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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
Le marchand de sable était passé, Et malgré moi je restais éveillée. Je vis se pencher sur mon lit, Un ange tout blanc... Qui me dit... Je suis chargé d'être ton gardien ! Pour te donner force et soutien. Chasser les cauchemars de tes nuits, Ainsi que les méchants démons ennemis. Prendre ta main pour que tu ne tombes, Etre à tes côtés comme ton ombre. Près de toi marcher nuit et jour, Aimant, sans demander de retour. T'aider à surmonter tes malheurs, Etre le baume apaisant de ton coeur. Etoiler la route de ton destin, Pour t'apporter de gais lendemains. Mais craintes, enfin se sont dissipées. Et c'est sous son aile déployée, Que mon âme sereine s'est endormie, En compagnie de mon bel ange!
J' ai la fraîcheur d' une rivière, Et mes perles d' amour,dans un écrin de poussière.J' ai la lumière du soleil ,Le frisson de la fougère La rudesse de l' hiver , La douceur du miel La folie manifeste et la tristesse éphémère
S’arrêter un moment et sentir, Qu’il est peut être temps de s’arrêter de fuir, Il est temps de grandir, Penser qu’il est d’autres montagnes, Qu’on ne peut pas gravir qu’il faut laisser venir, Tu dois laisser venir
Ne pas regarder en arrière, Laisser tomber les armes le vent et la poussière, Avoir de l’ amour dans le creux de ses mains, Et donner toute sa confiance au destin, Partir en se forçant à croire, Qu’ailleurs c’ est beaucoup mieux qu’ailleurs c’est merveilleux, Qu’il suffit de vouloir le faire comme ça , Son histoire pour tout simple bagage, Tout laisser tout quitter pour un autre rivage, Un autre paysage.
Tout le monde rêve d'un Idéal Un Eden, un Bonheur fatal Mais la vie... Tout le monde voudrait le Soleil Nos pensées tournées vers le ciel Mais la vie... Les saisons passent Il faut apprendre Avec elles à renaître De nos cendres Le jour se lève La vie avance
L'amitié est une fleur à cinq *pétales* - L'écoute - La sincérité - La sympathie - La générosité - La compréhension"
Le Routier et le petit Garçon.... Je ne crois pas qu'on se connaisse, vous et moi. Mais je suis à peu près certains qu'on a bien du se rencontrer. Quelque part sur la route, dans un pays quelconque, Vous au volant de votre voiture, Moi dans la cabine de mon semi-remorque. Oui je suis routier, routier international. J'aime l'aventure et j'ai roulé ma bosse au quatre coins du monde. J'en ai passé des frontières, Et bouffé des kilomètres de poussières, de boue ou de neige À cette époque-là, je faisais la ligne sur les routes de Californie. C'est là que m'est arrivée cette étrange histoire. Je venais de loin, je conduisais depuis trop longtemps, Et la fatigue commençait de se faire sentir. J'hésitais à réveiller le copain qui dormait dans la couchette, Pour me tenir compagnie, j'avais branché le radio-téléphone de bord, Le mobilophone comme on l'appelle aux États-Unis. C'est un appareil qui nous permet, à nous autres les routiers, De garder le contact et de nous entraider en cas de coup dur. Je venais à peine d'enclencher le canal 27 de la CBR, Qui est notre fréquence habituelle, Lorsque j'entendis, à travers la friture des ondes courtes, Une petite voix lointaine qui parlait. Une petite voix d'enfant qui appelait. - Allô, Allô, les routiers, ici Teddy, TeddyBear, m'entendez-vous ? Ici Teddy, répondez-moi. Je basculai l'inverseur sur émission et questionnai à mon tour. - Allô, AllôTeddyici la route. D'où appelles-tu ? Que veux-tu ? La voix du gamin répondit, un peu plus proche. - Ici Teddy, j'appelle les routiers. - Je t'entends, Teddy. Que veux-tu ? - Je suis tout seul, je m'ennuie, Et je voudrais parler un peu avec vous. Je vous appelle avec le radio-téléphone de mon papa. Cet été nous avons eu un très grave accident, Et je suis toujours dans mon lit. Le docteur dit que je pourrais remarcher un jour, Mais que ce sera sûrement très long. J'habite une maison tout près de l'autoroute. Je suis souvent seul le soir, Car maman est serveuse dans un hôtel, pour nous faire vivre. J'ai perdu mon papa dans l'accident qui a détruit son camion, Et qui m'a cloué au lit. Il m'emmenait de temps en temps pour des petites courses. Et maintenant il ne vient plus jamais de routiers par ici. Alors j'essaye de vous accrocher avec le radio-téléphone qui nous reste, Pour vous parler un petit peu, quand vous passez sur l'autoroute. Je ne suis pas une fillette, mais il me sembla soudain Que mes yeux se brouillaient, que j'y voyais moins bien. J'arrêtais le moteur au premier embranchement venu, Et je sortis ma carte. - Dis-moi, Teddy, où habites-tu exactement ? Le petit me situa sa maison. J'avais de l'avance sur l'horaire, je remis en marche Et je sortis de l'autoroute. Bien que j'aie foncé pour arriver chez lui, Je n'étais pourtant pas le premier. Bon sang, six énormes bahuts m'y attendaient. Six copains avaient entendu notre conversation Et m'avaient devancé, d'autres arrivaient encore. Je réveillais mon coéquipier qui n'en croyait pas ses yeux. On est tous entré, on a sorti Teddy de son petit lit, Et se fut vraiment la fête Chacun voulait le porter, l'asseoir derrière son volant, le cajoler. Le gosse rayonnait. On lui donna un tas de bricoles qu'on avait dans nos cabines, Et puis il fallut bien penser à repartir. Je le remis dans son lit, après l'avoir embrassé une dernière fois. Je grimpais sur mon siége et je tirais le démarreur. J'ai vu plus d'un dur qui détournaient la tête. On lui promit que chaque fois que l'on passerait sur l'autoroute, On klaxonnerait d'une certaine manière afin qu'il nous entende. On se quitta enfin Je n'avais pas fait trois kilomètres que le mobilophone crépitait à nouveau. C'était une autre voix, une voix émue de femme et elle disait : - Allô les routiers, ici la maman de Teddy,merci les gars, vous êtes, vous êtes de braves types. Bonne route et que Dieu vous protége. Je n'ai pas pu répondre un seul mot, J'ai coupé le radio-téléphone et alors seulement j'ai chialé, Oui. Chialé comme un vrai môme.
Interprete : Jacques Hourdeaux