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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
96001 articles


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horreur

Publié à 08:03 par fandeloup Tags : chez saint animaux chien jardin maison sur
horreur

Ses animaux pris pour cible dans son jardin à la carabine à plomb

Après la radio, le vétérinaire a détecté un plomb dans la poitrine de Radja.

Cette habitante de Coise-Saint-Jean-Pied-Gauthier est en colère. En fin de semaine dernière, elle a d’abord remarqué qu'une de ses poules boitait : « on l’a examinée avec mon compagnon mais elle n’avait pas de blessure apparente.

Mais dans la foulée, c’est notre chien qui a montré des signes inquiétants ». L’animal âgé de trois ans est essoufflé et ne montre aucun entrain : « alors qu’il est très sportif et toujours en forme ». Le couple l’emmène alors chez le vétérinaire et le diagnostic tombe : « Radja avait un plomb dans la poitrine qui lui avait perforé un poumon. Il était en train d’agoniser ».

De retour à la maison, ils ont passé la patte de leur poule au détecteur de métaux : « et ça a sonné ». Ce lundi après-midi, ils ont déposé une plainte à la gendarmerie de la Rochette mais ils ne croient pas à un acte de malveillance délibéré envers eux: « c’est sûrement un jeune qui a voulu faire un carton. Nous habitons une ancienne ferme sur les hauteurs du village. Notre jardin est visible depuis plusieurs chemins. J’aimerais qu’on comprenne qu’une carabine à plomb, c’est très loin d’être un jouet comme les autres. Et surtout qu’on ne tire pas sur des êtres vivants ».

besoin

Publié à 07:14 par fandeloup
besoin

J'ai besoin de voyager dans le passé...non pas pour éviter certaines erreurs mais pour embrasser quelq'un qui n'est plus là.

loups

Publié à 18:12 par fandeloup Tags : amour moi
loups

La tendresse c'est l'encens de l'âme, c'est l'abat-jour de la passion, c'est les brises d'amour cueillies au petit matin, c'est toi c'est moi, c'est nous deux savourant la magie d'une poésie.

centimes

Publié à 17:36 par fandeloup Tags : internet sur base société
centimes

Les pièces d'un centime qui valent plus de 2 500 euros

En raison d'une erreur d'écriture, ces pièces d'un centime peuvent valoir plus de 2 500 €.

Lors d'une vente aux enchères en Italie, l'un d'entre elles a été vendue pour 6 600 €.

Les pièces d'un centime qui valent plus de 2 500 euros Des pièces d'un centime très recherchées des collectionneurs PUBLICITÉ Les collectionneurs et les amateurs de pièces de monnaie sont de vrais passionnés capables pour leur collection ou simplement pour la satisfaction de posséder un exemplaire unique, de payer très cher.

La monnaie européenne dispose de pièces rares d’un centime qui valent plus de 2 500 euros. Les pièces d’un centime qui valent plus de 2 500 euros Les collectionneurs sont prêts à payer une fortune pour l’une de ces pièces. Les erreurs de gravure sont courantes en ce qui concerne l’Euro, monnaie en circulation dans l’Union européenne.

Parmi les erreurs constatées, on peut citer les écarts d’arbre ou les défauts de frappes mineurs. C’est bien entendu des cas rares, mais la pièce d’un cent est très recherchée, ce qui rend ces pièces encore plus attrayantes. Les collectionneurs et les spécialistes de la numismatique sont particulièrement friands de ces pièces.

Le succès de ces pièces repose sur leur beauté et sur leur valeur historique, au-delà, bien sûr, de leur valeur commerciale.

Un premier cas recensé en Italie pièces 1 centime Le premier cas a été recensé dès 2002, lors de l’entrée en circulation de la monnaie unique. La Banca Italia, en charge de l’émission des euros dans la péninsule italienne, a édité des pièces d’un centime de diamètre égal à celle des pièces de deux centimes.

Pour faire simple, il existe des pièces de deux centimes avec une valeur nominale d’un centime. Une face fait référence à la pièce d’un centime, et l’autre, au lieu de représenter le Castel del Monte d’Andria qui orne les pièces d’un centime, dépeint la Mole Antonelliana de Turin qui représente les pièces de deux centimes. Le ministère public italien a mené une enquête pour déterminer les faits et est arrivé à la conclusion qu’un travailleur de la Monnaie avait volontairement introduit la base de pièces de deux centimes dans des kits d’un centime, principalement pour profiter de la cotation de ces pièces dans le marché numismatique.

Bien que certaines des pièces dites défectueuses aient été récupérées, beaucoup d’entre elles sont encore en circulation. Par conséquent, il est très probable que l’une d’entre elles puisse tomber entre vos mains. Des pièces qui valent leur pesant d’or. Bolaffi, une société numismatique basée à Turin, a mis aux enchères six exemplaires de ces pièces à 2 500 € chacune, dont une a été vendue pour 6 600 € au cours de l’année 2013.

Selon le directeur de cette même société, cette valeur est justifiée par le caractère unique de la pièce, qu’il considère comme un chef-d’œuvre, et c’est ce qui explique qu’elle est très recherchée par les collectionneurs et, en général, par le marché numismatique européen. La société est impliquée depuis 11 ans dans une action judiciaire avec la Banca Italia pour réclamer les copies qu’elle avait réussi à récupérer de sa collection.

Bolaffi a finalement réussi à les commercialiser après que le tribunal de Rome ait statué en sa faveur. Mais ces 6 copies n’ont pas été les seules à avoir échappées à la collection de l’organisme chargé de la fabrication de la monnaie en Italie. Il existe des pièces de monnaie « perdues » qui peuvent valoir plusieurs milliers d’euros aux personnes chanceuses et averties.

Nous vous invitons à prêter une attention toute particulière aux pièces d’un centime d’euros en votre possession. Ces pièces peuvent en effet valoir une petite fortune.

Comment vérifier la valeur de ses pièces ?

Plusieurs sites internet peuvent vous aider à authentifier une pièce et à en connaître le potentiel. Vous pouvez par exemple vérifier la valeur de vos pièces rares en vous rendant sur le site web Info-collection. Vous constaterez par exemple qu’une pièce d’un centime venant de Monaco et datée de 2001 ou 2002 vaut environ une centaine d’euros. D’autres du Vatican peuvent valoir jusqu’à 50 euros.

Il ne reste plus qu’à vérifier vos centimes, afin de constater s’ils peuvent vous rapporter le pactole !

loups

Publié à 17:16 par fandeloup Tags : amour
loups

Chasse de ton cœur la cupidité, la jalousie, la haine. Change tes mauvaises habitudes, tes mauvaises pensées. L'amour est ton salut, augmente-le.

tristesse

Publié à 16:14 par fandeloup Tags : histoire monde vie
tristesse

Qu'à t'il fait pour être ridiculisé , enchaîné , enfermé dans un enclos

Son tortionnaire est un montreur d'ours ..... En attendant les représentations , voilà ce qu'est sa vie ..... C'est encore pire dans la cage minuscule qu'il a pendant la tournée  Puis le monde autour ......  Aucune empathie pour ces ours , mais cela existe aussi avec des loups , des aigles ...... Et l'ordure dans cette histoire encaisse les recettes 

L’Epée

Publié à 15:49 par fandeloup Tags : sur vie moi livre
L’Epée

L’Epée de Damoclès

L’épée de Damoclès depuis notre naissance, Tourne autour de nos têtes et ne tient qu’à un fil, Mythe ou réalité, on prend tous conscience, Que nos petits bonheurs restent souvent fragiles, La vie change tout le temps, rien n’est jamais pareil, Tout peux donc s’arrêter du jour au lendemain, En hommes responsables restons bien en éveil, Le bonheur peut partir sans nous donner la main, Quant au malheur personne, ne souhaite le ramasser, Haro sur le baudet, jetons le donc aux lions Les malheurs évités qu’ils restent dans le fossé, Alors saisi ta chance toi l’ancien tabellion, Le bonheur de ton âge c’est de savoir vieillir, Rimer avec sagesse, car tout se fane et meurt, Vivre tes derniers jours en trouvant du plaisir, Faire encor des projets et nier cette rumeur Qui court sur ce glaive autour de nos têtes, Car nous devrons bien tous la franchir la rivière, Triste réalité qu’il faudra qu’on admette, Mais de l’autre coté avec l’âme légère, Jeunots ou vieux fourneaux le temps s’en chargera, Miroir mon beau miroir livre moi ton secret, Dis moi par quelle porte mon âme s’envolera, Ainsi que j’ai vécu je resterai discret.

faucon

Publié à 15:08 par fandeloup Tags : article sur monde nature oiseaux
faucon

Le secret de la rapidité des faucons pèlerins (enfin) dévoilé

Des chercheurs londoniens ont décomposé le vol de ces oiseaux, les plus rapides du monde, durant les périlleux plongeons qu’ils exécutent pour foncer sur leurs proies. De julie lacaze Faucon pèlerin (Falco peregrinus)

Des pointes à plus de 186 km/h ! Telle est la vitesse incroyable que peut atteindre le faucon pèlerin, oiseau le plus rapide du monde. Des chercheurs en génie mécanique et en aéronautique de l’université de Londres ont décrypté sa technique de vol, en l’observant en milieu naturel, près du barrage d’Oleftal, à Hellenthal (Allemagne), puis en soufflerie, à l’aide d’un modèle grandeur nature. Leur étude est à lire dans la revue Communication Biology du 5 avril 2018. Trajectoire de vol d'un faucon pèlerin en chasse.

 Quand il chasse, le rapace attrape toujours ses proies en plein vol. Les scientifiques ont observé qu’il montait d’abord à très haute altitude, ailes déployées pour profiter des courants thermiques ascendants. Puis, une fois la proie repérée, le faucon plonge dessus, en serrant ses ailes contre son corps (forme “Teardrop” sur le schéma) pour prendre un maximum de vitesse. C’est durant cette phase que sont enregistrés ses records.

En fin de plongeon, le faucon écarte de nouveau les ailes ("M-type" sur le schéma). De cette dernière phase dépend le succès de la chasse : l’oiseau doit être capable de manœuvrer facilement afin de viser sa proie. Pour comprendre avec précision ce qui se produit à la fin du plongeon, les scientifiques ont réalisé deux modèles grandeur nature du rapace, qu’ils ont étudiés en soufflerie. Pendant cette étape, le frottement de l’air est important, du fait de la position de l’oiseau, ailes ouvertes.

Durant l’expérience, l’équipe a observé que, pour limiter la perte de vitesse due à ce frottement et conserver ses facilités de mouvement, l’oiseau adopte une technique particulière, générant de petits tourbillons allant de l’extérieur vers l’intérieur des ailes. Cette découverte pourrait avoir des applications concrètes, soulignent les auteurs. Elle pourrait permettre aux constructeurs aéronautiques d’améliorer la performance des ailes des avions et celles des wingsuits — des combinaisons ailées très en vogue qui permettent d'effectuer des sauts en chute libre.

bombe

Publié à 14:06 par fandeloup Tags : divers centre sur homme place
bombe

Pas-de-Calais : le détenu confectionnait une bombe dans sa cellule

Un manuel d’instructions pour fabriquer une bombe et différents composants ont été retrouvés dans la cellule du détenu (

Les démineurs venus sur place ont expliqué que le prisonnier avait déjà construit un système de mise à feu, sans que l’on sache à quoi était destiné l’engin. Les surveillants du centre de détention de Bapaume (Pas-de-Calais) ont découvert, ce vendredi, qu’un détenu fabriquait une bombe dans sa cellule. Vers 16h30, les surveillants préviennent les gendarmes.

Lors d’une inspection, ils ont découvert dans les quartiers d’un homme incarcéré pour des faits de droit commun un montage technique qui avait toutes les apparences d’une bombe artisanale. Le détenu est placé en quartier disciplinaire et les lieux sont figés. Vers midi, samedi, les gendarmes de la brigade des recherches d’Aras et ceux de la section de recherches de Lille se rendent à la prison avec les démineurs.

Ils mènent une perquisition dans la cellule du suspect et retrouvent des composants pour fabriquer un engin explosif et un manuel d’instructions pour fabriquer une bombe. Les démineurs expliquent aux militaires que le prisonnier avait déjà construit un système de mise à feu. Pour l’heure, les enquêteurs ignorent encore à quoi était destiné cet engin.

Le détenu sera entendu dans les jours qui viennent et les investigations permettront peut-être de comprendre comment il a pu se procurer ce matériel et ce manuel.

Débat

Débat

Débat : Donner plus de droits aux animaux, est-ce réduire ceux des humains ?

 Sueur Cédric Maître de conférences en Ethologie, Primatologie et Ethique animale, Centre national de la recherche scientifique (CNRS) Déclaration d’intérêts Sueur Cédric est membre du comité scientifique de la Fondation Droit Animal Ethique et Sciences, membre de la Commission Nationale à l'expérimentation animale en tant que personnalité proposée par les associations de protection des animaux et de la nature

 Quels droits pour les animaux ?

Introduit par Ryder en 1970, le spécisme est une forme de discrimination basée sur l’espèce. Ce concept fait résonance au racisme et au sexisme. D’abord formulé pour montrer la supériorité que l’homme s’accorde par rapport aux autres animaux, le spécisme s’est ensuite élargi aux différences que les êtres humains font entre les espèces animales selon des critères multiples (taille, culture, proximité, usage). Il est ainsi difficile, voire inimaginable, pour les Européens de manger du chien alors qu’ils mangent du porc.

Pourtant, ces deux espèces peuvent être considérées comme égales à différents niveaux, comme la taille, la longévité ou l’intelligence. Peter Singer s’interroge donc sur les considérations que l’homme devrait apporter aux animaux et ainsi aux critères qui pourraient déterminer que l’un prévaut sur l’autre. Il stipule ainsi que « Tous les animaux sont égaux ».

Il n’y a pas une égalité de fait entre les animaux, humains inclus, mais une égalité de droit. En effet, les humains ne sont pas égaux entre eux mais on leur accorde tous les mêmes droits. Singer questionne alors pourquoi il n’en serait pas ainsi avec les animaux.

Pourtant, il définit bien que l’égalité de considération des intérêts n’est ni l’égalité de traitement ni l’égalité des vies. En effet, tous les animaux n’ont pas les mêmes intérêts, mais ils ont tous, par contre, intérêt à ne pas souffrir. Si ainsi, une souris souffre ou ressent la douleur telle qu’un humain la ressent, pourquoi devrait-on utiliser cette souris pour une expérience douloureuse alors que nous n’utiliserions pas l’être humain pour cette même expérience ?

Ceci est défini comme l’égalité de considération des intérêts. L’égalité de considération (à ne pas souffrir par exemple) n’est pas, selon Peter Singer ou Cass R. Sunstein, la même chose que l’égalité des vies. Notre « schizophrénie morale » Peter Singer dit ainsi que la vie d’un être possédant une conscience de soi, capable de penser abstraitement, d’élaborer des projets d’avenir, de communiquer de façon complexe, et ainsi de suite, a plus de valeur que celle d’un être qui n’a pas ces capacités.

Il donne l’exemple très critiqué des cas marginaux humains. Prenez un être humain qui ne ressortira jamais de son coma, qui ne ressent rien et qui ne fera plus rien de sa vie : pourquoi ne pas faire des expériences biomédicales sur lui plutôt que sur un macaque conscient ?

Singer n’encourage pas ici les expériences biomédicales pour les personnes comateuses ou handicapées, mais illustre bien la « schizophrénie morale » qu’il y a chez l’homme et qui définit le spécisme. Par contre, il se base sur l’intérêt de vivre lié à la faculté de se représenter sa vie. Le simple fait de vivre n’est pas en soi un bien qu’il faut conserver, contrairement à ce que pensent les déontologistes comme Tom Regan ou Gary Francione, défendant le caractère sacré de la vie.

En effet, Tom Regan stipula que pour avoir des droits, il faut avoir des intérêts, mais le fait de vivre montre un intérêt en soi. Donc être en vie implique des considérations et des droits, à ne pas être tué ou utilisé. Un être humain grandit dans une société où il a un travail, travail pour lequel il est rétribué, respecté et au bout de quelques dizaines d’années, peut s’en acquitter pour une retraite. Lui interdire ses droits, c’est le rendre esclave.

Personne ne pourra se révolter contre ceci. Pourtant dans nos sociétés, il y a des êtres qui « travaillent » sans avoir ni respect, ni retraite selon les théories animalistes. Ce sont parfois des chevaux de course finissant à l’abattoir, des chiens utilisés dans la recherche biomédicale puis euthanasiés.

Pourquoi ces animaux, au même titre que l’homme ne pourraient-ils pas avoir une retraite ?

 Pourquoi nous cherchons une maison de retraite pour les singes de laboratoire Ces questions, bien sûr, des associations de protection animale telles que le GRAAL ou White Rabbit, se les sont posées et ont ainsi créé la réhabilitation des animaux de laboratoire ou des animaux de course.

Dans la même veine, Steven Wise a considéré que les chimpanzés, ayant une conscience de soi similaire aux hommes, ne devraient plus être en cage mais bien réhabilités dans des environnements adéquats. Avec le Non-human rights projects, Steven Wise se base sur les concepts présents dans l’habeas corpus – notion juridique énonçant une liberté fondamentale, celle de ne pas être emprisonné sans jugement – pour « libérer » des grands singes et même des éléphants maintenus dans de piètres conditions.

Tous les animalistes ne défendent pas une théorie des droits des animaux, pensant comme Carl Cohen or Emmanuel Kant que ces derniers ne sont pas forcément nécessaires à leur protection. Malgré cela, la théorie des droits des animaux fait son chemin, en étant de plus en plus précise quant aux particularités de chaque espèce.

Ainsi, La Déclaration universelle des droits de l’animal, corédigée par la LFDA (Fondation droit animal ethique et sciences), a été proclamée solennellement le 15 octobre 1978. Cette déclaration ne remet pas en compte l’utilisation des animaux par l’homme mais incite au respect de l’animal en fonction de la sentience reconnue par la science de l’espèce à laquelle il appartient. Une citoyenneté animale ?

De même, en 2011, Will Kymlicka et Sue Donaldson publie le livre Zoopolis, décrit comme une théorie politique des Droits des animaux. Les auteurs stipulent que les droits des animaux doivent être reconnus. Ils proposent trois catégories d’animaux : domestique, sauvage et liminaire (ici appartenant à deux états, sauvage mais urbain).

Et pour chacune, trois modèles de vivre ensemble : la citoyenneté, la souveraineté, le statut de résident. À savoir comment reconnaître chez un coléoptère ou un mammifère les mêmes droits en tant qu’animal sauvage ou liminaire. La question de savoir si l’homme devrait considérer tous les animaux, seulement les vertébrés ou seulement les mammifères dans ces droits divers n’a pas encore été abordée.

En 2015, pour la première fois en France, un master en éthique animale a été créé à l’Université de Strasbourg afin de soulever ces questions. Pourtant, face à ces théories et initiatives, il faut bien se dire que l’homme n’est pas un animal comme les autres. Ceci se voit bien autour de nous. Quoi que les animaux savent compter et échanger, ils n’ont pas de billets de banque. Quoi que les animaux savent communiquer et ont des langages, ils n’ont pas l’écriture qui a permis à l’Homme cette accumulation culturelle avantageuse.

Pour autant, donner des droits aux animaux signifierait-il rabaisser les hommes ?

Il n’en est rien. Bien sûr, certains (très peu) animalistes extrémistes se lâchent sur les blogs et préfèrent « expérimenter sur les prisonniers ». Des végétariens voudraient forcer les humains à ne plus manger de viande. Mais ces arguments ne sont avancés que par une minorité inondant les réseaux sociaux. Il ne s’agit pas en donnant des droits aux animaux, de diminuer ceux des hommes. Dire d’un côté « il ne faut plus que l’homme n’utilise aucune espèce animale », comme de l’autre « donner des droits aux animaux, c’est rabaisser l’homme », sont des arguments utilisés que par une minorité de personnes qui ont peu de connaissances soit en philosophie, soit en éthologie.

L’éthique, c’est du bon sens comme Kant le soulevait : « Les devoirs que nous avons en fait envers les animaux sont des devoirs envers l’humanité car les animaux sont un analogon de l’humanité. Un homme cruel envers les animaux le sera aussi envers les hommes. » Comme le dit si bien Matthieu Ricard, prendre en compte la condition animale, c’est donc élever l’homme vers une humanité bien supérieure à ce qu’elle est aujourd’hui ou encore que les philosophes ou sémioticiens, comme Astrid Guillaume ou Anne-Laure Thessard, appellent une humanimalité.