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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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envol

Publié à 15:04 par fandeloup Tags : moi
envol

Portes moi, au delà de mes rêves....

filmer

Publié à 14:45 par fandeloup Tags : coupable sur vie homme chez belle femme travail photos fille carte jardin
filmer

A Beauvais, Michel, 56 ans, filmait sa belle-fille de 27 ans sous la douche à son insu

Michel L. vient d’être condamné à un an de prison avec sursis pour ces enregistrements, mais aussi pour détention d’images pédopornographiques.

Le 18 octobre 2019 à 10h21, modifié le 18 octobre 2019 à 20h10

Depuis presque deux ans, Estelle* se réveille tous les matins avec l'envie de vomir. En plus d'un travail qu'elle peine à exercer, la jeune femme de 27 ans n'a « pas de vie sentimentale ». Derrière son mal-être, un homme : son beau-père, Michel L., 56 ans qui, en plus de l'avoir filmée dans son intimité la plus complète, a été reconnu coupable de détenir des images à caractère pédopornographique.

Ce mardi, il a été condamné à une peine d'un an de prison avec sursis. Ce 8 décembre 2018, Estelle est de passage chez sa mère, à Beauvais. Dans la salle de bains, après sa douche, elle distingue une petite lumière qui clignote à travers un trou dans la poche du peignoir de son beau-père.

À l'intérieur, une petite caméra type Go Pro est en train d'enregistrer. Sans même visualiser le contenu, elle s'empare de la carte mémoire et décide d'écourter son séjour au domicile familial pour retourner à Paris, où elle vit.

Le mensonge de la mère…

Au commissariat, les images parlent d'elles-mêmes. Son beau-père qui positionne la caméra, la jeune fille qui se douche et la découverte en direct. Pendant plusieurs mois, Estelle ne donne plus de nouvelles. Son frère en expliquera les raisons à sa mère. Mais celle-ci préférera inventer une explication saugrenue : la caméra n'était pas là pour filmer sa fille mais des ébats sexuels qu'elle s'apprête à avoir avec son mari

. Plus tard, elle reconnaîtra avoir menti, à la demande de ce dernier. Trois mois après, suite à une nouvelle plainte déposée à Beauvais, les policiers mènent des perquisitions au domicile du couple et mettent la main sur plusieurs disques durs et ordinateurs, dont un caché dans un sac de granulé, à l'intérieur d'un abri de jardin.

« Tout aurait pu s'arrêter là », rappelle la présidente. Mais l'exploitation de l'ordinateur et des contenus supprimés permet de retrouver plusieurs vidéos d'Estelle, filmées dans les toilettes et la salle de bains. … Et la mauvaise foi du prévenu

Des faits que le prévenu reconnaît devant les enquêteurs. Il parle alors d'« une attirance mentale » et rejette la faute sur les « tenues indécentes et sexy » que porterait la victime. Les policiers découvriront également plus de 3 000 vidéos pornographiques, des photos qu'il a prises de jeunes filles parfois du voisinage en train de faire de la balançoire ou à la piscine, mais aussi des images à caractères pédopornographiques.

À la barre ce mardi, Michel L. nie toujours avoir visionné ou conservé ce type de contenu. « Et ça, qu'est-ce que c'est ? », lui répond, irritée, la présidente une copie à la main des images « dégueulasses, ultra-sordides »

. À demi-mot, il reconnaît avoir consulté régulièrement la rubrique « adolescentes » de sites pornographiques. « Mais ce sont des sites légaux », tente-t-il. « Il y a quelque chose que vous n'avez pas compris, s'énerve la présidente avant de mettre un point final aux minimisations répétées du prévenu. En dessous de 18 ans, c'est niet. »

trafic

trafic

Les croyances de la médecine chinoise à l’origine d’un important trafic d’animaux Pangolin, rhinocéros, tigre…

L’utilisation d’animaux pour la fabrication de remèdes traditionnels alimente un trafic illégal, qui met en péril les espèces les plus prisées.

 Johan Marais, un vétérinaire, va essayer un nouveau traitement (des bandes de caoutchouc utilisées en chirurgie humaine) pour obturer le trou béant sur le nez d’une femelle rhinocéros à qui des braconniers ont extirpé au couteau la corne. Il se dit confiant : « Elle se remet très bien. Elle a ce courage propre à l’espèce. »

Cornes de rhinocéros et écailles de pangolin réduites en poudre pour traiter le cancer, bile d’ours contre les problèmes de foie, ou encore liqueur d’os de tigre donnant force et vigueur... Les exemples de remèdes de la médecine traditionnelle chinoise concoctés avec des parties d’animaux sont nombreux. En 2018, le marché de ces médicaments, plus ou moins efficaces (lire notre article), aurait pesé dans l’économie du pays quelque 34 milliards d’euros. Ce commerce prospère est en augmentation de 11 % par an, depuis l’arrivée au pouvoir, en 2013, de Xi Jinping, fervent défenseur de la pratique. La disparition des espèces provoquées par ce puissant lobby du médicament traditionnel, soutenu par le gouvernement, est donc difficile à endiguer. La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (Cites) interdit pourtant le commerce des animaux concernés.

En octobre dernier, le gouvernement chinois a autorisé la vente de cornes de rhinocéros et d’os de tigre, après vingt-cinq années d'interdiction. « Dans les pays occidentaux, notamment en France , l’intérêt pour la problématique du trafic d’espèces sauvages vers la Chine est grandissant, explique Céline Sissler-Bienvenu, directrice de la section francophone du Fonds international pour la protection des animaux (IFAW). Depuis 2013, la France a lancé un plan de lutte contre cette criminalité et les saisies record s’accumulent. »

La responsable de l’ONG présente un état des lieux du trafic de six produits issus d’espèces sauvages prisées par la médecine chinoise. L’IVOIRE D'ÉLÉPHANT Un travailleur à Guangzhou en 2009 sculpte l'ivoire.

 Le trafic d’ivoire semble avoir diminué depuis que la Chine en a interdit la vente, en 2017. La nouvelle législation a fait chuter le prix de cette matière issue des défenses d’éléphant. Il y a quelques années, 1 kg d’ivoire s’échangeait autour de 1 500 euros, contre seulement 400 à 600 euros aujourd’hui.

Cette baisse devrait contribuer à réduire le braconnage. Beaucoup d’articles de presse font état d’une utilisation de la défense d’éléphant en médecine chinoise. Mais nous ne l’avons jamais observé sur le terrain. Si c’est le cas, cela reste anecdotique et ne pèse que très peu sur le gros du trafic. Ce dernier est plutôt stimulé par les amateurs d’objets d’art et les investisseurs chinois, qui souhaitent faire un placement financier.

LA CORNE DE RHINOCÉROS

Un agent de sécurité tient une corne de rhinocéros, dans le ranch de John Hume, le plus gros éleveur de rhinocéros du monde, à Klerksdorp (Afrique du Sud). Les cornes de ses 1 300 bêtes sont coupées environ tous les vingt mois, puis repoussent. Hume tient en lieu sûr le stock qu’il espère pouvoir commercialiser un jour.

La pression du braconnage sur les rhinocéros noirs et blancs d’Afrique s’est intensifiée depuis 2008. À l’époque, une personnalité vietnamienne a prétendu avoir guéri d’un cancer grâce à une poudre à base de corne de rhinocéros. À la suite de cette déclaration, la demande asiatique a explosé — le braconnage affichant une hausse de 9 000 % entre cette date et 2014 !

En 2007, seulement 17 rhinocéros étaient braconnés ; en 2008, ce chiffre s’élevait à 83 ; et en 2014, pire année, 1 215 animaux ont été braconnés. L’Afrique du Sud, qui abrite 80 % des rhinocéros du continent, est la zone la plus touchée par le trafic. Le pays a dû prendre des mesures d’urgence pour sauver l’animal. Le gouvernement a mené une lutte armée contre les braconniers, envoyant des gardes surveiller la savane. Il ne reste aujourd’hui plus que 5 000 rhinocéros noirs, répartis sur quatre pays, dont l’Afrique du Sud

. Le braconnage, qui s’est en partie déplacé vers d’autres pays, telle la Namibie, y demeure très élevé. Au marché noir, 1 kg de corne peut rapporter entre 50 000 et 70 000 € ! L’Europe a été, elle aussi, touchée par le trafic de corne. Au printemps 2017, le rhinocéros Vince, qui vivait au zoo de Thoiry (Yvelines) a été abattu dans le parc animalier. Entre 2010 et 2015, les membres d'un réseau criminel organisé d'origine irlandaise, les Rathkeale Rovers, se sont perfectionnés dans le vol de cornes, écumant les musées et salles de vente d’Europe en possédant.

Pour ne plus être pris pour cible, ces établissements ont dû remplacer les cornes de leurs spécimens par des copies en résine. En Afrique du Sud, certains éleveurs, comme John Hume, optent pour une solution radicale : la coupe systématique des cornes (lire notre reportage). Formée de kératine, comme les ongles ou les cheveux, la corne repousse et n’est pas innervée. La retirer ne fait donc pas souffrir l’animal.

LES ÉCAILLES DE PANGOLIN

Phataginus tricuspis ou pangolin à petites écailles, une espèce arboricole africaine, au jardin botanique de Meise (Belgique). PHOTOGRAPHIE DE NATIONAL BOTANIC GARDEN OF BELGIUM C. S-B. : Ce petit mammifère était méconnu du grand public et des médias jusqu’en 2016, année au cours de laquelle se sont multipliées les saisies d’écailles de l’animal. Le pangolin est aujourd’hui considéré comme l’une des espèces les plus braconnées du monde. Tout comme la corne de rhinocéros, ses écailles sont constituées de kératine, dont la réduction en poudre entre dans la composition de remèdes prétendument miraculeux. Les quatre espèces asiatiques de pangolin ont quasiment disparu.

Le trafic s’est alors rabattu sur les quatre espèces africaines, qui sont en train de subir le même sort. Le prix du kilo d’écailles se situe autour des 1 000 euros. En 2016, la Cites s’est empressée d’ajouter les huit espèces de pangolin à son Annexe I, qui interdit leur commerce au niveau international. Nous saurons lors de la prochaine conférence des parties de cette convention internationale, qui se tiendra en mai et en juin 2019, si des améliorations sont observées grâce à cette mesure de protection

.LA BILE D’OURS

Un ours biliaire gardé en captivité afin que sa bile puisse être extraite. L'image a été prise par le réseau asiatique de protection des animaux de la ferme de Huizhou, au Vietnam. L'animal a depuis été retiré de là et vit en Chine.

La médecine traditionnelle chinoise confère des vertus thérapeutiques à la bile d’ours (lire notre reportage). En Chine et en Asie du Sud-Est, des fermes à bile d’ours existent depuis de nombreuses années. Les animaux y sont enfermés dans des cages minuscules, pour ne pas qu’ils puissent bouger, tandis qu’une sonde prélève en permanence le liquide produit par leur vésicule biliaire. De nombreuses ONG se sont insurgées contre un tel traitement.

L’association Animals Asia en a fait son cheval de bataille. En 2018, elle a obtenu la fermeture d’établissements de nombreux pays de la région (mais pas de ceux de la Chine). Les animaux récupérés ont été soignés et réinstallés dans des espaces semi-naturels plus confortables. Mais la vente et la consommation de bile d’ours reste légale et s’échange autour de 600 euros le kilo.

LES OS DE TIGRE

Plus de 8 000 tigres vivent en captivité en Asie. Des enquêtes révèlent que dans la … Plus de 8 000 tigres vivent en captivité en Asie. Des enquêtes révèlent que dans la majorité des cas, les félins sont élevés puis tués pour alimenter le commerce illégal. Il reste moins de 4 000 tigres à l'état sauvage

. PHOTOGRAPHIE DE DARIO PIGNATELLI, GETTY C. S-B. : Dans la tradition chinoise, le fauve représente force, énergie et vigueur. Les produits dérivés de l’animal sont donc consommés pour leurs vertus énergisantes. En 1993, le gouvernement chinois a interdit le commerce de produit issu de tigre sauvage, qui était menacé d’extinction du fait de ces croyances ancestrales. Pour contourner la législation, des fermes d’élevage de tigres ont vu le jour. Un produit s’est alors popularisé : la liqueur de tigre, un breuvage obtenu à partir de corps de tigres d’élevage, décomposés dans des fûts d’alcool. Une bouteille issue de cette macération peut valoir 120 euros !

Les restes du corps (os, peau et griffes) sont également récupérés pour être vendus. Le commerce de ces produits est strictement interdit par la Cites, en dehors de la Chine. Ce produit peut être trouvé dans certains hôtels du pays et reste accessible aux touristes étrangers. Aujourd’hui, seulement 30 % des produits issus de tigres proviendraient des fermes d’élevage. Le marché illicite de tigres sauvages existe donc toujours, avec cette idée, très ancrée dans la culture chinoise, que les produits prélevés directement dans la nature ont de plus puissantes vertus thérapeutiques. En novembre 2018, un abattoir clandestin de tigres a même été découvert à Prague, en République tchèque.

BABINES, DENTS ET PARTIES GÉNITALES DE LION

Les croyances de la médecine chinoise à l’origine d’un important trafic d’animaux Les croyances de la médecine chinoise à l’origine d’un important trafic d’animaux PHOTOGRAPHIE DE NATIONAL GEOGRAPHIC C. S-B. : Le lion est un animal de plus en plus braconné. Si la première raison de la baisse de sa population est la chasse sportive, une pratique malheureusement légale, mais qui souffre de dérives, l’utilisation de ses dents, babines et parties génitales en médecine traditionnelle chinoise, tout comme pour des rituels vaudous, est aussi un facteur de disparition. S’ajoute à cela la réduction de leur habitat et les conflits potentiels avec les éleveurs 

humour

Publié à 09:37 par fandeloup Tags : humour

tristesse

Publié à 09:26 par fandeloup Tags : vie sur
tristesse

PAS DE DIFFERENCE ! La victime gît sur le sol ... Privée de dignité et d’honneur, dépourvue de sentiments car il n’y a que le vide dans ce supplice ... Le regard éteint, plus de volonté qui sort de cet enfer. Il n'y a pas de difference qui justifie la cruauté envers nimporte quel être vivant ! Il n'y a pas de logique dans l'abus et l'esclavage ! Vous ne pouvez changer les choses qu'avec votre exemple !

REJETTE TOUTES SORTES DE RACISME, SPÉCISME, HOMOPHOBIE ! LA VIE  N'A QU'UNE SEULE VALEUR !

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Publié à 08:55 par fandeloup

horreur

Publié à 17:54 par fandeloup Tags : moi vie
horreur

DOULEUR ..... La compassion est parfois la capacité fatale de ressentir la vie dans la peau de quelqu'un d'autre ... C'est la conscience qu'il ne peut y avoir de paix et de joie pour moi jusqu'à ce qu'il y ait enfin de la paix et de la joie pour EUX aussi ! STOP VIVISECTION !!

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Publié à 17:21 par fandeloup Tags : humour

Clint

Publié à 17:13 par fandeloup Tags : voiture sur vie moi mort histoire animaux centre article
Clint

Clint, le chimpanzé qui montrait du doigt

Clint, le chimpanzé qui montrait les objets du doigt est mort à 24 ans, en 2004. Sa contribution à la science fut énorme, car il nous a également livré le secret du génome de toute son espèce. Mais Lori Marino, qui l’a bien connu, nous donne ici une autre version de sa triste histoire… Ce que Clint le Chimpanzé m’a appris

Aujourd’hui, j’ai ouvert le magazine en ligne Aeon et trouvé un nouvel article intitulé «The Pointing Ape» rédigé par l’un de mes anciens collègues, David Leavens, à propos du chimpanzé Clint. Clint était un jeune chimpanzé qui vivait dans une cage du Centre National de Recherches Yerkes sur les primates à Atlanta pendant les 24 années de sa courte vie en captivité. Il s’est éteint en 2004.

Les contributions de Clint à la science ont été énormes : David Leavens rappelle qu’il fut le premier chimpanzé à avoir son génome séquencé et qu’il participa pendant des années à des études qui révélèrent non seulement comment les chimpanzés utilisaient le pointage du doigt comme une forme de communication référentielle, mais aussi comment ils pouvaient se servir d’un ordinateur pour accomplir des tâches cognitives, comment ils faisaient usage de gestes et comment ils communiquaient.

Alors que j’étais encore un jeune membre du corps professoral de l’Université Emory dans les années 1990, j’ai eu l’honneur de travailler avec Clint pendant plusieurs mois sur les mêmes recherches avec l’ordinateur que décrit l’article d’Aeon. Et, oui, il a désigné toutes sortes de choses: des raisins qu’il voulait… à la bouteille de jus de fruits que j’apportais souvent… et à mes chaussures. Il adorait les chaussures. Clint lors du test du pointage du doigt Mais son impact sur moi a dépassé de loin notre collaboration en tant que sujet de recherche et chercheur. Clint m’a appris en effet bien plus sur notre propre espèce que sur la sienne.

L’enclos de Clint consistait en une salle de ciment stérilisée intérieurement et extérieurement avec une grille sur le devant. Il pouvait passer ses doigts dans la grille, mais c’était tout. Il pouvait aussi grimper sur une étagère et interagir avec les deux chimpanzés avec lesquels il partageait sa cage. Il pouvait surtout entendre les autres chimpanzés dans la rangée de cellules de la section principale de Yerkes.

J’y ai vu des «gardiens» arroser à la lance et hurler sur les grands singes qui avaient «mal agi», j’y ai vu, dans la cellule voisine de Clint, une chimpanzée plus âgée qui avait été soumise à des expériences d’isolement cellulaire au début de sa vie et se frappait sans fin un côté de la tête. La folie dans un asile d’aliénés, où il reste encore aujourd’hui 46 chimpanzés. Pourtant, Clint a réussi à y vivre et à rester un être incroyablement charmant, ouvert et intelligent avec les gens en blouse blanche de l’autre côté des barreaux de sa cage.

Je me suis dit qu’un jour, je ferais en sorte de le sortir de là et de le confier à un sanctuaire. Mais quelques années plus tard, lorsque je suis retourné à Yerkes, j’ai découvert que cela ne serait plus possible. Je suis entré dans le laboratoire d’un collègue et que j’ai ouvert un placard : il y avait là un grand bocal en verre avec un cerveau flottant dans le formol. Et l’étiquette sur le pot indiquait «Clint».

Était-ce bien LE Clint que nous connaissions, ai-je demandé?

Le Clint que j’avais connu et aimé?

Oui, c’était lui et j’ai appris que son cœur avait lâché. Mon propre cœur s’est arrêté aussi. Je suis redescendu sur le parking, je suis monté dans ma voiture et j’ai pleuré. Et je ne suis plus jamais retourné à Yerkes après ce jour. Pour moi, la vraie histoire de Clint n’est pas de savoir s’il pouvait pointer un raisin du doigt ou utiliser un ordinateur. Il s’agit de la tragédie de sa vie et de celle de tous les autres grands singes confinés dans des cellules à des fins de recherche. Et en fin de compte, c’est la seule histoire qui compte vraiment.

Je suis tellement heureuse que les grands singes soient progressivement déplacés des laboratoires de recherche vers des sanctuaires, grâce aux nouvelles politiques américaines en matière de recherches scientifiques. C’est arrivé trop tard pour Clint. Mais nous pouvons continuer à travailler en son nom pour que les droits des autres animaux soient les auteurs de leur propre destin: éléphants dans les zoos, cétacés dans les parcs marins, tigres dans les attractions en bordure de route, ours « danseurs » tenus en laisse.

Oui, Clint nous a appris beaucoup de choses sur sa propre espèce, mais il nous a surtout appris à propos de notre propre espèce et sur la façon dont nous nous comportons envers les autres…

https://youtu.be/y_CF-SOgkOY

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Publié à 15:22 par fandeloup
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Les légumes ont des sentiments aussi !!