke de l’université de Washington, n’a pas pris part à cette étude mais est curieux de savoir si cette fluorescence se manifeste chez les polatouches qui vivent dans les autres régions du monde. « Il est étonnant qu’ils n’aient pas plus examiné les espèces qui constituent le reste de la sous-famille des polatouches », a-t-il indiqué.

Plus que tout, cette découverte montre à quel point nous en savons peu sur les polatouches. « [Cette étude] souligne que nous avons encore beaucoup à apprendre sur la façon dont les polatouches interagissent les uns avec les autres et avec leur environnement », a déclaré Corinne Diggins. Comprendre comment les polatouches voient le monde, et comment ce dernier les voit, est essentiel pour apprécier pleinement leurs besoins en matière d’habitat, qui sont étroitement liés à la sauvegarde continue de l’espèce.

Cette découverte révèle aussi que de nombreux mammifères pourraient avoir un pelage émettant de la lumière ultraviolette, et que nous l’ignorons complètement. « Voici la leçon à tirer : de notre point de vue de primate diurne, nous négligeons de nombreux aspects de la communication et de la perception animales qui se produisent au crépuscule et pendant la nuit », conclut Paula Spaeth Anish.

https://youtu.be/nPV_MsdEfco

chauve souris

Publié à 11:40 par fandeloup
chauve souris

Je cherche un signe dans le ciel où resplendit la lune ronde ..

chauves-souris

Publié à 18:35 par fandeloup Tags : vie moi france sur chez histoire animaux nuit cadre animal haie
chauves-souris

Au secours des chauves-souris françaises Corridor noir

Des chercheurs proposent d’instaurer des aires de passage dédiées au mammifère en déclin, aux abords des autoroutes et des villes françaises. Explications. 

La pipistrelle commune ou Pipistrellus pipistrellus est la chauve-souris la plus fréquemment rencontrée en France . En 2013, la ville de Strasbourg a fait abattre, sans le savoir, un platane où gîtait une colonie d'un demi-millier de chauves-souris de l’espèce des noctules communes. Un véritable drame pour Julie Pauwels et Fabien Claireau, deux doctorants qui mettent au point des solutions pour conserver l'animal dans les milieux urbains et ruraux.

Si certains chiroptères des villes s'installent dans les arbres, d'autres nichent sous les toitures, comme la pipistrelle commune. Le murin de Daubenton préfère, lui, les joints de dilatation des ponts. En somme, l’animal peuple des espaces obscurs, silencieux et peu fréquentés.

Des zones en recul dans les villes d'aujourd'hui. Julie Pauwels travaille au Muséum national d'histoire naturelle, à Paris. Dans le cadre de sa thèse, elle étudie l'effet de la pollution lumineuse sur la pipistrelle commune, la chauve-souris la plus courante en France. Le mammifère nocturne s'adapte bien à la vie dans les agglomérations.

« La pipistrelle se sert de l'éclairage urbain comme d'une aubaine pour attraper les insectes », explique Julie Pauwels. L'une des plus importantes colonies de France gîte d'ailleurs dans le quartier de l'Odéon, à Paris, sous un pont de la ceinture verte, une zone laissée en friche le long d'une ancienne voie de chemin de fer.

« Mais, en dehors des périodes de chasse, la colonie déteste que son gîte d'entrée ou ses déplacements soient éclairés. » Les lampadaires déciment de surcroît les populations d'insectes volants, qui, captivés par la lumière, s'épuisent à tourner en rond. La nourriture essentielle des chauves-souris est ainsi menacée. La solution envisagée pour que les différentes espèces se portent mieux consiste à créer des corridors noirs, c'est-à-dire des espaces laissés dans l’obscurité la nuit pour faciliter le déplacement des animaux.

L’équipe de recherche de Julie Pauwels cartographie les corridors écologiques existants. Ces derniers sont des espaces de végétation laissés en friche (trame verte) ou des cours d’eau (trame bleue) à la disposition des animaux. Leur idée : les associer à ces zones d'obscurité. La spécialiste a notamment travaillé sur un projet de ce type dans l'agglomération de Lille.

« De nombreux couloirs écologiques ont été définis en France, mais ne sont pas appliqués, déplore la chercheuse. À Paris, par exemple, une trame verte et bleue existe depuis plusieurs années, mais sa localisation n'a jamais été rendue publique. Même nous, spécialistes, ne savons pas où elles se situent !»

Le petit rhinolophe ou Rhinolophus hipposideros est une espèce de chauve-souris très peu fréquente en France. En 2016, la présence d'individus de cette espèce a pourtant été détectée dans le bois de Vincennes, près de Paris, grâce à un dispositif sonore installé par Vigi-Chiro, le groupe de suivi des chiroptères du Muséum national d'histoire naturelle. Fabien Claireau travaille, quant à lui, sur les chauves-souris fréquentant les abords des réseaux routiers. Pour aller chasser, les mammifères volants utilisent des repères dans le paysage : haies, cours d'eau, etc.

Les axes routiers constituent des obstacles aux déplacements de l’animal.

Résultat : les chauves-souris, désorientées, entrent en collision avec les voitures ou restent bloquées, ce qui réduit leur territoire de chasse et peut affecter la diversité génétique des espèces.

« Pour pallier ce problème, des chiroptéroducs ont été installés, explique le jeune chercheur. Il en existe aujourd'hui cinq en France métropolitaine : un aux abords de l'autoroute A65, en Nouvelle Aquitaine ; deux au niveau de l'A89, en Auvergne-Rhône-Alpes ; un près de l'A83, tout près de Niort ; et un dernier sur la D901, vers Beauvais, au nord de Paris. »

Les chiroptéroducs peuvent être des structures complexes, apparaissant comme de larges ponts en métal de forme cubique ou en U. Certains sont plus minimalistes, ressemblant à des panneaux de signalisation ou à un réseau de cordes associées à des boules en polystyrène. Avec leur système d'écholocation, les chauves-souris peuvent s’appuyer sur ces constructions placées en hauteur, ce qui leur permet de voler plus haut qu’avec un point de repère au sol. Elles franchissent ainsi la route en toute sécurité.

 « Malheureusement, mes recherches montrent que ces chiroptéroducs n'ont pas tous été placés aux bons endroits, affirme le biologiste. Deux d’entre eux se situent dans une zone boisée divisée en deux par une route. Dans ces cas de figure, 50 % des chauves-souris environ n'utilisent pas les structures. Un autre a été placé trop loin des repères habituels des chauves-souris. Résultat : elles ne l'empruntent pas du tout.

Seul celui de Niort, installé au niveau d'une haie rompue par l’autoroute, est devenu un lieu de traversée important. » Comme pour les corridors noirs, la meilleure option reste d'associer les chiroptéroducs aux corridors écologiques existants, qui constituent déjà des repères dans le paysage pour les chauves-souris.

« Dans l'idéal, il faudrait construire des passages souterrains, mais cela est trop contraignant dans le cadre de la modernisation des infrastructures », conclut-il. Trajectoire d'une chauve-souris en caméra thermique au-dessus d'un chiroptéroduc construit sur l'A83, près de Niort.

 Bref, du côté de la recherche, la solution miracle n'existe pas. Mais certaines initiatives sont à la portée de tous, comme l’installation de chiroptières. Ce sont de petits espaces laissés dans la toiture des bâtiments pour que les chauves-souris puissent y gîter. Autre option : les gîtes artificiels, placés sur les murs ou dans les arbres.

« Des Toulousains en ont disposés le long du canal du Midi pour lutter contre les moustiques tigres, assure Julie Pauwels. Pas sûr que ça marche, car ces moustiques sont plutôt diurnes ! » Autre idée : mener des actions de sensibilisation du grand public.

Les groupes de protection des chauves-souris sont très présents sur le territoire français. Ils se rendent chez les personnes, parfois hostiles et effrayées par la présence des chauves-souris chez elles. Leur mission : les convaincre de ne pas les chasser et même d’effectuer de petits aménagements pour éviter les désagréments, comme tendre des bâches plastiques au sol dans les greniers afin de recueillir urine et excrément.

« Ce dernier est d'ailleurs un fabuleux engrais, ajoute Fabien Claireau. Quant à moi, je vais me rendre ce soir dans un parc pour identifier des noctules communes. » Le réseau de surveillance des chauves-souris nantais, dont il est membre, indique aux services municipaux les arbres où gîtent les chiroptères. Ce qui permet d'éviter des hécatombes comme celle de Strasbourg.