Fandeloup

Et si c'était ça, le bonheur, pas même un rêve, pas même une promesse, juste l'instant.

Il y a des jours, on est si heureux, on devrait en faire des jours fériés.

J’aime les gens qui sourient pour un rien… Prenez Audrey Hepburn, la simple coupe d’une mèche de cheveux, dans une petite chambre d’hôtel sur la 5ème Avenue à NY en 1961 à 14h18 , suffit à lui donner un petit air de femme radieuse, rieuse, heureuse et peut-être amoureuse

Le papillon du sentiment n’éclot que sous le rayon de la bienveillance et dans l'atmosphère vivifiante de la sympathie. Soyons plutôt naïfs qu'ironiques dans l'intérêt de notre bonheur et du bonheur des autres, et ne tuons pas, sous la froideur piquante de la moquerie, la chrysalide qui demande à s'ouvrir.

J’appartiens aux silencieux. Les non bavards, les discrets, les exilés. J’ai la pensée torrent et le discours avare. J’avale les mots. Quand ils sortent, ils sont souvent sur une page. Quand ils ne sortent pas, ils construisent des pays, refont le monde, réinventent le passé. Ma bouche me nourrit moi-même plutôt que les autres. De nourriture, d’eau ou de baisers.  Le discours est d’abord intérieur. Les silencieux sont nombreux, à se terrer dans les recoins de leur esprit. Mais on ne les entend pas. C’est difficile d’attirer l’attention. C’est difficile de se faire une place quand on ne pèse que trois mots par jour. On se demande souvent s’il faut parler, même si on n’est pas fait pour ça. S’il faut se forcer. Si se taire n’est pas choisir la facilité. Si refuser d’ouvrir la bouche n’est pas risquer d’être catégorisé de peureux, lâche, paresseux, sans-effort. Alors on essaie. On prend une grosse voix, on introduit un rire par le larynx, on parle du temps qu’il fait, on copie des répliques toutes faites. On évoque des choses banales, on reste en surface. En surface. Parce que ce n’est pas notre manière de laisser les choses nous pénétrer. On a eu du mal à le concevoir ça. On a essayé, des années durant, avec des personnes différentes. Ça n’a jamais marché. On s’est trouvé bizarre. Marginal. En dehors. Mais on a fini par comprendre. Comprendre que le silence est aussi une façon de communiquer, même si elle est plus difficile à entendre et plus lente à prendre racine. Et depuis, on se tait.

Combien de douleurs un seul et même corps peut-il subir, endurer, accepter ?

Pourriez-vous apporter le café jusqu'à mes lèvres?

Oui le temps est capricieux, mais ma journée s'annonce rayonnante

Acet instant précis, je compris tout le sens de l’expression « Tomber du lit ». Ce sentiment à la fois de lourdeur et de légèreté. J’étais à l’eden de mes rêves, vertige de mes phantasmes. je n’arrivais pas à garder les yeux ouverts, je vivais l’instant présent comme un gif animé

Alors c’est ça, les gens viennent dans ta vie, te font vivre plein de trucs et se cassent en te laissant avec un millier de sentiments...