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Publié à 16:56 par fandeloup Tags : france monde google gain animal amis mort nature sur
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Massacre des requins pour leurs ailerons : la Fondation 30 Millions d'Amis soutient l'Initiative Citoyenne Européenne « Stop Finning »

Si l'amputation à vif des requins est interdite dans les eaux européennes, la réglementation permet toutefois de sectionner les ailerons une fois au port afin de les exporter à l'étranger.

Avec 3500 tonnes d'ailerons exportées chaque année, l'Union européenne tire profit du massacre des requins, mettant en péril les écosystèmes marins au sein desquels ces poissons jouent pourtant un rôle majeur.

Pour renforcer la réglementation et mettre fin à ce commerce sordide, la Fondation 30 Millions d'Amis rejoint l'Initiative Citoyenne Européenne (ICE) « Stop Finning – Stop the Trade ». Objectif : réunir 1 million de signatures. 1,8 million.

C'est le nombre de requins bleus officiellement débarqués dans les ports en Espagne, estimé à partir des prises déclarées par les pêcheurs aux autorités... soit quelque 53.000 tonnes de carcasses en 2016. Alors que l'espèce est classée « quasi-menacée » au niveau européen sur la Liste Rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), sa capture a presque doublé en une quinzaine d'années rien que dans l'océan Atlantique. Des espèces plus proches de l'extinction sont aussi concernées, à l'instar du requin mako et de la maraîche, respectivement classés « en danger » et « vulnérable » sur la liste rouge mondiale.

Au total, entre 63 et 273 millions de requins sont tués chaque année dans le monde, selon l'UICN. Pour l'UE, la vente des ailerons de requins est un marché lucratif. Si leur chair est certes autorisée à la vente dans les pays de l'Union européenne – y compris en France où l'on en trouve régulièrement sur les étals des supermarchés – les requins sont davantage ciblés pour leurs ailerons, destinés à l'export vers les pays asiatiques... où leur « dégustation » sous forme de soupe est perçue comme un symbole de prestige.

Ainsi, l'UE exporte près de 3500 tonnes d'ailerons par an, pour une valeur totale d'environ 52 millions d'euros. Un marché lucratif, qui met en péril non seulement les squales, mais également les écosystèmes marins dans leur ensemble puisque ces prédateurs – au sommet des chaînes alimentaires – régulent les populations de proies et freinent la propagation d'épidémies parmi celles-ci en consommant les poissons malades.

Faire évoluer la réglementation Parmi les principaux progrès salués par les associations environnementales et de protection animale, l'amendement « Fins Naturally Attached » [ailerons naturellement attachés, NDLR] qui interdit depuis 2013 de couper les ailerons des requins directement à bord des navires dans l'espace maritime de l'UE. Cette réglementation vise à éviter la cruelle pratique de « l'amputation des ailerons » (finning en anglais), consistant à relâcher par-dessus bord les squales après leur avoir sectionné les nageoires à vif, les condamnant à une mort atroce en se vidant de leur sang une fois retournés dans l'eau.

Toutefois, si les ailerons doivent rester attachés « naturellement » à la carcasse de l'animal lorsque le navire est déchargé au port, rien n'empêche toutefois d'ôter par la suite les ailerons... pour les exporter. Une incohérence que cherche justement à combler l'Initiative Citoyenne Européenne (ICE) « Stop Finning – Stop the Trade », réclamant d'élargir la réglementation « Fins Naturally Attached » à l'exportation – ainsi qu'à l'importation et au transit – des requins et des raies :

« Ceci facilitera l'identification des requins et empêchera la dissimulation d'espèces commercialisées illégalement, explique Anne-Sophie Mouraud, chargée de campagne pour StopFinningEU. De plus, devoir commercialiser les requins entiers au lieu des seuls ailerons augmentera considérablement la complexité et les coûts, réduisant d'autant l'appât du gain. »

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