Fandeloup

Ferme chaumière Normande ...

J'ai vu danser la mer, j'ai voulu m'y noyer, comme on noie ses regrets .J'ai lu dans ton regard , des millions de promesses. J'ai adoré ta voix qui pleurait de tendresse .J'ai tout perdu de toi, clown triste et . Ton coeur s'est envolé mais je garde ton âme dans mes rêves assombris par trop de lassitude, apparaissent par bribes de vagues certitudes; Ne fuyez pas , pas encore, mes souvenirs heureux! Je vous tiens en mon coeur , c'est si bon et si peu. L'eau salée de mes pleurs , ruisseau silencieux berce notre histoire, aux rives de tes yeux vert.

On ne revient jamais de ces terres lointaines, elle demeurent là en nous échouées pour toujours

Il est parti un jour de septembre,c'était la plus ignoble farce qui se jouait ce jour blême. Pas de trois- mâts, pas de voilier, mais mille larmes au fond de mes yeux, cette douleur qui vient heurter mon pauvre coeur si malheureux, il est parti, en emportant dans son voyage tous les câlins , les mots d'amour auxquels je rêvais. Une croix blanche, un coin de terre, sous les montagnes ensanglantée seul héritage de mon amour

Cette lassitude froide sur ma vie sans certitudes comme je m'ennuie

J'ai souvenir de toi, de promesses de bonheur, de sommeils dorés, vertiges du petit jour . J'enlaçais ton corps , respirant ton odeur. Et tu m'aimais, je crois, calme et serein. Aujourd'hui une mansarde se déchire sous la peine et se change en tombeau, tout près de l'agonie.

J'aurais voulu pour dix mille ans que tous les hommes viennent vers moi , voyages d'amour aux rêves d'enfant , figer mon âme rien qu'une fois .

Un matin , sous un ciel voilé je partirai, sur un vieil arbre mort le plus beau des vaisseaux,

S' imprégner de la terre aux senteurs épicées

La pluie à cessé de tomber, mes yeux s'ouvrent sur un jardin meurtri, je dérive à pas lents, regard délavé au soleil d'un jour à l'agonie. Et je vois l'oiseau , sur la branche posé, compagnon de mes jours aux tristesses extrémes et ses ailes qui pleurent sous ce ciel fatigué ,ajoutent à la grisaille de mon ♥ en bohème. Va lui dire , je t'en prie , toi qui es mon ami , va lui dire que je l'aime et que je meurs de lui, va lui dire les sanglots qui hantent mes nuits .Survole les montagnes , plaines et vallées et dépose sur sa vie les regrets de mon âme, bats toi contre le vent et réchauffe son ♥ de ma dernière flamme ! Toi qui sais mes misères, mes tragédies nocturnes, dis- lui bien que je l'aime, que je l'aimerai toujours ; Conte lui mes chimères aux pâles rayons de lune, inconsolable peine d'un merveilleux amour !