Fandeloup

A TOUS

Chaque journée est un élan qui trouve l'histoire.

L’automne

J’aime voir les feuilles des arbres se décolorer. Elles passent du jaune à l’orange foncé, puis le marron arrive pour enfin se détacher. Elles tombent et un souffle de vent. Pour elles, se transforme en ouragan. Elles dansent dans la ronde des grands et ceci une seule fois par an. Ensuite, j’admire les écureuils jouant au milieu des feuilles. Ils remplissent leurs joues de noix ,de glands ou de pois. Ils sautent de branches en branches tel un acrobate du dimanche .Ils virevoltent dans les airs sans jamais toucher terre. Les champs sont labourés et on peut voir se promener la biche et son bébé. Les derniers fruits trop mûrs tombent pour que la nature au printemps prochain reprenne son cycle si ancien. L’automne a de si merveilleux pour celui qui ouvre les yeuxqQue rien n’est jamais fini car c’est l’une des plus belles saisons .Celle ou la nature renouvelle ses générations.

                                                 Poussin

Je suis le petit de tout oiseau.Je suis la douceur et le beau. Ma vie commence tout doucement et finit en parcours du combattant. Je dois être couvé jour et nuit c’est comme ça que je grandis. Puis enfin vient le jour tant désiré ou ma coquille je dois casser. Enfin à moi le monde et ses merveilles. La lumière et le soleil. Je grandirai prés de ma mère accompagné par mes sœurs et mes frères en grattant le sol, en me roulant dans la terre. Mais cela, c’est quand on croit au paradis .Quand on croit naître dans un monde de gentils. Car je vais surement naître dans un couvoir et je n’aurai aucun espoir. Que je sois mâle ou bien femelle .La vie qu’on me réserve sera cruelle. Si je suis du sexe féminin j’aurai un triste destin. Je serai une poule pondeuse . Enfermée et malheureuse qui mourra au bout de deux ans n’étant plus assez productive,n’étant plus assez compétitive pour vous rapporter de l’argent. Si je suis du sexe masculin. Horrible sera mon destin. A peine éclos, à peine né je serai soit gazé, soit broyé Sans aucune chance de m’échapper. Vous nous considérez tellement comme des aliments Que je serai sûrement broyé vivant, sans tenir compte de mes sentiments. Voyez nous comme des êtres vivants .Non des marchandises à prix coutant. Comme vous, nous voulons être aimés et vivre. Et non être tués et souffrir. Vous seuls pouvez inverser cette situation .Il vous faut juste de la compassion.

Incohérences...

Tant de souffrance, d'incohérences, celles qui transpercent, par tant d'absence, tant de douleurs, violente le coeur, comme un printemps qui vit sans fleurs.

Incertitudes, qui se bousculent, au jour d' l'automne, en préambule, ce coeur qui pleure, au fil des heures, souffrant d'incertitudes douleurs, tremble et suffoque car il a peur

                                    Les chasseurs.

A toi mon petit animal, a toi dont je viens de voir la photo qui fait mal. Tu étais là dans ce bois à courir. Tu étais là à juste vouloir continuer à vivre. Inconscient du danger qui te guettait,tu flânais tranquillement sous les genêts. Que tu sois cerf, renard ou chevreuil sanglier, faisan ou bouvreuil, furet, bécasse ou blaireau ou n’importe quel passereau,ta vie pour eux n’a aucun prix, lorsqu’ils te voient au bout de leur fusil. Ils se sentent heureux et forts quand ils donnent la mort. Ils se disent régulateurs pour mieux commettre leurs horreurs, car cela ne les dérange pas d’abattre une mère qui vient de mettre bas. Moi je dirais plutôt que ce sont des tueurs tous ces hommes que l’on nomme chasseurs. D’ailleurs quand j’y réfléchis bien ont-ils encore le droit de s’appeler humains ? Pour moi, ce ne sont que des assassins. J’aimerai tellement si je le pouvais éradiquer tous ces hommes mauvais. Mais la chasse est soi-disant une tradition .Un plaisir, une passion qui malheureusement pour vous mes chers amis risque de durer encore des décennies.

Comme une brume, tu viens me caresser la joue. Une voix douce me rassure et me murmure de tendres mots pour sauver mon coeur brisé. "Maman, je t'en supplie, sèche tes larmes, apaise tes folles pensées nocturnes et surtout n'oublie pas que dans mon petit corps fragile mon grand coeur bat pour toi.

À mes enfants, à ma raison de vivre

                                     Le cochon

S’il y a un animal qui n’a plus de considération c’est bien, il me semble le cochon. Nous avons été tellement formatés que lui ,sa femme et ses petits nous ne le voyons plus comme des êtres vivants mais juste comme des aliments.

Ne dit-on pas que tout est bon dans le cochon

Que ce soit du pâté ou du saucisson

Des côtes ou du jambon.

Moi, je le plains cet animal .Lui a qui on fait tellement de mal. Nous ne pensons qu’à le manger. Quand lui ne demande qu’à être aimé. Pour la plupart d’entre eux jamais ils ne verront les cieux. Ils seront enfermés dans des hangars ,dans la saleté, le froid et le noir. Ils subiront tellement de supplices juste pour satisfaire votre égoïsme.  

La mère truie restera couchée toute sa petite vie pour enfanter des porcelets qu’elle ne touchera jamais. Ils grandiront un peu prés de leur mère a travers une cage en fer. A peine une semaine sera passée que l’on coupera leur queue et leurs dents seront meulées. Bien sûr, aucun ne sera anesthésié. Pas plus quand ils seront castrés. Ils grandiront sur des caillebottis .Et cela toute leur pauvre vie. Jamais pour eux la chaleur du soleil sur leur peau .Ils n’auront que des grains et de l’eau. Nous contribuons chaque jour à cette torture en consommant cette nourriture..  

Les cochons sont très sensibles aux émotions. Alors imaginez ce qu’ils ressentent quand nous les tuons. Je pourrais continuer à parler d’eux. Dire que certains quand même sont heureux . Mais ce serait surtout mentir .Car pour eux tous le même avenir. Ils finiront à l’abattoir et ensuite dans un hachoir. Pourtant, si vous saviez, si vous pouviez quelquefois vous poser et observer. Vous verriez que cet animal soi-disant impur pour certains sait aimer, jouer et faire des câlins. Il est même parfois plus malin que le chien. Qu’il suffit juste de peupPour ouvrir son cœur et ses yeux. Apprenez à l’aimer, à le respecter .Mais surtout arrêtez de le manger.

                                           L'échange...

Réseaux sociaux, Connexion internet, Wifi au plus haut, un monde qui devient bête, partage d'informations, mais perte de communication, utile aux enlèvements, mais vérité qui ment, échange de procéder, promotion de libellés , affichages de photos, et critiques dans le dos, Coluche n'était pas dans le troupeau, mais juste derrière pour le pousser, on croit que ça va bouger, juste parce qu'on a "publié " Un Sdf maltraité, Un anniversaire à souhaiter, levons les yeux vers l'humanité, pour une fois se connecter, Facebook, Twitter, seront là, chaque heure, mais ne tuons pas ces arbres en fleurs, qui vivent au fond de nos coeurs

Phacochère avec les porcelets en afrique du sud.