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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
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Les animaux en esclavage
Dans le Rio Negro, au Brésil. Au menu des tour-opérateurs, les bains avec les dauphins. Sur leur peau, les cicatrices laissées par la lutte pour les appâts
Au menu des tour-opérateurs, les bains avec les dauphins. Sur leur peau, les cicatrices laissées par la lutte pour les appâts. Kirsten Luce Les photos de Kirsten Luce sont un moment fort à Visa pour l’image. « Ces éléphants sont plus intelligents que ceux de l’Afrique, ils dessinent même très bien avec leur trompe » : voilà ce qu’on peut lire sur le site d’avis et conseils touristiques TripAdvisor à propos d’Elephant Camp, une des attractions de Mae Taman, dans le nord de la Thaïlande.
L’auteur de ce commentaire est un touriste canadien qui a traversé la moitié du globe pour une promenade sur le dos d’un des 56 pachydermes du parc. Il les a regardés tourner sur eux-mêmes, faire de la peinture, du tricycle, obéir comme des chiens. Il est persuadé que les éléphants avec lesquels il s’est pris en photo se sont amusés autant que lui. Cet optimisme naïf est à l’origine d’un tourisme animalier qui ne cesse de se développer.
Les visiteurs ignorent que, pour rendre leurs animaux sages comme des images de dessin animé, les cornacs leur plantent dans l’oreille un crochet placé au bout d’un long bâton de bois, qu’ils les conditionnent dès l’enfance selon une méthode traditionnelle, le « phajaan », qui consiste à briser la volonté du jeune enlevé à sa mère à l’âge de 2 ans.
L’éléphanteau est attaché, enfermé dans d’étroites structures en bois, affamé puis battu de façon répétée à coups de crochet, de bâton ferré ou de marteau, jusqu’à ce que son esprit de résistance soit anéanti. On estime à environ 3 800 le nombre d’éléphants captifs en Thaïlande. Baignade avec les éléphants, un cirque bien rodé sur la plage Lucky Beach de l'île de Phuket, en Thaïlande.Baignade avec les éléphants, un cirque bien rodé sur la plage Lucky Beach de l'île de Phuket, en Thaïlande.
Ces animaux blessés dans leur chair, Kirsten Luce les a photographiés. Sur ses clichés, on peut voir un jeune éléphant la face couverte de plaies, ou cet autre, enchaîné, qui tient en l’air sa patte brisée. Avec sa collègue journaliste Natasha Daly, la photographe a travaillé pendant un an et demi dans les parcs d’attractions de six pays.
On s’emploie à y satisfaire un public toujours plus nombreux : 110 millions de visiteurs par an, selon une étude de 2016 du WildCRU, l’unité de recherche pour la conservation de la faune d’Oxford, commandée par l’ONG World Animal Protection. Pour les divertir, 550 000 animaux sauvages réduits en esclavage. L’enquête a commencé en 2017 en Amazonie. Kirsten Luce et Natasha Daly s’intéressent au sort des paresseux.
Ces mammifères arboricoles se déplacent très lentement, ce qui les rend si faciles à attraper. Kirsten raconte : « Les villageois tuent la femelle, prennent ses petits et les enferment dans de minuscules cages sans nourriture adaptée ni aucun soin.» Affaiblis, sollicités en permanence par les touristes, ces bêtes, qui ont besoin de vingt heures de sommeil par jour, finissent par se laisser mourir. Qu’importe ! Le réservoir semble inépuisable : « Quand l’une décède, ils vont en chercher une autre dans la forêt. D’où des captures en masse désastreuses pour l’espèce. » Le même type de procédé est utilisé par les Russes pour leurs delphinariums. Les dauphins sont achetés au Japon. Chaque animal est doté d’une puce grâce à laquelle il est recensé, suivi. « Si l’un meurt, il suffit d’implanter la puce dans un autre dauphin », parfois capturé parmi les rares spécimens encore en liberté dans la mer Noire. La Russie est un des seuls pays à avoir mis sur pied des « océanariums » mobiles, comme le Moscou Travelling Dolphinarium.
Placés dans des bacs, trimballés par camion, la peau et les yeux meurtris par l’eau chlorée, les cétacés, qui ont besoin d’être immergés en permanence pour survivre, y trouvent rapidement la mort. En attendant, ils font le show dans des aquariums gon ables, jusque sur les parkings des supermarchés. Le spectacle choquant des ours polaires
En Russie, la photojournaliste a été particulièrement choquée par un spectacle qui mettait en scène des ours polaires, une espèce endémique qui, si elle n’est pas menacée, est néanmoins en danger. Mais celui qui l’aura le plus marquée est un vieux tigre, drogué, léthargique, enchaîné toute la journée, pour que des centaines de touristes puissent le caresser, le taquiner, et faire un sel e à ses côtés : « Il avait des plaies ouvertes au menton, les soigneurs me disaient que c’était un abcès dentaire...
L’infection était si importante qu’elle lui avait rongé une partie de la mâchoire. C’est l’une des choses les plus horribles que j’ai vues au long de ce reportage.» Les animaux n’ont pas de langage pour décrire leur douleur. Surtout, ils savent d’instinct qu’ils doivent la cacher pour ne pas attirer les prédateurs. Mais mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens et même poissons, tous possèdent des récepteurs de la douleur. Pour dix dollars, la photo souvenir avec un tigre retenu par une chaîne qui l'empêche de se lever, au zoo de Phuket (Thaïlande).
Pour dix dollars, la photo souvenir avec un tigre retenu par une chaîne qui l'empêche de se lever, au zoo de Phuket (Thaïlande). © Kirsten Luce Kirsten Luce a été « surprise » de constater combien peu de gens semblaient « dérangés par tout ça », combien « regardent sans rien remettre en question ». Selon elle, le « phénomène de groupe » est une des explications : on ne voit pas – ou on ne veut pas voir – la détresse de ces animaux asservis. Le WildCRU a comptabilisé 5 151 308 avis sur TripAdvisor : 80 % étaient positifs.
« Sur Instagram, où les voyageurs partagent leurs souvenirs, on peut constater qu’ils sont très contents », s’étonne Kirsten. Avec les réseaux sociaux, le phénomène se développe. Réaliser une photo avec un animal sauvage est un bon moyen de faire exploser son nombre de followers. En posant avec un ours en 2015, la photographe russe Olga Barantseva est passée de quelques-uns à plus de 80000. Maintenant, elle est rémunérée pour emmener les touristes faire la même chose à la périphérie de Moscou.
Un des ours qu’elle « emploie » s’appelle Stephan. Il a été acheté à l’âge de 3 mois par un couple qui, désormais, facture 760 dollars la prise de vue. Olga propose aussi de poser avec des loups. Un système d'alerte sur Instagram La surenchère est permanente. En décembre 2017, après l’article du « National Geographic » sur les ravages du tourisme en Amazonie brésilienne et au Pérou, Instagram a instauré un système d’alerte : les utilisateurs de l’application qui cherchent des hashtags, tels que #selfieparesseux ou #selfie bébé tigre, reçoivent un avertissement leur indiquant que le contenu peut être nocif pour l’animal.
Alors on se rassure en se disant que le tourisme « éthique » et « responsable » est lui aussi à la mode, ce qui fait se multiplier les « sanctuaires » un peu partout dans le monde. Mais il n’existe aucune réglementation de ces structures censées recueillir des animaux en danger. Selon World Animal Protection, seulement 25 % d’entre elles respectent leur bien-être. Les autres font partie d’un seul et même business, mais sont « marketées » pour mieux convenir à la sensibilité occidentale. Retirés à leur mère dès la naissance, les jeunes tigres du Sriracha Tiger Zoo de Chonburi (Thaïlande) ne quittent leur cage que pour les séances photos avec les touristes.
Retirés à leur mère dès la naissance, les jeunes tigres du Sriracha Tiger Zoo de Chonburi (Thaïlande) ne quittent leur cage que pour les séances photos avec les touristes. © Kirsten Luce En Thaïlande, à Elephant EcoValley, les excursions se font par petits groupes. La publicité prétend que les éléphants sont « entre de bonnes mains » puisqu’ils circulent librement, sans chaînes. Sur Internet, un Français se vante d’avoir choisi la formule « soins avec les éléphants », « loin du camp de touristes ». Là-bas, il a pu « toucher et caresser l’éléphante », mais aussi nourrir les éléphanteaux avant de leur donner un bain. « Moment magique, écrit-il. [...]
On se fait arroser, on les gratte, on les câline ; bref, un instant inoubliable. » Il ignore que pour ainsi interagir avec l’homme, l’animal sauvage a dû être préalablement brimé. Il ignore aussi que le propriétaire d’EcoValley est également celui du parc de Mae Taman. Ce sont d’ailleurs les mêmes animaux, déplacés entre les deux camps au gré des besoins. « Les Occidentaux veulent voir les éléphants dans leur élément naturel, alors que les Chinois veulent monter sur leur dos ou les regarder réaliser des acrobaties », explique Kirsten.
On s’adapte, sans états d’âme. « La plupart du temps, les propriétaires que nous avons interrogés n’avaient pas honte : ils savaient qu’ils n’étaient pas hors la loi et nous expliquaient que le traitement des animaux n’était pas leur priorité.» Le boycott de Mae Taman par des Américains a entraîné une réaction : la direction a renoncé à l’un des shows, ce qui permettait au public de passer plus de temps à regarder les bêtes se baigner dans la rivière artificielle... Les Chinois ont protesté. Selon Kirsten, seule une législation en faveur du bien-être animal pourrait provoquer un réel changement. Démonstration par l’exemple: la photo de Kirsten montrant le jeune éléphant avec ses plaies à la face est devenue virale sur les réseaux sociaux.
Ce qui a, de nouveau, mis la direction dans l’embarras. « Le patron a été soumis à une forte pression. On lui a demandé de confier l’éléphant à un sanctuaire. Il a refusé : “C’est mon animal, a-t-il plaidé, mais vous pouvez l’acheter, si vous voulez.”» Et il en a exigé trois fois son prix... « Un journal a célébré cela comme un sauvetage, explique Kirsten. Et pourtant ! Avec cet argent, il pourra juste acheter trois autres éléphants... à martyriser.»
PARIS M
Les arbres ont un «battement de coeur», découvrent des scientifiques
Voici ce que vous devez savoir pour cultiver du basilic frais – à l’intérieur ou à l’extérieur «Les chercheurs découvrent que les arbres ont un battement de ♥, c’est tellement lent qu’on ne s’en est jamais rendu compte
Jusqu’à présent, les scientifiques pensaient que l’eau traversait les arbres par osmose, de manière quelque peu continue. Maintenant, ils ont découvert que les troncs et les branches des arbres se contractent et s’agrandissent pour «pomper» l’eau des racines aux feuilles, de la même manière que notre cœur pompe le sang dans notre corps.
La seule différence entre notre pouls et celui d’un arbre est qu’un arbre est beaucoup plus lent, il «bat» environ toutes les deux heures environ et, au lieu de réguler la pression artérielle, le rythme cardiaque d’un arbre régule la pression de l’eau. «Nous avons découvert que la plupart des arbres subissaient des changements périodiques réguliers de forme, synchronisés sur l’ensemble de la plante… ce qui implique des changements périodiques de la pression de l’eau», a déclaré à New Scientist András Zlinszky de l’Université d’Aarhus aux Pays-Bas.
Dans son étude de 2017, Zlinszky et son collègue Anders Barfod ont utilisé le balayage laser terrestre pour surveiller 22 espèces d’arbres afin de déterminer l’évolution de la forme de leurs canopées. Les mesures ont été prises dans les serres la nuit pour exclure le soleil et le vent en tant que facteurs dans les mouvements des arbres. Dans plusieurs arbres, les branches se déplaçaient d’environ un centimètre toutes les deux heures.
Après avoir étudié l’activité des arbres nocturnes, les chercheurs ont proposé une théorie sur la signification du mouvement. Ils croient que la motion est une indication que les arbres pompent l’eau de leurs racines. C’est, en substance, un type de «battement de coeur». Zlinszky et Barfod expliquent leur théorie dans la nouvelle étude publiée dans la revue Plant Signaling and Behavior. SEE ALSO ÉCOLOGIE Les plantes disparaissent jusqu’à 350 fois plus rapidement que la norme historique
« Dans la physiologie des plantes classique, la plupart des processus de transport sont expliqués comme des flux constants avec une fluctuation négligeable dans le temps », a déclaré Zlinszky à New Scientist. « Aucune variation avec des périodes inférieures à 24 heures n’est supposée ou expliquée par les modèles actuels. »
Mais les chercheurs ne comprennent toujours pas parfaitement le fonctionnement du mouvement de « pompage ». Ils suggèrent peut-être que le tronc presse doucement l’eau, la poussant vers le haut à travers le xylème, un système de tissu dans le tronc dont le travail principal est de transporter l’eau et les nutriments des racines aux pousses et aux feuilles. En 2016, Zlinszky et son équipe ont publié une autre étude démontrant que les bouleaux «s’endormaient» la nuit. Les chercheurs pensent que la chute des branches de bouleau avant l’aube est causée par une diminution de la pression interne de l’arbre. En l’absence de photosynthèse nocturne pour convertir les rayons du soleil en sucres simples, les arbres conservent probablement de l’énergie en détendant des branches qui seraient autrement orientées vers le soleil.
Ces mouvements de bouleau sont circadiens, suivant le cycle jour-nuit. Leur nouvelle découverte est quelque chose de complètement différent, disent-ils, car les mouvements se produisent à des intervalles beaucoup plus courts.
Ce poisson de 112 ans bat tous les records de longévité
D'après la datation au carbone 14, quand ce buffalo à grande bouche est né, la Première Guerre mondiale n'avait pas encore commencé.mardi 6 août 2019 De Sean Landsman
Ce buffalo à grande bouche (Ictiobus cyprinellus) a été photographié au Gavins Point National Fish Hatchery and Aquarium, dans le Dakota du Sud.
La datation carbone a permis de confirmer que cette espèce était le poisson d'eau douce le plus longévive connu à ce jour
Les scientifiques viennent d'ajouter un poisson à la bouche en ventouse à la liste grandissante d'animaux centenaires qui vivront très certainement plus longtemps que vous et moi. En s'appuyant sur la technique de datation au carbone 14, une nouvelle étude vient de présenter un buffalo à grande bouche d'un âge canonique, 112 ans, soit plus de quatre fois l'âge maximal observé jusque-là pour cette espèce (26 ans).
Une découverte qui fait de cet animal le plus vieux des poissons osseux d'eau douce. Ce groupe rassemble 12 000 espèces dont celle des buffalos à grande bouche, une espèce native d'Amérique du nord dont le poids peut atteindre les 36 kg. « Un poisson vivant depuis plus de 100 ans ? C'est une sacré trouvaille ! » déclare Solomon David, professeur assistant à l'université d'État Nicholls en Louisiane, non impliqué dans l'étude. Ces dernières années, grâce au progrès réalisé par les techniques de datation, les scientifiques ont mis au jour de nombreuses espèces de poissons capables de vivre bien plus longtemps que prévu. Le requin du Groenland, par exemple, peut vivre plus de 270 ans. Bien que l'âge soit une donnée essentielle de la biologie des poissons, les connaissances sur leur durée de vie sont souvent très minces.
DATATION CARBONE
Avant même d'avoir eu l'occasion de déterminer l'âge d'un spécimen, les auteurs de l'étude avaient le pressentiment que ces poissons, que l'on retrouve principalement au nord des États-Unis et au sud du Canada, vivaient plus longtemps que quiconque n'avait osé l'imaginer. L'équipe a prélevé de fines lamelles d'otolithes, ces structures calcifiées grâce auxquelles les poissons gardent l'équilibre en nageant, sur 386 buffalos à grande bouche capturés à l'état sauvage, en grande partie par des pêcheurs à l'arc. Les chercheurs ont ensuite utilisé un microscope pour compter les anneaux de croissance de chaque lamelle d'otolithe. Suite à ce premier décompte, les âges estimés par les scientifiques étaient compris entre 80 et 90 ans.
Lorsque Alec Lackmann, étudiant et auteur principal de l'étude, a découvert ces chiffres, sa réaction fut immédiate : « C'est impossible ! » Afin de confirmer ces estimations extraordinaires, Lackmann et ses collègues de l'université d'État du Dakota du Nord se sont tournés vers la datation au carbone bombe, une méthode éprouvée qui permet de comparer la quantité d'isotope carbone 14 dans un tissu animal aux concentrations en carbone 14 relâchées par les essais nucléaires du milieu du 20e siècle. Cette technique a été utilisée pour dater toute sorte de chose, des restes humains aux requins. Ces poissons appartiennent à l'espèce vulnérable Etheostoma wapiti, elle-même comprise dans la famille des percidae.
Ils ont ensuite recoupé ces données avec les résultats obtenus à partir des lamelles d'otolithe et ont découvert que les deux techniques donnaient des résultats cohérents, validant au passage les durées de vie estimées de 80 à 90 ans, selon l'étude publiée récemment dans la revue Communications Biology. Au total, cinq buffalos à grande bouche dépassaient les 100 ans mais la doyenne était une femelle âgée de 112 ans et pesant 10 kg attrapée près de Pelican Rapids, dans le Minnesota, un véritable record. « Elle faisait pourtant partie des plus petits chez les individus adultes, » fait remarquer Lackmann.
UNE POPULATION VIEILLISSANTE
L'âge des 16 premiers poissons étudiés par Lackmann était systématiquement supérieur à 80 ans, ce qui a amené les chercheurs à faire une autre découverte intéressante : la plupart de ces spécimens étant nés avant 1939, il semblerait donc qu'un problème de reproduction soit apparu il y a plusieurs dizaines d'années et ait persisté. La cause de ces difficultés est probablement la construction de barrages qui entravent ou bloquent la remontée du courant pour atteindre les frayères, ces zones où les poissons déposent leurs œufs. Les buffalos à grande bouche sont souvent considérés comme des « poissons de rebut » car ils ne sont généralement pas consommés par l'Homme et sont souvent mis dans le même panier que des espèces invasives comme les carpes communes. Des son côté,
Lackmann adopte une approche différente : « Nous devrions arrêter d'employer cette expression car elle dénigre de nombreuses espèces natives. » David le rejoint sur ce point et ajoute que l'expression « dévalorise automatiquement l'organisme même de l'espèce. » Par exemple, le buffalo à grande bouche joue un rôle important dans le maintien des rivières en bonne santé, celui de déplacer les carpes invasives. Bien qu'il ait pendant longtemps été méprisé par la pêche sportive, le buffalo à grande bouche est de plus en plus ciblé par les pêcheurs à l'arc, qui, comme leur nom l'indique, pêchent à l'arc et à la flèche, généralement de nuit et équipés de projecteurs
. « J'espère que cette impressionnante caractéristique incitera plus de monde à s'intéresser de près à cette espèce, » conclut David.
Dès janvier 2020, le prix de l'électricité pourrait grimper de 4%
Cette hausse de 4% est la conséquence de l'augmentation du prix du mégawattheure qu'EDF facturera 45 euros le 1er janvier au lieu de 42 actuellement.
En 2019 deux hausses, en juin et en août, ont fait grimper le prix de l'électricité respectivement de 5,9% et 1,23%. Une troisième, de 4%, pourrait arriver en janvier. Le prix de l'électricité va-t-il a nouveau grimper dès le 1er janvier 2020?
Officiellement non, mais des signes dévoilent qu'une hausse de 4% pour le consommateur pourrait bel et bien arriver avec la nouvelle année. Les fournisseurs alternatif envisageraient cette augmentation en conséquence de celle qu'EDF devrait leur infliger.
Le prix du mégawattheure (MWh) devrait passer de 42 à 45 euros, comme l'avait signalé Le Parisien début septembre en révélant un "accord confidentiel obtenu par la France auprès de la Commission européenne pour obtenir le feu vert sur la scission d'EDF. En échange de la séparation de ses activités de distribution (Enedis) et de production (le nucléaire)".
Désormais, les choses semblent se confirmer. Play Video "Compte tenu du plafond actuel des volumes d'électricité nucléaire mis à disposition par EDF aux fournisseurs alternatifs et de la hausse des prix de marché, on risque d'avoir une augmentation de près de 4 % des tarifs d'électricité réglementés début 2020", explique aux Echos Naima Idir, présidente de l'Association nationale des opérateurs détaillants en énergie (Anode).
Cette hausse du tarif réglementé, si elle est validée par la Commission Européenne, se répercutera donc sur la facture moyenne d'un foyer se chauffant à l'électricité. Elle devrait grimper d'environ 60 euros et de 30 euros pour ceux qui se chauffent au fioul ou au gaz, selon un calcul du Parisien. Personne n'y échappera, ni les 8 millions de clients des fournisseurs alternatifs, ni les 25 millions d'abonnés aux tarifs régulés d'EDF. Deux hausses en 2019
La deuxième hausse en 2 mois du tarif réglementé de l'électricité entre en vigueur Cette nouvelle hausse risque de ne pas très bien passer auprès des consommateurs, d'autant qu'en 2019, ils déjà ont subi deux hausses. En juin, le tarif réglementé a augmenter de 5,9% et de 1,23% au début du mois d'août. "Compte tenu du climat social actuel, et des revendications autour du pouvoir d'achat, une telle décision serait vécue comme une injustice", a confié Naima Idir au Parisien.
En effet, en août dernier, la seconde hausse des tarifs, avait déjà soulevé un tollé. Elle a été contestée par les associations de consommateurs. Désormais, la Commission de régulation de l'énergie s'inquiète des conséquences de cette nouvelle hausse sur l'ajustement du tarif réglementé. La CRE module les prix en en additionnant les coûts de l'énergie (prix sur le marché de gros et prix du nucléaire historique), le coût d'acheminement de l'électricité (réseaux de transport et de distribution) et le coût de commercialisation. Cet été, le gouvernement avait annoncé qu'il modifierait ce mode de calcul complexe.
PRISONNIER .... Il pleure sans cesse sa douleur à la liberté perdue ... Capturé par l'homme qui a trahi mère nature, condamnant son fils à un châtiment durable. Il n'y aura pas de pire destin que celui d'un prisonnier qui quitte sa maison à cause d'un enfer concret. ZOOS, CIRQUES, DELPHINIUMS ETC ... ENFER SANS RETOUR !
“L'Eglise catholique est meurtrie” par l'incendie criminel de l'église Saint-Jacques, réagit le diocèse de Grenoble
Le diocèse de Grenoble-Vienne s'est ému de l'incendie criminel de l'église Saint-Jacques.
Le diocèse de Grenoble-Vienne réagit à l'annonce du parquet selon laquelle l'incendie de l'église Saint-Jacques, survenu en janvier à Grenoble, serait d'origine criminelle. Un acte qualifié d'"attentat" par Monseigneur Guy de Kérimel. Au lendemain de l'annonce du procureur de la République, le diocèse de Grenoble-Vienne se dit "attristé" par l'incendie criminel de l'église Saint-Jacques survenu en janvier dans la capitale des Alpes.
"L'Église catholique en Isère est à nouveau meurtrie par cette révélation", s'émeut Monseigneur Guy de Kérimel, évêque de Grenoble, dans un communiqué, alors que le parquet a annoncé mardi 8 octobre que l'enquête sur cet incendie s'orientait vers la piste volontaire. Des traces de supercarburant ont été retrouvés dans les décombres de l'église, totalement partie en fumée en début d'année.
La piste accidentelle était largement privilégiée au début de l'enquête, les premières expertises ayant conclu à "un court-circuit électrique à l’intérieur de la charpente". Mais de nouveaux résultats d'analyse ont changé la donne.
"L'église sera reconstruite"
"Cette action criminelle est une atteinte à la liberté de conscience, à la liberté de culte, et à la qualité du vivre-ensemble", poursuit l'évêque, affirmant que "l'église sera reconstruite". Mgr Guy de Kérimel, qui qualifie cet acte d'"attentat", dénonce "une vague d'incendie criminels qui visent des lieux symboliques dans l'agglomération grenobloise". Plusieurs enquêtes sont toujours en cours à la suite d'incendies volontaires survenus ces dernières années dans les environs de Grenoble, le dernier en date étant celui de l'hôtel de Ville survenu le 30 septembre.
Si aucun de ces incendies n'a été clairement revendiqué, des sites appartenant à la mouvance anarcho-libertaire se sont réjouis de plusieurs d'entre eux. "Une petite minorité qui utilise la violence pour défendre son idéologie", a estimé le Père Loïc Lagadec auprès de France Bleu Isère.
Sensibiliser les enfants au respect de l’animal est un enjeu majeur !
Pourtant essentielle, la sensibilisation au respect des animaux reste absente des programmes scolaires français
Véritable enjeu de société , le respect des animaux doit se développer dès le plus jeune âge. Un apprentissage primordial pour lequel l’Éducation nationale devrait prendre toute sa part, alors que cette thématique reste absente des programmes scolaires français ! La Fondation 30 Millions d’Amis a contribué à l’élaboration d’un livret pédagogique pour sensibiliser les élèves d’école primaire à la protection des animaux.
Apercevant un chat assoiffé, une fillette ouvre le robinet, puis se sert de ses mains comme d’un bol pour faire boire le petit animal… Cette scène touchante – très largement partagée sur les réseaux sociaux – serait emblématique de l’empathie de nos enfants envers d’autres espèces.
« La petite sait intuitivement qu’il est vital pour le chat de boire, car elle s’identifie spontanément à lui, confirme le Pr Hubert Montagner, psychologue et ancien directeur de recherche à l’Inserm, interrogé par 30millionsdamis.fr. De telles situations sont bénéfiques à la fois à l’animal et à l’enfant, qui se sent valorisé d’avoir été utile à un autre être vivant. »
L'empathie spontanée entre enfants et animaux doit être encouragée ! ©Fondation 30 Millions d'Amis « Le respect d’autrui et de la différence est loin d’être anodin » Si cet « enchaînement d’empathie » est bien spontané, les enfants n’ont pas toujours l’occasion d’en faire l’expérience dans leur quotidien. A la maison, la présence d’un chien, chat, lapin ou cochon d’Inde est l’occasion d’accompagner les premières rencontres et d’aborder le respect de l’animal, tout en énonçant quelques règles simples.
Cette sensibilisation n’a pas d’âge… pourvu de prendre certaines précautions avec les plus petits : « À 3 ou 4 ans, leur affection peut être si débordante qu’ils risquent de blesser l’animal sans le vouloir ! », avertit le Pr Montagner, également auteur de “L’enfant et l’animal” (éd. Odile Jacob - 2002). Les enfants ne bénéficiant pas tous de cette compagnie, d’explications claires ni de l’opportunité de questionner plus largement leur rapport à l’animal, l’école a un rôle primordial à endosser.
« Les programmes scolaires devraient intégrer des occasions concrètes de contact entre l’enfant et un animal avec lequel il pourrait interagir – le nourrir, le caresser, jouer… – afin d’explorer ses besoins essentiels tout en préservant son intégrité », recommande le Pr Montagner. D’autant que cet apprentissage se conjugue avec celui du respect d’autrui et de la différence – « ce qui est loin d’être anodin », conclut le spécialiste par cette litote. Pour un retour de l’éthique animale à l’école La protection des animaux, de la biodiversité, sont autant de sujets qui piquent la curiosité des élèves. Nicolas Servant, professeur de SVT
« Dans notre proposition de loi consacrée au bien-être animal, nous souhaitons que soient inscrites dans les programmes de l’enseignement primaire des heures de cours dédiées au respect des êtres vivants, et en particulier des animaux, affirme Loïc Dombreval, député LREM des Alpes-Maritimes et président du groupe Condition animale à l’Assemblée nationale, contacté par 30millionsdamis.fr. Cette sensibilisation est essentielle pour les enfants, mais nous la prévoyons également à destination d’autres publics clés tels que les vétérinaires, les étudiants des filières agricoles ou encore les magistrats et les juges ».
En 2017, une quinzaine de philosophes, chercheurs, juristes, vétérinaires et psychologues signaient déjà une tribune en faveur d’un enseignement de l’éthique animale à l’école (Libération, 20/02/17), déplorant l’absence des « animaux en tant qu’individus » dans les programmes scolaires et suggérant « d’accompagner le questionnement éthique et d’intégrer les notions de respect, de justice et d’empathie envers les animaux dans le cours d’éducation morale et civique (EMC) ». En effet, l’éthique animale n’est plus transmise aux écoliers français depuis… 1923, après avoir pourtant figuré dans les manuels scolaires pendant 40 ans !
En Belgique, les cours de philosophie et de citoyenneté intègrent des thématiques telles que « épargner la souffrance aux animaux » et « comprendre et protéger la vie ». « Un réel support pédagogique pour répondre aux interrogations des élèves » Un livret précis, coloré et amusant. Le respect des animaux devant être inculqué dès le plus jeune âge, le livret « Un animal, des animaux » – réalisé par L214 Éducation avec l’appui de la Fondation 30 Millions d’Amis – propose aux élèves à partir du CE1 un « tour d’horizon de nos connaissances sur les animaux, sur leurs émotions et leur sensibilité » abordant les comportements des animaux, leurs remarquables capacités (mémoire, logique, conscience de soi…), leurs besoins essentiels et les actions simples à mettre en œuvre pour les protéger.
Afin d’en assurer la pertinence pour un public scolaire, ce livret a été élaboré sous le contrôle de spécialistes en pédagogie et en psychologie de l’enfant, en droit animalier, en médecine vétérinaire et en sciences naturelles. « Protection des animaux, biodiversité, autant de sujets qui piquent la curiosité des élèves tout en s'installant comme de grands enjeux de nos sociétés, explique Nicolas Servant, professeur de Sciences de la vie et de la terre. Ce support pédagogique vient répondre à leurs interrogations, en adéquation avec les programmes officiels de l'Éducation nationale. »
En Allemagne, une fusillade en pleine rue fait deux morts à Halle, le parquet antiterroriste sais
i L’un des auteurs présumés de la fusillade a été arrêté, a annoncé la police locale, qui appelle cependant les habitants à rester chez eux.
Des policiers à proximité des lieux de la fusillade, à Halle, le 9 octobre 2019. Des policiers à proximité des lieux de la fusillade, à Halle, le 9 octobre 2019.
Un homme et une femme ont été tués dans la ville allemande de Halle (Saxe-Anhalt), dans une fusillade dont les auteurs présumés ont pris la fuite, mercredi 9 octobre. De son côté, l’hôpital universitaire de Halle a admis deux blessés par balles. L’un des tireurs a été arrêté peu avant 14 heures, a annoncé la police locale sur Twitter, qui demande cependant aux habitants de cette ville de 240 000 habitants de rester chez eux.
Plus tard, de nouveaux tirs ont été entendus à Landsberg, une ville située à environ 15 kilomètres de Halle, mais aucun lien n’a été établi entre les deux. Le parquet antiterroriste a été saisi. Le parquet antiterroriste allemand s’est saisi de l’enquête. Cette juridiction a justifié cette démarche par « l’importance particulière de l’affaire » qui concerne des « crimes violents affectant la sécurité intérieure de la République fédérale d’Allemagne »
. Une synagogue et un restaurant turc Selon Der Spiegel, les tirs de Halle, qui ont eu lieu vers midi, ont visé une synagogue, située au 52 Humboltstrasse, et un restaurant turc, situé au 12 Ludwig-Wucherer. En ce jour de Yom Kippour, les tireurs ont tenté d’entrer dans celle-ci, où se trouvaient entre 70 et 80 fidèles, rapporte Max Privorotzki, président de la communauté juive de Halle, cité par Der Spiegel. Les mesures de sécurité à l’entrée de l’édifice religieux « ont permis de résister à l’attaque », a-t-il précisé. Une charge explosive (peut-être une grenade) a été lancée en direction du cimetière juif, dans la Dessauer Strasse.
Sur une vidéo d’amateur, reprise par de nombreux médias, on peut voir un homme habillé en kaki et casqué, d’apparence calme, sortir d’une voiture et tirer en pleine rue. Des mesures de sécurité ont été prises aux abords de Dresde et Leipzig, où des policiers en armes ont été déployés. Des policiers armés aux abords de la synagogue de Dresde, mercredi 19 octobre. Des policiers armés aux abords de la synagogue de Dresde, mercredi 19 octobre. Robert Michael / AP « Un tireur portait un casque et des habits militaires », a témoigné, sur la chaîne d’information NTV, un homme qui se trouvait à l’intérieur du restaurant turc
. « Il a jeté une grenade sur le local. La grenade s’est écrasée sur la porte et a explosé », a ajouté ce témoin. « Il a ensuite tiré au moins une fois dans le magasin, l’homme qui était assis derrière moi doit être mort. Je me suis caché dans les toilettes et j’ai verrouillé la porte », a-t-il raconté. Série d’attaques liées à l’extrême droite « C’est une terrible nouvelle de Halle et j’espère sincèrement que la police pourra attraper le ou les auteurs aussi vite que possible et qu’aucune autre personne ne sera en danger d’ici là », a réagi, lors d’une conférence presse, le porte-parole d’Angela Merkel, Steffen Seibert.
La police fédérale annonce avoir intensifié ses contrôles dans les gares et les aéroports du centre de l’Allemagne et renforcé les contrôles sur les routes en direction de la Pologne et de la République tchèque.
Cette attaque intervient quelques mois après le meurtre, en Hesse, de Walter Lübcke, un élu promigrants du parti conservateur de la chancelière Angela Merkel (CDU). Le principal suspect est un membre de la mouvance néonazie. Cette affaire a créé une onde de choc dans le pays, où l’extrême droite antimigrants enchaîne les succès électoraux. Elle a réveillé la crainte d’un terrorisme d’extrême droite à l’image de celui du groupuscule NSU, responsable de l’assassinat entre 2000 et 2007 d’une dizaine de migrants. L’Allemagne est confrontée à « une nouvelle RAF [Rote Armee Fraktion]», une « RAF brune », estime le Süddeutsche Zeitung, en référence au groupe terroriste d’extrême gauche Fraction armée rouge, actif entre 1968 et 1998.
Plus de 12 700 extrémistes de droite jugés dangereux sont recensés par les autorités.
Mystérieuses apparitions de requins à deux têtes
Les scientifiques ne cessent de découvrir des poissons mutants qui pourraient découler d'anomalies génétiques liées à la surpêche.
Les requins bleus à deux têtes sont plus fréquents car les femelles portent de nombreux œufs et présentent donc plus de possibilités d'anomalies.
Bien que les requins à deux têtes semblent tout droit sortis du grand écran, ils existent bel et bien. Selon des scientifiques, ils seraient de plus en plus nombreux à apparaître à travers le monde. Il y a quelques années, des pêcheurs ont capturé au large de la Floride un requin bouledogue dont l'utérus contenait un fœtus à deux têtes.
En 2008, un autre pêcheur avait découvert dans l'océan Indien un embryon de requin bleu à deux têtes.
En 2011, une étude a décrit des jumeaux siamois découverts dans le ventre de requins bleus capturés dans le Golfe de Californie et au nord-ouest du Mexique. Les requins bleus enregistrent le plus grand nombre d'embryons à double tête, en raison du nombre élevé de bébés qu'ils portent (jusqu'à 50 à la fois), explique le chef de l'étude Felipe Galván-Magaña de l'Institut national polytechnique du Mexique.
Selon une étude récente publiée dans Journal of Fish Biology, des chercheurs espagnols ont désormais identifié un embryon à deux têtes d'une roussette de l'espèce Galeus atlanticus. Alors qu'ils élevaient des requins en laboratoire dans le cadre de recherches sur la santé humaine, une équipe a remarqué l'embryon peu commun au sein d'un œuf de requin translucide.
L'embryon de roussette n'était pas la classique bête à deux têtes : il s'agissait du premier spécimen connu issu d'une espèce de requin ovipare (un requin qui pond des œufs). Les chercheurs ont donc ouvert l’œuf afin d'étudier le spécimen. Le chef de l'étude, Valentín Sans-Coma, estime qu'il est impossible de savoir si l'animal déformé aurait survécu ; puisqu'il est question des premiers siamois découverts dans des requins ovipares, il est probable qu'une telle progéniture ne vive pas suffisamment longtemps pour pouvoir être aperçue.
En 2008, ce fœtus de requin bleu à deux têtes a été découvert à l'intérieur de sa mère au large de l'Australie.
LES RAISONS DE LA MUTATION
Les requins à deux têtes demeurent encore rares, il est donc difficile de connaître exactement les raisons de ces mutations. Selon Valentín Sans-Coma et ses collègues, une maladie génétique serait la cause la plus plausible de la roussette à deux têtes, les embryons s'étant développés dans un laboratoire au milieu de près de 800 spécimens. Les œufs n'ont, à leur connaissance, pas été exposés à quelques infections, produits chimiques ou radiations que ce soient. De multiples facteurs pourraient être à l'origine des malformations des requins, parmi lesquels des infections virales, des troubles métaboliques, la pollution ou un patrimoine génétique décroissant dû à la surpêche. Ceux-ci entraînent la consanguinité et, par conséquent, des anomalies génétiques.
Lors d'une autre étude récente, le spécialiste des sciences de la mer Nicolas Ehemann a analysé deux spécimens de ce type : un requin de l'espèce Mustelus higmani et un requin bleu, découverts par des pêcheurs au large de l'île de Margarita au Venezuela. Selon le bulletin de recherche, les animaux, qui n'auraient pas survécu, sont les premiers requins à deux têtes aperçus dans la mer des Caraïbes. La plupart des requins à deux têtes ne survivent pas à la naissance. La plupart des requins à deux têtes ne survivent pas à la naissance.
LA FAUTE À LA SURPÊCHE ?
Pour M. Ehemann, étudiant de master à l'Institut national polytechnique du Mexique, le coupable de cette présence de plus en plus répandue de fœtus à deux têtes dans la nature n'est autre que la surpêche, puisqu'elle provoque une diminution du patrimoine génétique. Selon Galván-Magaña, l'auteur de l'étude publiée en 2011, les requins à deux têtes ne se font pas plus fréquents, ce sont simplement les revues scientifiques qui diffusent ces récits qui se font plus nombreuses. Il a lui aussi aperçu d'autres requins étranges, dont un requin « cyclope » capturé au large du Mexique en 2011 et doté d'un unique œil fonctionnel sur le devant de sa tête.
L’œil du fœtus du requin obscur est la caractéristique principale d'une maladie congénitale appelée « cyclopie » qui touche plusieurs espèces animales, y compris les humains. Nicolas Ehemann affirme que les déformations chez les requins constituent un sujet de recherche difficile, du fait de la rareté des spécimens. « J'aimerais étudier ces phénomènes, mais ce n'est pas comme s'il suffisait de jeter un filet pour capturer des requins à deux têtes », explique-t-il. « C'est très aléatoire. »
Isère : Un violeur retrouvé mort, émasculé à son domicile !
Macabre découverte ce vendredi dans une maison d’Échirolles. Les sapeurs-pompiers ont retrouvé le corps sans vie d’un homme dont le corps était en état de décomposition avancée selon une source policière.
Au 1er étage du logement, dans une chambre, les policiers ont découvert un lit recouvert de sang. Les fonctionnaires ont également retrouvé de nombreux objets suspects, dont plusieurs cutters. Le corps sans vie du septuagénaire se trouvait sur une chaise.
Les premiers examens ont montré que la victime présentait des entailles importantes au niveau des avant-bras et des jambes. Il était également émasculé et n’avait plus de peau au niveau du dos. Le défunt était connu des services de police dans le cadre d’une affaire de viol sur mineur de moins de 15 ans datant de 2004.
Son nom apparaît également au fichier de Traitement des antécédents judiciaires (TAJ) pour de multiples affaires d’agressions sexuelles datant de 1999.