Dijonnais célèbres [modifier]
Politiques
Le duc de Bourgogne Charles le Téméraire au XVe siècle.Jean sans Peur (1371-1419), duc de Bourgogne de 1404 à 1419 ;
Philippe le Bon (1396-1467), duc de Bourgogne de 1419 à 1467 ;
Charles le Téméraire (1433-1477), duc de Bourgogne de 1467 à 1477 ;
Charles Gravier, comte de Vergennes (1719-1787), homme d'État, secrétaire d'État aux affaires étrangères sous Louis XVI ;
Louis-Bernard Guyton-Morveau (1737-1816), chimiste et homme politique sous la Révolution ;
Claude-Michel Larché (1748-1829), magistrat et homme politique français des XVIIIe et XIXe siècles ;
Théophile Berlier (1761-1844), magistrat et homme politique français des XVIIIe et XIXe siècles ;
Le chanoine Kir (1876-1968), maire de Dijon de 1945 à 1968. Il est né et repose à Alise-Sainte-Reine. Issu d'une famille d'origine alsacienne, il a marqué l'histoire dijonnaise de sa forte personnalité ;
Gaston Gérard (1878-1969), homme politique ;
Robert Poujade (Moulins, 1928), maire de Dijon de 1971 à 2001 et ministre de l'Environnement ;
François Rebsamen (1951), maire de Dijon depuis 2001 ;
Jacques Gérault (1951), préfet de la région Rhône-Alpes et ancien directeur de cabinet du ministre de l'intérieur ;
Voir aussi la liste des maires de Dijon.
Religieux
Bernard de Clairvaux (1090-1153), saint Bernard, moine fondateur de l'ordre cistercien de Clairvaux. Il est né à Fontaine-lès-Dijon, dont son père était seigneur ;
Jeanne-Françoise Frémyot, dite Jeanne de Chantal (1572-1641), fondatrice de l'ordre de la Visitation ;
Jacques-Bénigne Bossuet (1627-1704), écrivain et orateur sacré, évêque de Meaux (dit « L'aigle de Meaux »), né dans une maison de l'actuelle place Bossuet.
Littérateurs et philosophes
Paul Cunisset-Carnot (1849-1919): écrivain et homme de justice et politique Dijonais
Étienne Tabourot, dit « Tabourot des Accords » (1549-1590) : poète et homme de lettres ;
Jacques-Bénigne Bossuet (1627-1704) : écrivain et homme d'église, évêque de Meaux, né à Dijon ;
Gabrielle Suchon (1632-1703) : philosophe et moraliste ;
Bernard de La Monnoye (1641-1728) : poète et homme de lettres, né rue du Bourg ;
Hilaire de Longepierre (1659-1721) : auteur dramatique ;
Jean Bouhier (1673-1746) : jurisconsulte et écrivain ;
Prosper Jolyot de Crébillon (1674-1762) : auteur dramatique ;
Alexis Piron (1689-1773) : auteur dramatique et poète, né rue Piron ;
Charles de Brosses (1709-1777) : parlementaire et homme de lettres ;
Charles-Marie Fevret de Fontette, dit Fontette (1710-1772) : historien et bibliophile ;
André-Robert Andréa de Nerciat (1739-1800) : écrivain libertin;
Jean-Baptiste Radet (1752-1830) : vaudevilliste ;
Aloysius Bertrand (1807-1841) : poète ;
Stéphen Liégeard (1830-1925) : écrivain, avocat, sous-préfet, créateur du terme Côte d'Azur ;
Maurice Blondel (1861-1949) : philosophe ;
Henri Vincenot (1912-1985) : écrivain ;
Guy Chambelland (1927-1996): poète et éditeur de poésie;
Chantal Gevrey (1942) : écrivain ;
Camille Laurens (1957) : écrivain.
Artistes
Architectes :
Jean-Baptiste Mathey (1630–1696) ;
Jacques Cellerier (1742-1814).
Peintres :
Jean-Baptiste Lallemand (1716-1803) ;
Charles Balthazar Julien Fevret de Saint-Memin (1770-1852) portraitiste au physionotrace ;
Claude Hoin (1750-1817) ;
Paul Jourdy (1805-1856) ;
Alphonse Legros (1837-1911) ;
André Claudot (1892-1982) ;
Jean Bertholle (1909-1996) ;
Maurice Boitel (1919-2007) ;
Yan Pei-Ming (né en 1960 à Shanghai) vit à Dijon depuis 1980.
Sculpteurs :
François Rude (1784-1855) ;
François Jouffroy (1806-1882) ;
Mathurin Moreau (1822-1912) ;
Georges Diebolt (1816-1861), qui a sculpté au pont de l'Alma à Paris, le Zouave et le Grenadier, cette dernière statue ayant été transportée à Dijon, au bord du lac Kir ;
Auguste Moreau (1834-1917) ;
Hippolyte Moreau (1832-?), sculpteur français.
Acteurs :
Jean-Pierre Marielle (1932) ;
Françoise Michaud (1960) ;
Claude Jade (1948-2006) ;
Marlène Jobert (1940);
Philippe Chevallier (1956), humoriste.
Catherine Wilkening (1963) ;
Edwige Feuillère (1907-1998);
Jocelyn Quivrin (1979-2009).
Musiciens :
Basile Leroux
Jean-Philippe Rameau (1683-1764), compositeur, organiste, théoricien et claveciniste, né rue Vaillant ;
Yves Jamait (né en 1961), chanteur, auteur, compositeur de variété française. Rend hommage à Dijon dans la chanson du même nom ;
Damien Saez, chanteur, compositeur de rock et chanson française. Il a passé une grande partie de sa jeunesse à Dijon. Le titre J'veux m'en aller serait inspiré par le Lycée Carnot[réf. nécessaire] ;
Vitalic (alias Pascal Arbez), artiste de musique électronique ;
Hubert-Félix Thiéfaine, auteur-compositeur-interprète de rock et chanson française, gravite depuis les années 1980 entre le Jura et la capitale bourguignonne et les bureaux de ses sociétés de production et management sont basés à Dijon.
Scientifiques
Gustave Eiffel (1832-1923).
François Chaussier : XVIIIe siècle célèbre médecin ;
Claude Navier : XVIIIe siècle ingénieur et physicien ;
Jean-Baptiste Courtois : XVIIIe siècle chimiste ;
Bernard Courtois : XIXe siècle chimiste qui découvrit la morphine et l'iode ;
Gustave Eiffel : XIXe siècle ingénieur et industriel métallurgiste ;
Pierre Clerget : XIXe siècle pionnier de l'aviation ;
Henry Darcy : XIXe siècle hydraulicien ;
Henri Bazin : XIXe siècle hydraulicien ;
Félix Billet : XIXe siècle doyen de la faculté des sciences ;
Hippolyte Fontaine : XIXe siècle industriel et inventeur avec Zénobe Gramme de la dynamo ;
Jules Richard : XIXe siècle, professeur au lycée de Dijon, auteur du paradoxe du même nom (1905) en théorie des ensembles.
Gaspard Monge : inventeur de la géométrie descriptive
Pierre Morland 1768-1837 médecin et chirrurgien militaire sous le 1er Empire, membre perpéruel de l' académie des sciences de Dijon, plaque en sa mémoire au N° 5 de l'actuelle rue des Forges, grand père de Pierre Perrenet.
Militaires
Jean-Baptiste Vaillant (1790-1872), ministre, maréchal de Napoléon III;
Albin Roussin (1781-1854), amiral, ministre de la marine, sénateur.
François Thurot (1727-1760), corsaire.
Sportifs
Matthieu Aubry : joueur de tennis ;
Jean-Marc Boivin : alpiniste français ;
Stéphanie Bouvier : patineuse de vitesse, championne d'Europe 2007 ;
Anne-Caroline Chausson : championne de VTT, médaille d'or aux Jeux Olympiques de Pékin (2008) ;
Marine Debauve : gymnastique artistique, championne d'Europe 2005 ;
Assia El Hannouni : athlète handisport (1981) ;
Jérôme Golmard : joueur de tennis ;
Bruno Loscos : patineur de vitesse, champion d'Europe 2001, 5e aux Jeux Olympiques de Salt Lake City (2002) ;
Cyrille Maret : champion du monde junior (2006) et champion d'Europe cadet de Judo ;
Sophie Moniotte et Pascal Lavanchy : danse sur glace ;
Antoine Pereira : joueur de football ;
Philippe Raymond : marathonien ;
Virginie Razzano : joueuse de tennis ;
Véronique Rolland-Pecqueux : championne du Monde 2003 ;
Christophe Mougeot : Champion de France de Rugby 1991 et ex joueur de l'équipe de France de Rugby ;
Médias
Denis Brogniart : journaliste sportif sur TF1. Présentateur de Koh-Lanta et de Formule 1 ;
Simon Astier : acteur et scénariste ;
Alban Lenoir : acteur et scénariste ;
Alain Bernardin (1916-1994): fondateur du Crazy Horse, célèbre cabaret parisien ;
Laurent Grivel : auteur, parolier, scénariste. Instigateur du projet de chaîne bourguignonne touristique par satellite TR7. Ancien membre du groupe Les Abonnés, il a été dans le courant des années 1980 (85 et 86) le boyfriend d'une célèbre chanteuse française.
Gérard Courant (1951 - ), cinéaste né à Lyon. À vécu à Dijon de 1960 à 1975, est l'inventeur
Dijon aurait été surnommée la « ville aux cent clochers » par Henri IV ou François Ier. En effet, les édifices religieux, témoins d'un passé religieux et architectural, ponctuent le centre ville.
Le palais des ducs et des États de Bourgogne abrite aujourd'hui le musée des Beaux-Arts et la mairie. Face au palais s'étend la place de la Libération en forme d'hémicycle, conçue par Jules Hardouin-Mansart en 1680. Les pavés ont été retirés en 2008 et la place accueille aujourd'hui des jets d'eau et de lumière mettant en valeur son architecture. Le palais témoigne du passé de Dijon sous les ducs. Il comprend : la tour de Bar, ancienne tour de Brancion construite par Philippe le Hardi en 1365 ; les cuisines ducales, construites par Philippe le Bon en 1433 ; la tour Philippe le Bon, initialement tour de la Terrasse, qui date de 1455, qui servait de tour de guet et d’habitation, et qui compte 316 marches.
La cathédrale Saint-Bénigne, construite aux XIIIe et XIVe siècles, abrite dans sa crypte, seul vestige d'une rotonde romane détruite en 1792, les vestiges du tombeau du martyr éponyme, évangélisateur de la Bourgogne. L'édifice, autrefois abbatiale, était entouré de bâtiments dont subsiste l'ancien dortoir des Bénédictins, où se trouve maintenant le musée archéologique.
L'église Saint-Philibert de Dijon, aujourd'hui en très mauvais état structurel et interdite à la visite, est située à quelques pas au sud-est de la cathédrale Saint-Bénigne. Elle est reconnaissable par son clocher en pierre.
L'église Notre-Dame, du XIIIe siècle, chef-d'œuvre du gothique bourguignon, est unique dans l'architecture gothique française. Elle abrite la statue de Notre-Dame de Bon-Espoir. Sa façade occidentale est ornée de nombreuses gargouilles décoratives restituées au XIXe siècle par sept sculpteurs parisiens. L'amorce de sa tour sud supporte le Jacquemart, horloge à quatre automates[109]. La chapelle de l'Assomption toute proche s'orne de l'Assomption de Jean Dubois, mais n'est pas ouverte au public. Les Dijonnais ont coutume de caresser la chouette sculptée sur le contrefort d'une chapelle de Notre-Dame. Selon la légende, une caresse de la main gauche, côté cœur, porterait bonheur à qui la touche.
La maison Millière et l'hôtel de Vogüe s'élèvent derrière l'église, rue de la Chouette.
L'église Saint-Étienne de Dijon est le plus ancien lieu de culte du castrum dijonnais. D'abord église romane (les fondations sont encore visibles), abbaye de chanoines réguliers au Moyen Âge, cathédrale en 1731, désaffectée à la Révolution, elle a abrité jusqu'en 2007 la chambre de commerce. Le musée Rude occupe toujours le chœur, mais pour encore peu de temps. En effet, le musée des Beaux-Arts faisant l'objet de travaux importants et d'une restructuration, la conservation et les services administratifs de ce musée, après travaux, doivent s'installer dans cet édifice.
L'église Saint-Jean, qui date du IVe siècle, a été reconstruite en 1448, en gothique flamboyant.
La chapelle de l'hospice de la charité possède un autel à dais de présentation qui est une composition baroque en bois doré due au sculpteur Jehan Maitrier.
Le couvent des Carmélites est le premier monastère de femmes à Dijon et date de 1608.
De l'ancienne Chartreuse de Champmol, sur le site de laquelle est aujourd'hui construit un hôpital psychiatrique, subsistent le puits de Moïse, sculpté par Claus Sluter à la fin du XIVe siècle, et le portail de la chapelle.
Le palais de justice a été construit à la fin du XVe et au début du XVIe siècle pour abriter le parlement ; il est toujours le siège de tribunaux. Le charpentier Antoine Galley en a bâti le plafond en 1522 alors que la grande porte est de l'artiste Hugues Sambin.
La porte Guillaume, située place Darcy, s'élève à l'emplacement d'une porte fortifiée des remparts de la ville. Elle fut érigée en 1788 par Caristie en l'honneur du prince de Condé. Elle est parfois nommée « Arc de Triomphe dijonnais », en raison de sa situation au sommet de la Rue de la Liberté, appelée « Champs-Élysées Dijonnais » en référence à son caractère commerçant, comme la célèbre avenue parisienne.
Un vestige du castrum rue BerlierLes remparts de Dijon ont laissé malheureusement peu de traces : la voie ferrée passe sur l'ancien rempart dit « de la Miséricorde ». Rue de l'Hôpital, il subsiste des vestiges du bastion de Guise, qui constituait l'angle sud-ouest du rempart ; rue de Tivoli et rue Berlier, deux pans de murs sont également encore préservés. Un panneau a été mis en place rue Vaillant, signalant la fin de l'ancien Castrum dijonnais.
L'église du Sacré-Cœur de Dijon date quant à elle des années 1930.
Les toits bourguignons sont également des éléments du patrimoine culturel de Dijon. Composés de tuiles vernissées multicolores disposées selon des motifs géométriques, ils se découvrent sur quelques bâtiments du centre ville comme l'hôtel de Vogüé, la maison Aubriot, la cathédrale Saint-Bénigne…
Les méridiennes, indiquant le midi solaire vrai, sont mises en valeur. L'une se trouve rue de la Liberté, une autre sur la façade du palais des ducs, une troisième à l'intérieur de la tour Philippe le Bon. On peut observer le midi solaire vrai sur ces méridiennes aux heures légales données par le tableau ci-dessous[110] :