Le saviez-vous⁉️

Le mot islandais pour Orque est « Háhyrningur » (qui se traduit par corne haute, en référence à leur grande nageoire dorsale).

La nageoire dorsale des orques, c’est la « quille » de l’orque. Elle lui permet de s’équilibrer, mais aussi de nager plus vite. Cet aileron est hydrodynamique et permet ainsi aux orques d'atteindre une vitesse de pointe de 65 km/h quand ils chassent leurs proies, alors que sa vitesse de croisière n'excède pas 15km/h.

Elle est faite de tissus conjonctifs sans muscle ni os, elle est flexible et sa forme serait « maniée » par l’environnement. Le milieu naturel et le milieu en captivité sont très différents, ce qui pourrait expliquer en partie cet affaissement.

Les orques sauvages passent plus de temps sous l’eau à la recherche de nourriture, alors que les orques captives passent la grande majorité de leur temps en surface, où se déroulent la plupart de leurs activités.

En surface, l’eau ne supporte plus la nageoire dorsale, alors qu’elle croît rapidement, et la gravité la fait courber.

Dans l’air, la nageoire dorsale est aussi exposée à de plus hautes températures, qui pourraient affaiblir le collagène de la nageoire.

La nageoire dorsale pourrait aussi s’affaisser sous l’effet d’une pression sanguine réduite, liée à une moins grande activité physique chez les orques en captivité. Après la poussée de croissance, le tissu conjonctif devient alors moins flexible et la nageoire garde cette forme pliée.Dans la nature, seul 1 % des orques ont leur nageoire dorsale courbée contre 80 % en captivité.

Note : Chez les mâles adultes, cette nageoire se dresse bien droite et peut atteindre 2 m de hauteur. Chez les femelles et les jeunes mâles, elle mesure moins d’un mètre, et elle falciforme (recourbée vers l'arrière). Derrière la nageoire dorsale, il y a une tache en forme de selle.

La forme de la nageoire dorsale et de cette tache, ainsi que les marques qu’elles portent, sont uniques à chaque spécimen d’orque.