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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
96001 articles


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Quand il fait plus chaud en Antarctique

Publié à 10:02 par fandeloup Tags : automne 2010
Quand il fait plus chaud en Antarctique

Quand il fait plus chaud en Antarctique qu'à... Nice, Alger et Athènes !

Mardi 24 mars, il a fait 17,5°C sur la base d'Esperanza, en Antarctique. C'est le record de chaleur enregistré sur le continent blanc.

Et si dans les décennies à venir, les touristes se rendaient en Antarctique avec maillot de bain et crème solaire, pour profiter d'un climat idéal, chaud et ensoleillé ?

Cette perspective, pas encore pour demain, est pourtant loin d'être utopique. Et non, en cette veille de 1er avril, cette nouvelle n'est pas une énième mystification ou galéjade en guise de poisson d'avril avant l'heure.

C'est tout simplement le constat inquiétant du réchauffement climatique. Mardi 24 mars, il a fait 17,5°C sur la base d'Esperanza, une station de recherche scientifique située en Antarctique, selon le site Weather underground, spécialisé dans les données météorologiques. Il a donc fait plus chaud ce jour là dans le nord du sixième continent qu'à Nice, Marrakech, Athènes ou Alger...

Il s'agit évidemment du record de chaleur enregistré en Antarctique, même s'il fait généralement plus doux sur la péninsule (située la plus au nord), qu'à l'intérieur des terres (où il le thermomètre peut descendre jusqu'à -93°C).

C'est d'autant plus surprenant que le mois de mars (en automne dans l'hémisphère sud) n'est pas le plus chaud de l'année en Antarctique, puisqu'il fait en moyenne dans la région où est située la base d'Esperanza, environ 0°C en cette période de l'année. Jusqu'ici, la température la plus chaude relevée sur le continent de glace avait été atteinte au printemps sur cette même base de recherches le 10 octobre 1976, avec un peu plus de 17°C.

VIDEO.

La fonte des glaces en Antarctique Mais le plus inquiétant est sans doute la vitesse avec laquelle se réchauffe l'Antarctique : quatre fois plus vite que le reste de la planète entre 1900 et 2011.

Une hausse des températures spectaculaire qui accélère la fonte des glaciers. Il y a un peu moins d'un an, des scientifiques dressaient un constat terrible, affirmant que la fonte des grands glaciers de l'ouest de l'Antarctique était désormais irréversible.

Selon ces experts, non seulement certains glaciers se désintègrent rapidement mais il est également difficile d'imaginer comment ils pourraient se reformer un jour. Même si l'Antarctique reste de loin le continent le plus froid de la planète, son réchauffement suscite donc bien des inquiétudes.

Et si les touristes ne devraient pas y débarquer de sitôt en bermuda ou maillots de bain, ils pourraient profiter du réchauffement pour venir le visiter en masse dans les prochaines années. Lors de l'été 2009-2010, 37 000 touristes accompagnés par plus de 20 000 personnels navigants ont visité l'Antarctique contre à peine 6 700 en 1992.

S'ils étaient plus nombreux, il pourrait y a voir des conséquences sur la recherche scientifique, mais surtout sur la faune et la flore. Un problème supplémentaire qui s'ajoute à l'irréversible fonte des glaces...

conditions

Publié à 09:15 par fandeloup
conditions

Dans les conditions les plus rigoureusement contrôlées de pression de température, volume, taux d'humidité, et autre, l'organisme fera comme il lui plaît et sacrément bien

huile

Publié à 08:47 par fandeloup Tags : extra nature
huile

L’HUILE D’OLIVE, LA SANTÉ VENUE DU SOLEIL

L’huile d’olive, la santé venue du soleil

L’huile d’olive est l’un des aliments les plus goûteux, les plus diététiques, les plus nobles et les plus bénéfiques que la nature ait enfantés.

Gorgée de soleil et de nutriments L’huile d’olive est la matière grasse recueillie grâce à la trituration des olives, fruits de l’olivier.

Cet arbre pousse naturellement sur le pourtour de la Méditerranée, dont le climat favorise son développement.

Les deux tiers des foyers sont consommateurs d’huile d’olive, c’est dire la place qu’occupe ce produit dans notre quotidien.

La qualité, justement, fait l’objet d’un classement qui permet de mettre en évidence les huiles les plus recherchées.

A sa tête se trouve l’huile d’olive vierge extra (HOVE), qui se distingue par l’absence de défauts organoleptiques, son fruité et son acidité. Elle est appréciée pour sa composition unique : elle est constituée, à 99%, de matières grasses. Il s’agit de triglycérides, principalement des acides gras mono-insaturés, aux répercussions extrêmement positives sur notre organisme. Le 1% restant est partagé entre des dérivés du tocophérol, les squalènes, les stérols et les phénols, des composants également très utiles aux diverses fonctions de l’organisme.

En outre, l’huile d’olive renferme des vitamines A, E, et K et des minéraux (cuivre et fer).

Utilisée en externe, notamment sur la peau, les cheveux et les ongles, elle en nourrit, renforce et protège les tissus. Des études ont démontré son rôle dans la réduction de maladies graves, parmi lesquelles celles d’ordre cardiovasculaire, les cancers et le vieillissement cellulaire.

Il a également été établi un lien entre le régime alimentaire de type méditerranéen, et donc à base d’huile d’olive, et la diminution des risques d’infarctus du myocarde et de maladies coronariennes.

Cette vocation à lutter contre l’hypercholestérolémie, l’huile d’olive la doit à ses acides gras mono-insaturés, des acides gras qui sont encore meilleurs pour la santé que ceux d’origine animale.

On peut y ajouter les vitamines K, qui participent à la formation des protéines et des os, et contrôlent la coagulation du sang, sans parler des apports en fer et en cuivre.

tristesse

Publié à 08:05 par fandeloup Tags : chien moi
tristesse

Je me languis d'une famille bien a moi... je suis un chien joyeux mais plus le temps passe et plus je désespère...

bonne nuit

Publié à 19:07 par fandeloup Tags : bonne nuit bonne nuit

la police brûle trois tonnes de cannabis

Publié à 19:02 par fandeloup Tags : écran
 la police brûle trois tonnes de cannabis

Indonésie : la police brûle trois tonnes de cannabis et drogue toute une ville

La police indonésienne, pour se féliciter d’une récente saisie de drogue, a décidé de brûler trois tonnes de cannabis... dont les effets ont été 

Quand la police indonésienne décide de se débarrasser de trois tonnes de drogue par le feu, c'est toute la ville qui en profite. C'est ce qui est arrivé aux habitants de la ville de Tangerang, en Indonésie, rapporte le Daily Mail.

fumée du cannabis qui brûlait s'est peu à peu propagée dans les maisons et les habitants ont rapidement souffert de maux de tête et d'étourdissements. Ces trois tonnes de résine de cannabis ont été saisies au cours de ces dernières semaines, et les policiers ont décidé de les détruire fin mars.

Le responsable de la police locale a affirmé que cette importante quantité de drogue provenait du sud de la ville. La valeur totale de la marchandise détruite se chiffrerait à 1 million de dollars (environ 930 000 euros). Lors de cette incinération, tous les officiers étaient munis de masques pour éviter les effets secondaires, mais les badauds et le reste de la population n'étaient, eux, pas protégés. Un habitant qui ne portait pas de protection a rapporté au Daily Mail qu'il avait ressenti des maux de tête.

Et un journaliste britannique a affirmé qu'il avait dû «s'asseoir pour prendre une tasse de thé». Outre les trois tonnes de cannabis, près de 2 kilos de méthamphétamine et plus de 2 500 pilules d'ecstasy ont également été détruits par les autorités.

VIDEO. En brûlant trois tonnes de cannabis, les policiers drogue toute la ville

tatouage

Publié à 18:19 par fandeloup Tags : animal
tatouage

Le Loup,Un Animal fascinant

                                              Magnifique Tatouage émoticône like

bipolaire

bipolaire

Bipolaires: qui sont-ils? Par Vincent Olivier

A l'occasion de la Journée mondiale des troubles bipolaires ce lundi 30 mars, retour sur ce trouble entre phases extrêmes d'exaltation et d'abattement, raconté par ceux qui en souffrent.

 

Le trouble bipolaire?

Une successions de phases maniaque et de périodes de dépression. Bipolaire et heureux, Laurent Davenson? "Oui", répond spontanément l'intéressé. Un temps. "Quand même, j'aimerais mieux vivre sans cette espèce de poison que j'ai dans le corps..."

Diagnostiqué en 1999, cet "optimiste inquiet en permanence" mène, à 43 ans, une vie "plutôt équilibrée", cadre commercial dans une société de services et père de trois filles -18,15 et dix ans, qu'il élève en garde alternée.

Mais à quel prix! Deux pertes d'emploi pour dépression, un divorce dû pour une grande part à son état et de gros soucis financiers après l'achat inconsidéré de "quelques" voitures de collection. "Même si elles sont moins aiguës, j'alterne encore les phases up et down, reconnaît-il. Lors d'un week-end en Normandie il y a dix jours, j'ai bien failli acheter une maison. Heureusement, mes copains m'ont retenu."

Il évoque aussi les médecins "dingues" de diagnostic, les trucs "de fou" qu'il a faits dans sa vie, l'énergie "démente" qu'il peut déployer parfois. Et lâche: "Dans mon malheur, j'ai une chance de malade: mes amis ne me jugent pas." Une "chance de malade".

L'expression illustre bien le paradoxe du trouble bipolaire, ce mélange de phases maniaques et de dépression, cette succession de -très- hauts et de -très- bas, où l'on se sent tour à tour exalté et terrassé, surpuissant et moins que rien. "Tantôt génial, tantôt serpillière et, entre les deux, dans l'insécurité de ce qui va advenir", résume Laurent.

Des paradoxes qui pèsent aussi sur l'image que le grand public a de la maladie. Valorisée et galvaudée. Promue socialement et subie individuellement. Revendiquée par des "people" -Catherine Zeta-Jones, Benoît Poelvoorde...- et cachée par les anonymes.

Source de création pour certains, et de mal-être pour la plupart. Sous-évaluée en France, où le délai de prise en charge frôle les dix ans, et surdiagnostiquée aux Etats-Unis -50 fois plus de cas officiels qu'il y a vingt ans.

Symptôme d'une époque en crise où chacun cherche en l'autre le reflet de sa propre fragilité, la curiosité pour les bipolaires n'a jamais été si grande. Héros à la cuirasse fêlée dans les séries télé à succès -Homeland-ou au cinéma -Happiness Therapy, les maniaco-dépressifs inspirent les romanciers -Delphine de Vigan décrivant sa mère dans Rien ne s'oppose à la nuit aux éditions JC Lattès- et les artistes -le peintre Gérard Garouste se racontant lui-même dans L'Intranquille -L'Iconoclaste. Au point de devenir un phénomène "tendance"?

"Quel manque de délicatesse, alors qu'il s'agit d'une pathologie qui fait abominablement souffrir le patient et son entourage!" s'irrite Christian Gay, psychiatre à la clinique du Château-de-Garches -Hauts-de-Seine. La bipolarité n'est pourtant pas, en soi, un mal nouveau.

Baptisée "dysthymie" à l'Antiquité, "folie circulaire" au XIXe siècle, "psychose maniaco-dépressive" dans les années 1950, cette maladie a récemment été intégrée dans la grande famille des "troubles de l'humeur". Mais ses manifestations varient tellement en fonction des individus qu'il est quasiment impossible d'en dresser une liste exhaustive.

"Mieux vaudrait commencer par rappeler ce que ne sont pas les bipolaires", lance, sur le ton de la boutade, le Dr Christian Gay. Il énumère: non, les "BP" ne sont pas des déprimés au long cours. Ni des hyperactifs qui épuisent leur entourage. Ni des cyclothymiques, dont les variations d'humeur restent courtes et d'intensité modérée.

Pas davantage des "borderline", ces patients instables, en tension interne permanente, qui ressentent douloureusement toute émotion. Or le problème est là: leurs symptômes se ressemblent beaucoup, ce qui conduit parfois à des erreurs de diagnostic, dans un sens positif ou négatif.

Les facteurs de risques génétiques comptent pour 60% dans l'apparition des troubles Dans quelle proportion les Français sont-ils touchés par la maladie? Selon l'approche retenue par les chercheurs dans leurs études épidémiologiques -étroite ou large, neurologique ou comportementale, le pourcentage varie de 1% à 5% de la population. Voire 8% selon certains. Depuis les années 2000, les médecins ont, en effet, élargi la définition de la bipolarité en opérant des distinctions entre "type 1" -l'ancienne psychose maniaco-dépressive, "type 2" -formes atténuées- et troubles apparentés.

Encore faudrait-il savoir de quoi l'on parle. Car, si le sens de la dépression est à peu près le même pour tout le monde, la "manie", dans le langage courant, n'a rien à voir avec la définition qu'en donnent les médecins: "C'est une exaltation permanente doublée d'une énergie phénoménale, qui confine au sentiment de toute-puissance", explique Raphaël Giachetti, psychiatre à Toulouse. Un formidable moteur? Pas nécessairement.

Car dans cet état "d'euphorie pathologique et d'optimisme démesuré, la personne s'expose inévitablement à des risques", souligne-t-il: démissionner sans raison de son travail, dépenser l'argent que l'on n'a pas, multiplier les rencontres sexuelles, partir au bout du monde, rouler à 120 à l'heure sur le périphérique.

Ou encore "convaincre ses collègues que son chef est un vrai pervers, parce qu'à ce moment-là on y croit réellement, et devoir s'en excuser ensuite", se souvient Marie Alvéry, 47 ans, hospitalisée sept fois, dont trois après avoir été diagnostiquée. Au-delà de la grande variété des comportements, il existe néanmoins des signes objectifs de la maladie. Notamment des dysfonctionnements liés à des anomalies du lobe temporal, qui "font 'rétrécir' le cerveau en période de dépression et le mettent en 'surchauffe' durant les épisodes maniaques", explique le psychiatre Elie Hantouche.

Autre piste de recherches: les facteurs de risques génétiques, qui comptent "pour 60% dans l'apparition des troubles", rappelle Stéphane Jamain, chercheur à l'Inserm. De fait, schizophrènes et bipolaires partagent environ 50% de leurs anomalies génétiques et la présence d'antécédents familiaux multiplie par dix le risque de survenue de la maladie.

Pour autant, "l'environnement joue aussi", insiste Stéphane Jamain, évoquant une combinaison complexe de causes traumatiques -abus sexuels durant l'enfance, décès familiaux...- et de facteurs aggravants -infection virale pendant la grossesse, anomalies de régulation de l'horloge interne. En d'autres termes, la bipolarité exige une approche "bio-psycho-sociale" où, précise le Pr Chantal Henry, psychiatre à l'hôpital Albert-Chenevier à Créteil -Val-de-Marne, "ce ne sont pas les symptômes eux-mêmes, mais leur répétition et leur alternance qui 'signent' la maladie".

La manie peut succéder à la dépression, ou l'inverse; la répétition, se produire à intervalles plus ou moins rapprochés dans la même journée, ou tous les deux ans. "La règle, c'est qu'il n'y a pas de règle. On ne sait jamais à l'avance quand ça va nous tomber dessus", explique Grégoire, 48 ans, diagnostiqué en 1993.

Repérer les troubles le plus tôt possible afin de prévenir les rechutes Dans ces conditions, dresser un "profil type" des malades relève de la gageure. Et, pour ajouter à la difficulté, il faut aussi soigner les comorbidités liées à ce trouble, "très mal prises en charge aujourd'hui", déplore le Pr Marion Leboyer, coordinatrice du réseau national FondaMental qui rassemble des spécialistes de la santé mentale en milieu hospitalier.

Obésité, diabète, pathologies cardiovasculaires, alcool ou drogues: la liste est longue. Elle va même parfois jusqu'au suicide -15 % des malades non suivis. Le traitement pharmacologique des bipolaires se révèle donc délicat.

Beaucoup se voient prescrire des thymorégulateurs, dont le lithium, utilisé depuis longtemps, ainsi que des antipsychotiques atypiques et des anticonvulsivants, à prendre au long cours. Auxquels s'ajoutent, ponctuellement, des antidépresseurs ou des stabilisateurs de l'humeur, sans oublier les médicaments soignant tous les troubles associés.

Or les malades rechignent souvent à suivre un traitement à vie. En particulier lorsqu'ils ont l'impression d'aller mieux. D'où l'intérêt des thérapies de "psychoéducation" mises en place par le réseau FondaMental depuis 2002.

 

 

Le principe?

20 séances de deux heures chacune, avec une dizaine de participants, sous la houlette de deux professionnels.

Objectif: "Aider les patients à repérer, le plus tôt possible, l'apparition des troubles afin de prévenir les rechutes et le temps d'hospitalisation", détaille le Dr Christine Mirabel-Sarron, coordinatrice du réseau. Pour ce faire, les médecins proposent des outils pratiques, tel un "baromètre personnalisé de l'humeur" où les malades notent quotidiennement leur état et repèrent les fluctuations éventuelles. Ils expérimentent aussi des processus dits "de séquençage comportemental", visant à "freiner la machine en phase haute, et à la faire repartir en phase basse".

"On adopte la technique des petits pas, commente le bipolaire Laurent Davenson. S'obliger à se lever à six heures cinquante et à sourire quand on se sent déprimé. Ou, à l'inverse, s'interdire d'appeler 15 personnes dans la journée pour les inviter à dîner et se limiter à cinq. Pour ça, les amis et la famille sont d'une aide précieuse."

C'est l'entourage, en effet, qui, le premier, alerte le patient sur les signes de manie ou de dépression. Qui, au besoin, prend contact avec le corps médical. Et qui, autant que faire se peut, amortit les chocs et les sautes d'humeur ou répare les pots cassés -dépenses inconsidérées, projets irréalisables. Tous les patients le disent: la personne qui partage leur vie a bien du mérite. Et de la constance.

Parfois pour le meilleur, souvent pour le pire. "Durant un délire paranoïaque, j'ai envoyé mes enfants chez le voisin, persuadée que mon mari voulait nous trucider avec son piolet de montagne. C'est compliqué à décrire: même en phase 'haute', j'ai conscience de ce qui arrive, mais pas assez pour enrayer le processus", confie Marie Alvéry.

Félix, 67 ans mais diagnostiqué il y a douze ans seulement, confirme la difficulté de vivre au jour le jour cet état singulier: "Quand ça va mal, on se protège comme on peut. C'est quand ça va mieux, qu'il faut faire attention..." Là n'est pas le moindre paradoxe -le "drame", insiste le Dr Raphaël Giachetti- de cette maladie: les hypomaniaques, ces patients de "type 2" aux changements d'humeur relativement gérables, vivent souvent agréablement cette phase où ils se sentent "clairvoyants, entreprenants, multitâches, comme s'ils rattrapaient le temps perdu de la dépression", note le psychiatre.

"Dans ces moments-là, je dors trois heures par nuit sans problème, explique Laurent. Je peux épater mon patron tant je réussis tout ce que j'entreprends. Et si je rencontre une fille, je suis ultraséduisant, les reparties fusent, j'ai un charme fou.

Cette tension intérieure peut être épuisante. Mais, même si la souffrance n'est jamais loin, il y a une certaine jouissance à se sentir aussi efficace. Comment voulez-vous que je renonce à être enfin au top de mes possibilités?" Comment, en effet, refuser cette ivresse de performance dans une société qui encense les "valeurs d'hyperactivité, de vigilance continuelle, d'échanges multiples, de productivité", pour reprendre les termes du psychiatre Roland Gori? "Chaque époque a la pathologie qu'elle mérite, note le thérapeute.

Avant la bipolarité comme 'mal de civilisation', il y eut notamment la neurasthénie, l'hystérie ou les personnalités limites". Chez les Grecs, au moins, la "mélancolie" -notre dépression actuelle- s'accompagnait d'un questionnement sur le sens de la vie. Rien de tel aujourd'hui, où les sentiments négatifs -perte, tristesse, échec- sont niés, et les moments de doute, de panne ou de faiblesse considérés comme une perte de temps. Accepter ces conduites déviantes, tant que la souffrance reste supportable pour le patient?

C'est justement cette approche qu'il faut changer, explique le psychanalyste britannique Darian Leader dans son livre Bipolaire, vraiment?. Pour la première fois, un ouvrage grand public explore avec rigueur et pertinence scientifique ce "mal contemporain" si complexe à cerner. A la tyrannie du "tout chimique médicamenteux" qui fait des ravages aux Etats-Unis et qui vise uniquement à supprimer les symptômes, Darian Leader oppose la thérapie individuelle, fondée sur l'exploration de l'histoire personnelle du patient.

De son côté, Roland Gori invoque Freud et plaide pour une acceptation de ces conduites "déviantes" tant que la souffrance reste supportable pour le patient. "Le symptôme est, aussi, le lieu d'une mémoire, le signe que le 'sujet' a un certain désir de guérir, rappelle-t-il. Voire, qui sait, une tentative de résister à cette société de contrôle et de normalisation que dénonçait Michel Foucault." La bipolarité, comme gage ultime de liberté? L'hypothèse est osée.

Mais elle a au moins un mérite: celui de reconnaître aux bipolaires le droit d'être ce qu'ils sont.

Quelques grands bipolaires Winston Churchill Issu de sept générations de maniaco-dépressifs, Winston Churchill, selon son biographe François Kersaudy, est un bipolaire atypique, car, chez lui, les phases de dépression sont plus rares que celles d'exaltation. Tourmenté par des pensées suicidaires quand il n'est pas au pouvoir, Churchill doit son salut à la guerre de 1914, où, sous la mitraille, il ne s'est "jamais senti aussi bien".

Son autre sauveur est Hitler, car il a un ennemi à abattre. Plein d'énergie ou de désespoir, dans les deux cas, son compagnon le plus fidèle est l'alcool. George Patton Bipolaire à tendance paranoïaque, George Patton, d'une extraordinaire énergie tant qu'il est sûr de la victoire, flanche dès qu'il doute. Le général américain adore ses hommes, mais il est capable de les gifler en phase de déprime.

Son caractère incontrôlable explique pourquoi, bien que Patton soit le plus craint de Hitler, Roosevelt lui préfère le général Bradley pour le débarquement en Normandie. Cet épisode, où Patton est chargé de faire diversion pour tromper l'ennemi, va fortement le démoraliser. Virginia Woolf Avant de se laisser glisser, les poches remplies de pierres, dans une rivière, Virginia Woolf, écrivaine bipolaire, laisse cette lettre à son mari: "Mon Chéri, je suis en train de sombrer dans la folie à nouveau, j'en suis sûre. [...]

Et cette fois, je ne guérirai pas. Je recommence à entendre des voix, et n'arrive pas à concentrer mes pensées. [...] Je ne crois pas que deux êtres eussent pu connaître si grand bonheur [que nous] jusqu'à ce que commence cette affreuse maladie. Je ne peux plus lutter davantage." Napoléon Bonaparte Les chercheurs américains, lorsqu'ils parlent de maniaco-dépression, commencent en général par l'exemple de Napoléon. Quand les Français, eux, s'attaquent plutôt aux cas de Lincoln ou de Roosevelt.

Il est vrai que l'empereur français, tantôt aimable tantôt odieux, tantôt boulimique tantôt sans appétit, hyperactif et ne dormant quasiment pas en phase d'excitation, est un bipolaire typique. Ce qui confirme que cette maladie n'empêche pas le génie. Et tendrait même à le favoriser.

voyage

Publié à 16:12 par fandeloup Tags : voyage france cheval
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VOYAGE AU BOUT DE LA VIANDE

Il aura fallu un périple de 7 000 kilomètres à travers l'Europe pour comprendre que la viande dans nos assiettes cache des secrets peu ragoûtants. Quand les supermarchés et les chaînes discount nous proposent des barquettes de viande, leurs noms bucoliques évoquent des fermes traditionnelles ou des boucheries artisanales. Le produit emballé provient en fait d'usines géantes qui achètent leur viande au meilleur prix sur le marché européen – voire mondial – et font des centaines de millions d'euros de chiffre d'affaire.

La traçabilité devient impossible lorsqu'un porcelet est né en Belgique, engraissé en Italie, abattu en Pologne, transformé en Allemagne et vendu en France. Un pack de viande hachée peut ainsi résulter du découpage de cent cinquante porcs et soixante bœufs originaires de huit pays distincts !

Les réalisateurs ont remonté une filière européenne pour comprendre le mécanisme qui a débouché en 2013 sur le scandale de la viande de cheval vendue comme du boeuf. Une enquête à rebondissements dans laquelle interviennent des journalistes d’investigation et des lanceurs d'alerte connus pour avoir dénoncé des manipulations et trafics en tous genres.

otage

Publié à 15:42 par fandeloup Tags : annonce internet carte pouvoir homme photo mort
otage

Turquie?: Un procureur pris en otage au tribunal d’Istanbul

Une prise d'otage était en cours, mardi 31 mars dans un tribunal d'Istanbul. Des hommes armés séquestrent Mehmet Selim Kiraz, procureur chargé d'une enquête ouverte après la mort de Berkin Elvan, un adolescent de 15 ans mort le 11 mars 2014.

Il avait passé deux cent soixante-neuf jours dans le coma après avoir été touché par le tir d'une grenade lacrymogène de la police à Istanbul lors d'une manifestation. Des coups de feu ont été entendus lors de la prise d'otage, qui se déroule depuis la mi-journée dans une salle du 6e étage du palais de justice de Caglayan, sur la rive européenne d'Istanbul.

Une photo d'origine inconnue a été publiée sur le réseau Twitter et montre le procureur assis dans un fauteuil avec un pistolet braqué sur la tempe par un homme dont le visage n'apparaît pas sur le cliché, tandis qu'un autre homme présente à l'objectif la carte d'identité du magistrat. D'importants effectifs de forces de l'ordre, dont une unité d'intervention, ont été déployés autour du palais de justice de Caglayan, où des négociations étaient en cours entre la police et les preneurs d'otage.

Selon CNN-Turquie, le tribunal a été entièrement évacué dans l'après-midi.

 

Un procureur turc et les deux hommes armés, issus d'un groupe d'extrême gauche, qui l'avaient retenu en otage pendant plusieurs heures dans un tribunal d'Istanbul, sont morts mardi à l'issue de l'opération lancée par la police pour libérer le magistrat. Atteint par balles à la tête et à la poitrine lors de cette intervention, le procureur Mehmet Selim Kiraz est décédé de ses blessures moins de deux heures après son hospitalisation, ont indiqué ses médecins.

M. Kiraz a été pris en otage en début d'après-midi dans le palais de justice de Caglayan, dans la partie européenne d'Istanbul, par deux hommes armés se réclamant d'un groupe marxiste clandestin, le Parti/Front révolutionnaire de libération du peuple (DHKP-C). Lors d'une visite officielle en Roumanie, le président islamo-conservateur turc Recep Tayyip Erdogan a précisé que les deux militants, âgés de 28 et 24 ans, étaient entrés au tribunal «revêtus d'une robe» de magistrat ou d'avocat.

Le procureur Kiraz enquêtait sur les circonstances de la mort de Berkin Elvan, un adolescent décédé le 11 mars 2014 après 269 jours d'un coma provoqué par le tir d'une grenade lacrymogène de la police lors d'une manifestation à Istanbul en juin 2013. Le groupuscule marxiste, connu pour ses nombreux attentats commis en Turquie depuis les années 1990, a publié sur les réseaux sociaux une photo montrant son otage assis dans un fauteuil et un pistolet braqué sur la tempe. Dans une déclaration publiée sur un site internet qui en est proche, le DHKP-C avait menacé de tuer le magistrat s'il ne satisfaisait pas un certain nombre de revendications.

Après plus de six heures de négociations vaines, les unités d'intervention de la police ont mis fin mardi soir à la prise d'otage, tuant les deux militants du DHKP-C. Plusieurs explosions et au moins une vingtaine de coups de feu ont été entendus lors de cette opération, ont constaté des journalistes de l'AFP. «Nous avons fait tout ce qui était possible» pour obtenir la reddition des deux assaillants, a expliqué devant la presse le chef de la police stambouliote, Selami Altinok, qui a précisé que la police était intervenue «quand des coups de feu ont été tirés» dans la pièce où ils s'étaient retranchés.

«Cette opération a largement atteint son objectif», a commenté mardi soir le Premier ministre Ahmet Davutoglu. - Cas emblématique - «Nous considérons que cette attaque ne visait pas seulement le procureur Mehmet Selim Kiraz mais aussi la justice, la démocratie et tous les citoyens de Turquie», a-t-il ajouté, «personne ne doit douter que nous continuerons à combattre le terrorisme avec détermination et par tous les moyens».

«Ce qui s'est passé n'est pas à prendre à la légère (...) c'est un incident auquel nous devons prêter la plus extrême attention», a de son côté estimé M. Erdogan. Selon les médias turcs, le commando exigeait que les policiers à ses yeux responsables de la mort de Berkin fassent une «confession publique» et qu'ils soient traduits devant un «tribunal du peuple». Le père de la victime, Sami Elvan, a lancé un appel aux ravisseurs pour qu'ils relâchent leur otage.

«Mon fils est mort, mais je ne veux pas que quelqu'un d'autre meure», a-t-il déclaré lors d'une conversation téléphonique avec un député de l'opposition. Aucun policier n'a pour l'heure été formellement mis en cause dans l'enquête ouverte il y a quatre mois par le procureur Kiraz. En mars 2014, l'annonce de décès de Berkin Elvan, âgé de 15 ans à peine, avait fait spontanément descendre des centaines de milliers de personnes dans les rues de Turquie.

De nombreux manifestants ont encore commémoré sa disparition le 11 mars dernier dans tout le pays. Le cas de Berkin Elvan est devenu un symbole de la violente répression exercée par le pouvoir en 2013 et de la dérive autoritaire que lui reprochent ses détracteurs. M. Erdogan l'avait publiquement qualifié de «terroriste».

Au moins huit personnes ont été tuées, plus de 8.000 blessées et des milliers d'autres arrêtées, selon les bilans des ONG de défense des droits de l'Homme. Le 1er janvier dernier, le DHKP-C avait revendiqué un attentat manqué contre des policiers en faction devant la palais impérial de Dolmabahçe, à Istanbul, en indiquant avoir agi pour venger la mort de Berkin Elvan. Des incidents ont éclaté mardi soir entre militants proches du DHKP-C et les forces de l'ordre dans plusieurs quartiers d'Istanbul, ont rapporté les médias turcs.