Fandeloup

Une larme dans l’œil
Une larme dans l’orgueil
Une larme dans le cœur
Une larme dans le bonheur

Une larme dans le silence
Une larme dans la souffrance
Une larme dans l’ombre
Une larme dans les décombres

Une larme dans la colombe
Une larme dans la tombe
Une larme dans la douleur
Une larme dans la lueur

*Une larme n’est qu’une façon de dire non; à ce que le monde dit OUI*
 

Une immense vague de ténèbres enveloppe mon cœur et mon âme, une petite larme s'écoule de mon œil comme si le monde a fait de l'amour un vulgaire sommeil. Mais dans un coin de l'ombre un rêve se dessine

Quand ton monde sombre dans l’ombre, il y a toujours un trait de lumière en sommeil, qui attend juste que tu le réveil

L'humanité n'a pas de temps. Le compte à rebours s'est si vite déclenché, transformant chaque seconde en une infinité de souvenirs, et qui sait, peut-être le dernier. Nous nous essoufflons, nous nous perdons sur les aiguilles du temps, pouvons nous savourer ou allons-nous être rapidement dévastés ? trop de question que l'heure impose, trop de doute que le temps nous emporte. Bientôt l'envole; d'un sourire, d'une âme, d'une larme. Combien de temps nous reste t-il pour jouer, pour aimer, pour exister ?

Je regarde le temps qui change, qui passe du soleil à la neige en à peine quelques heures, peut-être que lui aussi ressent la douleur et l’abandon

Regarde, je tombe tout droit dans l’ombre des abysses là ou les cicatrices ressortent du passé telles des décharges électriques. Je charge mon arme, je suis prête à affronter les monstres de la nuit, ceux qui m’empêchent de m’endormir vers le paradis des rêves. Un lieu sombre sans lumière, sans espoir. Je sens que la nuit va être mouvementée, que le chemin vers la victoire sera long. Mais je ne vais pas finir ici. La noirceur tente d’anéantir la lueur qui se trouve à l’intérieur de mon cœur. Mais elle n’y arrivera pas, le hurlement des bêtes est terrifiant, mes bras tremblent mais le courage m’habite, je n’ai pas peur de mourir. Je prend une bouffée d’oxygène et je fonce tête baissée sur mes peines pour mettre fin à leurs règne

Après la vie il n’y a rien mis à part ton regard. Après la mort il n’y a rien mis à part mon cauchemar. Une spirale infernale brûle mes entrailles. Un piége sur ma veine qui m’entaille. Je sens l’essence de vie quitter le nid de souffrances. L’encre rouge s’étend sur le palais de la délivrance. Je suis tellement heureux de vous quitter. Je n’ai pas peur d’exister mais de coexister. Un terrible et long, très long voyage m’attend depuis que la haine des humains m’a pris pour cible et m’ a jeté dans le puits. On dit que le temps guérit toutes les blessures. Mais c’est faux, il apaise seulement jusqu’à la rupture.

Déployons la grande voile, suivons la mer de l'aventure qui nous conduira bien au-delà de nos rêves. Regardons le soleil qui se lève à l'horizon. Avançons sans se soucier des souvenirs du passé, ainsi nous survivrons à notre futur.

Une dernière larme pénètre mon âme pour éteindre une fois pour toute cette flamme. Elle ne veut plus combattre, laissez-la partir .Elle a assez donné pour pouvoir enfin mourir. La foule l’empêche de respirer,il suffoque sous leurs regards, il tombe dans le noir. Personne ne croit en lui, il perd espoir. Il sent que c’est la fin, c’est tragique. Pourtant tout le monde continue son chemin. Une âme meurt et ce monde s’en fout. Un corps frêle meurt .Mais personne ne lui tend la main

Enchainé aux rails du destin sans être sûr de voir demain .C’est ainsi le jeu de la vie. Jouons, sans être certain de revoir la beauté d’un matin. Profitons de l’instant dans la folie