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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
96001 articles


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hibou

Publié à 17:43 par fandeloup Tags : photo image oiseaux sur afrique homme animaux air livre art monde
hibou

Ce superbe hibou peut voir les yeux fermés

Les passionnés d'ornithologie le savent déjà : les phodiles ne déçoivent jamais.

 Les yeux du hibou sont si gros qu'ils ne peuvent bouger dans leurs orbites - c'est pourquoi ils ont l'extraordinaire capacité de tourner la tête, parfois jusqu'à 360°. D'une part, leurs crânes reposent sur un seul pivot, ce qui leur permet d'effectuer plus de mouvements que les crânes humains par exemple, reposant sur deux pivots, et leur cou est composé de quatorze os, contre sept pour l'Homme. Les vaisseaux sanguins dans le cou d'un hibou sont plus gros que ceux d'autres animaux et grossissent à mesure qu'ils remontent vers la tête, aussi « ils ne coupent pas leur réserve de sang », explique James Duncan, auteur du livre Owls of the World (Chouettes du Monde en français) paru en 2018.

 

UNE AUDITION EXCEPTIONNELLE

Les visages ronds des hiboux et des chouettes ne sont pas seulement très beaux, ils agissent aussi comme des antennes paraboliques. Le dos de leur disque facial comporte des couches superposées de plumes denses « suffisamment serrées pour former une surface solide et diriger le son vers l'oreille, comme nos mains lorsque nous les portons autour de nos oreilles pour mieux entendre », explique Duncan. « En manipulant la forme de son disque facial, le hibou peut diriger des sons directement dans son oreille. » Cette audition exceptionnelle permet aux grands hiboux gris, qui possèdent les plus grands disques faciaux de tous les hiboux, de détecter leurs proies même sous 45 centimètres de neige. Un harfang des neiges a été photographié dans le Maine. Les espèces vivant dans les régions les plus froides se reproduisent dans la toundra arctique.

Les chouettes dotées de disques faciaux plus petits, comme le harfang des neiges de l'Arctique, sont plus susceptibles de chasser à vue que par le son.

 

DES MAÎTRES DANS L'ART DE LA MANIPULATION

Les phodiles calong du sud de l'Asie peuvent faire bouger leurs disques faciaux pour leur donner l'apparence de cornes, note Duncan. Cela pourrait être considéré comme du camouflage - pour dissimuler leurs contours si singuliers - ou pour exprimer leurs émotions. Les grands yeux noirs du phodile calong ont aussi des paupières blanches avec des fentes qui leur permettent de voir littéralement les yeux fermés. Les petit-ducs à face blanche sont particulièrement théâtraux dans leur capacité à paraître plus grands ou au contraire à disparaître, selon la situation. La chouette effraie est l’un des oiseaux les plus répandus sur la planète. On la trouve en Amérique du Nord, en Afrique et en Europe.

 Les oiseaux peuvent par exemple compresser leur plumage pour avoir l'air plus petit et plisser les yeux pour fusionner leurs plumes avec les arbres environnants, explique Duncan. Ou, pour intimider leurs agresseurs, ils peuvent se transformer en « hiboux géants », déployant leurs ailes et écarquillant les yeux.

La chouette lapone d'Amérique du Nord n'a pas à simuler. Ce sont les espèces les plus grandes, mesurant environ 91 centimètres. Le plus petit spécimen est la chevêchette des saguaros​​​​​​​ du sud-ouest, qui vit dans le sud-ouest des États-Unis, le nord-ouest du Mexique et le sud de la péninsule de Basse-Californie et mesure à peine une douzaine de centimètres. L'espèce nord-américaine, qui est en voie de disparition en Californie, résiste pourtant étonnamment bien aux changements subis par son habitat. Une traînée de poudre qui a décimé environ un quart du territoire de l'espèce en 2013 n'a quasiment pas porté préjudice aux principaux intéressés, selon une nouvelle étude publiée dans The Condor: Ornithological Applications. Les hiboux nichent toujours dans les mêmes forêts et leur population reste stable.

 

 

 

chimiothérapie

Publié à 15:55 par fandeloup Tags : pouvoir sur france air centre livre
chimiothérapie

Dijon : la chimiothérapie par aérosol, un nouvel espoir pour les malades du cancer

Des chirurgiens du centre Georges-Francois Leclerc, à Dijon.

 La par chimiothérapie  aérosol est en test au centre Georges-François Leclerc de Dijon. Cette technique semble très prometteuse pour certains cancers, elle provoque moins d'effets secondaires tout en étant accessible aux patients les plus faibles.

 C’est quoi la chimiothérapie par aérosol ?

"La chimiothérapie classique, c'était atroce... Avec ce traitement, j'ai de l'espoir" : quelques heures avant de passer au bloc, Jacques Braud attend dans sa chambre, étonnamment détendu, un livre à la main. Il en a vu d'autres : du haut de ses 76 ans, le malade souffrant d'un cancer de l'estomac - qui a atteint deux autres organes - entame sa deuxième chimiothérapie. Mais avec une différence cette fois. Il bénéficie d'une toute nouvelle technique mise au point depuis 2013 en Allemagne : la Chimiothérapie IntraPéritonéale Pressurisée par Aérosols, aussi appelée Pipac.

Le centre Georges-François Leclerc de Dijon est un des sept hôpitaux à la pratiquer en France Contrairement à la chimiothérapie classique, le traitement n'est pas injecté dans le sang via intraveineuse. Mais le patient est placé sous anesthésie générale pour lui ouvrir légèrement le ventre et diffuser le produit sous forme de spray. Le principal avantage de cette technique est qu'il n'y a pas d'effets secondaires nocifs "liés au passage du produit dans le sang", explique David Orry, le responsable du département de chirurgie oncologique. "On évite donc l'anorexie, l'atteinte des nerfs périphériques ou des globules blancs et rouges", qui imposent souvent d'arrêter le traitement.

"La chimio, c'est quelque chose d'épouvantable; ça vous détruit", confirme Jacques Braud, caressant ses courts cheveux blancs, encore inexistants il y a deux mois. "Je suis paralysé des extrémités des pieds et des mains, je ne sens plus rien".

Celui qui ne peut plus pratiquer la randonnée - sa passion - confirme qu'avec la Pipac, il ne subit aucun des effets secondaires provoqués par sa première chimiothérapie. Désormais, pour ses traitements toutes les deux à trois semaines, il alterne entre chimiothérapie classique et Pipac. Avec la la chimiothérapie par aérosol, le patient est placé sous anesthésie générale pour lui ouvrir légèrement le ventre et diffuser le produit sous forme de spray.

Avec la la chimiothérapie par aérosol, le patient est placé sous anesthésie générale pour lui ouvrir légèrement le ventre et diffuser le produit sous forme de spray

 Comment pratique-t-on la chimiothérapie par aérosol ?

Au bloc, les chirurgiens se penchent sur le corps endormi de Jacques Braud et pratiquent deux légères incisions de cinq centimètres au niveau de l'abdomen, avant d'y insérer des trocarts entre deux couches du péritoine, légère membrane recouvrant l'ensemble des intestins. Ils y insufflent alors de l'air et créent artificiellement une cavité, qui est une condition sine qua non de la Pipac: c'est pourquoi elle est pour l'instant réservée aux cancers gynécologiques ou digestifs.

"Vous voyez, M. Braud a plusieurs métastases sur sa paroi péritonéale", montre sur la coelioscopie le docteur Orry. "Cette membrane possède peu de vaisseaux. Donc, c'est très difficile de la soigner avec une chimiothérapie qui passe par le sang. Encore un avantage de la Pipac".

Une fois les deux injections lancées, chirurgiens, anesthésiste et infirmières sortent de la salle opératoire, du fait des risques d'inhalation en cas de fuite. Après une demi-heure d'attente, le produit est aspiré par une puissante micro-pompe et le ventre du patient se vide.

Six points de suture plus tard, l'opération est terminée. Elle aura duré deux heures, montre en main. Le soir, Jacques Braud peut regagner sa chambre et manger normalement, mais il devra rester encore deux nuits à l'hôpital à cause des risques liés à l'anesthésie générale.

Le centre Georges-François Leclerc de Dijon fait partie des hôpitaux qui pratiquent une nouvelle technique mise au point depuis 2013 en Allemagne : la Chimiothérapie IntraPéritonéale

Pressurisée par Aérosols, aussi appelée Pipac.

Quels patients peuvent bénéficier de la chimiothérapie par aérosol ?

Malgré cela, la Pipac peut être proposée à des personnes peu en forme. Pour l'instant, elle est même réservée aux patients suivant des traitements palliatifs, faute d'avoir pu encore prouver son efficacité avec une étude scientifique large. Mais des premiers retours "très prometteurs" sur ce traitement complémentaire permettent d'entretenir beaucoup d'espoir, selon l'oncologue François Ghiringhelli à l'origine de son développement depuis 2017 à Dijon.

Son coût raisonnable - un investissement de 25 000 euros pour l'injecteur puis environ 2 000 euros de matériel jetable par opération - en ferait une technique abordable. Dès cette année, le Centre de lutte contre le cancer de Nantes prépare une étude multicentrique à laquelle participera Dijon : les premiers résultats objectifs devraient tomber d'ici cinq ans.

"Demain, on pourrait appliquer cette technique à des patients moins atteints et obtenir de très bons résultats curatifs, voire même préventifs", s'enthousiasme le docteur Orry. Mais, "pour l'instant, il faut être très prudent et ne pas vendre ça comme un remède miraculeux".

Cela pourrait aussi déboucher sur l'utilisation d'autres molécules potentiellement plus efficaces, mais trop dangereuses pour passer dans le sang. Ou bien se développer pour d'autres types de cancer, comme celui de la vessie et du poumon, là où des membranes similaires au péritoine existent. Alors qu'on ne lui avait prédit "plus que deux ans à vivre", Jacques Braud va pouvoir repartir sur un projet curatif. Le septuagénaire résume : "Avec la Pipac, j'ai de l'espoir!"

tristesse

Publié à 13:59 par fandeloup Tags : mort animaux jeune pouvoir chez
tristesse

CET ÉTÉ, FAITES TAIRE LES SOUFFRANCES DE L’ABANDON

Olaf est né chez un particulier qui l’a vendu très jeune. Mais sa nouvelle maîtresse qui n’avait pas conscience du temps qu’il fallait consacrer à un chiot l’a abandonné parce qu’il était trop remuant à son goût et pas encore propre. Arrivé dans l’un de nos refuges à l’âge de 6 mois, Olaf était désorienté, profondément choqué et passait des heures entières à pleurer derrière la grille de son box.

En plus de leur détresse émotionnelle, les animaux comme Olaf souffrent aussi souvent de blessures, de maladies, de sous-nutrition. Lorsque nous les recueillons, ils sont parfois au bord de la mort... Les bénévoles, vétérinaires et comportementalistes de nos refuges prennent le temps de réparer ces souffrances physiques et psychologiques.

Comme Olaf, les animaux abandonnés doivent surmonter le drame qu’ils ont vécu et retrouver confiance en l’homme avant de pouvoir être proposés à l’adoption. En plus de les nourrir et de les soigner, nos équipes les aident donc à se socialiser et les accompagnent tout au long de leur reconstruction pour qu’un jour, ils connaissent le bonheur de vivre au sein d’une famille aimante et respectueuse.

rose

Publié à 11:15 par fandeloup Tags : vie nature fleur
rose

La nature, comme une fleur, s'ouvre, s'étale, s'avère.. Gardienne et protectrice de la vie. Protectrice et gardienne de la vie.. Dans sa beauté et biodiversité

girafe

Publié à 10:52 par fandeloup Tags : rose
girafe

Charmante girafe, tes doux yeux de perle d'un charme de velours me submergent de rose: Ces vers au parfum de rose!

arbres

Publié à 10:40 par fandeloup Tags : vie air
arbres

L'air assure la vie a tous les vivants, car tous les vivants en bénéficient. L'air est produit par les arbres, les arbres poussent dans la forêt, il faut donc protéger la forêt, en évitant de couper les arbres.

loups

Publié à 10:23 par fandeloup Tags : nuit
loups

Le jour s'est levé, la nuit s'est éclipsé. Voici l'aurore qui nous ouvre ses trésors, voici le matin qui nous délivre son parfum.

Fraicheur

Publié à 10:02 par fandeloup Tags : sur
Fraicheur

Fraicheur matinale, frissons au corps : Ce froid de la saison, déjà très tôt le matin, fait frémir les côtes fragiles du corps humain tel de l'eau glacée déversée sur la peau sensible. Dans la saison sans pluie, tout devient pénible:

tardigrade

Publié à 09:40 par fandeloup Tags : fond sur vie moi france monde homme chez photo coeur mort animaux cadre sourire animal dessous
tardigrade

A la découverte du tardigrade, cet animal aux super-pouvoirs étudié à Montpellier

Un tardigrade Hypsibius exemplaris grossi 800 fois en microscopie électronique à balayage

 Il est tout petit et peut être mis en bouillie, desséché, irradié, écrasé voire même empoisonné. Le tardigrade est un animal extraordinaire. Les chercheurs de Montpellier, Simon Galas et Miryam Richaud, tentent de percer les secrets sur ses capacités à survivre et à se réparer.

 Indestructible, il ressemble à un extaterrestre. Il se pourrait même qu'il se trouve au fin fond de l'espace dans un interstice d'une planète du système solaire.

Son nom ? Le tardigrade.

Vous ne le connaissez pas ?

Invisible, il est pourtant présent partout sur Terre. Et pourquoi pas être le sauveur de l'espèce humaine ?

Aujourd'hui, cet animal est même au coeur de la recherche scientifique, notamment à Montpellier, où deux chercheurs en biologie du CNRS et de la faculté de pharmacie étudient et élèvent ces petites bêtes extraordinaires (recherches financées par le CNRS dans le cadre du Défi Origines CNRS). Et voilà à quoi il ressemble et comment il bouge.

Le tardigrade, un animal indestructible

Il accumule les noms : macrobiotus shonaicus, pokémon, "ourson d'eau" et il faut l'avouer : il n'est pas particulièrement beau. Une trompe. Des pattes crochues. Un corps boudiné. De par son apparence et sa petite taille (0,1 mm à 1,5 mm de longueur selon les espèces), soit l'équivalent de l'épaisseur d'un cheveu, le tardigrade n'a rien d'extraordinaire.

En réalité, il est le "Clark Kent" des animaux . Indestructible, il survit aux conditions les plus extrêmes : des températures pouvant aller de -272°C à 150°C, à un environnement sans oxygène, radioactif, aux hautes pressions. Comment les tardigrades réussissent cette prouesse ?

Grâce à l'état anhydrobiotique, une période de vie suspendue, un peu comme l'hibernation. L'organisme du tardigrade perd toute son eau, remplacée par un sucre (le thréalose), et se transforme en un véritable "cristal vivant", stoppant l'ensemble de son métabolisme.

Cette protéine agit comme un "parapluie moléculaire" et protège l'ADN du tardigrade contre les agressions les plus violentes. Il suffit d'une goutte d'eau pour qu'il se réhydrate et qu'il "ressuscite". Il peut même le moment venu, à l'aide d'enzymes, réparer les dommages qu'il aura subi.

A Montpellier, il est scruté à la loupe Les prouesses du tardigrade, Miryam Richaud les scrute à la loupe, au microscope, au quotidien depuis 2013. C'est à cette date que la Montpelleraine a consacré sa thèse au "Pokémon microscopique" à la demande du généticien Simon Galas.

Depuis, les deux chercheurs étudient la "petite bête" dans leur laboratoire situé au deuxième étage d'un bâtiment de la faculté de pharmacie de Montpellier. Italie, Japon, Allemagne, Etats-Unis, France. Aujourd'hui, à travers le monde, à peine 25 chercheurs travaillent sur ce sujet dans 5 laboratoires.

Le tardigrade cela n'intéressait personne et moi tout ce qui n'intéresse pas, m'intéresse... explique avec un grand sourire Simon Galas. Dans trois frigos sont élevés dans des boîtes de pétri une colonie de Caenorhabditis elegans, un petit ver d'un millimètre environ, transparent et non-parasitaire auquel s'est consacré longtemps Simon Galas, et celle des tardigrades (comme le montre la photo ci-dessous).

Le but est d'étudier le modèle de résistance de l'animal et ses éventuels débouchés. Microscopiques, les tardigrades ne sont pas visibles à l'oeil nu. L'espèce élevée à Montpellier est végétarienne et s'alimente exclusivement d'algues, ici en vert dans cette boîte à pétri.

 Microscopiques, les tardigrades ne sont pas visibles à l'oeil nu. L'espèce élevée à Montpellier est végétarienne et s'alimente exclusivement d'algues

 Pourquoi cette résistance existe et comment fonctionne-t-elle ?

Le docteur Miryam Richaud s'intéresse autant au tardigrade pour plusieurs raisons :" Son originalité. Très peu de laboratoires travaillent sur le tardigrade donc c'est un modèle émergent. Sa résistance extrême. J'aimerai bien savoir comment cela fonctionne et décortiquer les mécanismes."

Pour y arriver, "l'ourson d'eau" est exposé à de forts rayonnements d'UV comme à de très fortes pressions. c'est une recherche importante car elle peut avoir des répercussions et des effets potentiels. Cela pourrait déboucher sur de nouvelles molécules, de nouveaux mécanismes novateurs.

Des super-pouvoirs utiles à la médecine du futur En 2016, une équipe de l'université de Kyoto a identifié une protéine du tardigrade qui protège son ADN lorsqu'il est détérioré. Les scientifiques ont également constaté, en laboratoire, que cette protéine pouvait protéger les cellules humaines des rayons X "

En l'injectant dans des cellules humaines, détaille Simon Galas, ils ont montré que ce "parapluie moléculaire" avait permis à 40 % de cellules en plus de survivre". Un autre laboratoire installé en Caroline du Nord, aux Etats-Unis, travaillerait également sur l'utilisation d'une protéine du tardigrade pour protéger des tissus humains lors de transports. A Montpellier, Simon Galas a récemment démontré pour la première fois une technique permettant de connaître si un tardigrade est vivant ou mort, ce qui est très important dans des expériences visant à tester leurs capacités de résistances. Il espère trouver d'autres applications à travers de nouvelles techniques d'étude et la compréhension des mécanismes de résilience moléculaire. "Le tardigrade a des gènes identiques à l'Homme. (...)

Puisque ces gènes sont présents chez l'Homme à chaque fois que nous allons découvrir un mécanisme moléculaire de résistance, nous allons regarder immédiatement chez l'homme à quel endroit se situent ces nouvelles régulations, ces nouveaux mécanismes moléculaires qui restent à découvrir qui permettent aux tardigrades de se regénérer, de se réparer." Est-ce que cet animal aux super-pouvoirs sera un super héros pour l'avenir de l'Homme ? Les chercheurs commencent juste à explorer ce trésor génétique qu'est le génome du tardigrade.

Ce que l'on sait aujourd'hui, c'est que le champ des posibles est infini et trés prometteur. Tout cela ressemble peut-être à de la science-fiction mais pas tant que cela. D'ailleurs, le petit animal est apparu en guest star dans la série Star Trek Discovery. 

message

Publié à 08:44 par fandeloup Tags : message