Fandeloup

Celui qui ne cesse jamais d'errer, celui qui ne cesse de suivre les chemins de glace, comme un ange tranquille survolant le feu menaçant... les flammes caressent nos pieds, elles réchauffent déjà la banquise... dis-moi ange en perdition la mélodie silencieuse de ton univers se taira-t-elle un jour pour laisser place à une terre hostile à ta majesté... Tu es une espèce protégée qui en fait ne l'est pas, un totem infiltré de poisons distillés dans les profondeurs océaniques... Plus tard, la glace se teindra de cendres poussiéreuses et nous boirons à ton souvenir, à ta belle image si forte et égale à une nature splendide....

COLORIAGE

Un regard des hauteurs, le regard du mystère, le regard traversant, le regard du loup.... Le Loup souvent décrit comme le bouclier du mal, toujours semblables aux sorcières dans les histoires, pourtant... L'animal est sauvage, certes, son univers suffit à alimenter les peurs, le loup a sa forêt, comme le requin a son océan. Ici il est compté, ailleurs il est nuisible et chassé comme tel, pourtant... Il ne pense qu'à sa survie et celle de sa meute comme tout autre espèce animal, alors.... pourquoi ? La nzture nous offre sa magie, le loup en est son image. Il est facile d'haïr ce qu'on ne connait pas... Et bien détestons le, oublions le et laissons le vivre en paix loin de nous.... jusqu'à ce qu'on ne le permette plus, car pour nous tout est sans limite. Le pouvoir est entre nos mains, et dans le creux de nos mains nous détenons la vie du loup et autres animaux en voie de disparition.... soit, je prie car moi je suis fou de toi, n'en déplaise au monde des hommes, sans toi mon esprit serait fermé aux grand espaces et au rêve de ta prochaine rencontre... merci d'exister encore. Aucun texte alternatif disponible.

Donnons-nous des ailes... Et gardons les yeux ouverts comme des soleils, dont les rayons explosent comme autant d'idées inconcevables par le raisonnable.

Une beauté forte et fragile, une figure splendide plantée dans l'espace sauvage, je me lasse pas de te regarder.

Au cimetière de mes amours je ne t'ai pas vu pleurer avec moi... Mes rêves à genou ont cessé de se battre... Faut-il croire que la marche est plus facile le ♥ vide, mais un ♥ vide n'est-il pas plus lourd... Lourd de sens et de non-sens... Un ♥ désarticulé dans un corps de marionnette... Je ne suis plus qu'un pantin, j'ai perdu mon abris... Celui que tu m'avais enfin donné... Et repris... Tu m'offrais des bouquets de délices, les silences me parlaient, me racontaient l'ivresse et la chaleur, j'oubliais que j'avais froid... Une addition si magique auquelle maintenant je ne peux me soustraire... N'aie-je pas assez donné pour te mériter, faut-il que j'hurle ton nom... FAUT-IL QUE J'HURLE TON NOM !!!! HÉ BONHEUR !!!! .... Le Bonheur... Peu importe... Dans ma main j'ai une étoile... Tu détournes le regard mais je sais que tu me vois... Je sais... Je sais que derrière ma porte... Je sais que tu es là...

Et voilà que la moitié de ma vie s'est écoulée avec le même chant dans mon esprit, comme un cœur qui bat, un acharnement de la vie..., l'appel du loup. Le messager de la Terre nous donne le fond de sa pensée, âmes sensibles ne vous abstenaient pas, le mal est ainsi frappé, et ainsi va le temps... nul perfection dans la vie, la sagesse grandira en moi, j'aimerais plus que jamais mes enfants, ma maison sera un havre de paix, je dirais tout ce que j'ai appris à qui voudra l'entendre, la nature restera figée dans un spectacle merveilleux et époustouflant, puisse-t-il en être ainsi... à mon dernier souffle le miracle perdurera dans mon esprit, il y résonnera le hurlement du loup, l'écho incessant du monde sauvage, un souffle frais sur les ardeurs du mal, ainsi nul brûlure dans l'éternité, juste la grandeur d'une vie passée pleine d'envie de détermination, d'équilibre et de sérénité.

Une beauté forte et fragile, une figure splendide plantée dans l'espace sauvage, je me lasse pas de te regarder... comment puis-je te dire que je t'aime en face, ton regard est ailleurs... vois- tu ton avenir ... L'horloge tourne et se détourne de l'horizon, retour en arrière du temps où en ces lieux tu n'étais plus, aujourd'hui ta renaissance est incertaine, une menace haineuse, sinueuse s'approche de toi, ta liberté contre l'incompréhension de ce monde.

Je me souviens... Je me souviens de ces rêves, je me souviens de ces rêves qui ne sont plus que des cauchemars, des illusions piétinées, et piétinées... L'irréel subtil des fleurs sentimentales s'adonne aux joies du mal... Et encore un siècle des lumières où tant vive dans l'ombre, un siècle des lumières où tant erre dans l'ombre, l'espérance est en deuil, cherche une issue... Et moi... Je voudrais toujours être ailleurs... J'en appelle à mes Dieux, mes Dieux libres, dispersez mes cendres d'espoir, faîtes voler en éclat mes tourments, inondez mes iris d'envolées comme des armes triomphantes contre ces chutes inévitables, emprisonnez moi dans votre toile que je crame aux premières lueurs avec tout ce malheur qui me colle à la peau... Je m'inventerais une vie en vous..; Laissez-moi devenir votre âme, laissez-moi devenir votre âme... Juste témoin d'un voyage sans fin, juste témoin d'une vie qui s'échappe vers un monde libre et sauvage

Le vent ne le sait pas, mais je hurlerai tout bas ce que l'on ne me rend pas,

Le vent ne le sait pas mais j'ai vécu des saisons obscures, des ciels sans ombres a convoiter des espaces purs, caché dans la pénombre...

Le vent ne le sait pas Mais l'orage trouble ici-bas dans mes entrailles, dans l'iris sacré de ma vie, derrière ces portes, file l'ennui...

Le vent ne le sait pas mais dans mon esprit il a semé, terreur, vide, mépris, des colères apaisées et infinies...

Le vent ne le sait pas mais que ne donnerai-je pas pour une brise légère, une bulle d'atmosphère