Fandeloup

MESSAGE

Le courage est le réflexe de défense des êtres normalement équilibrés, un moyen de ne pas souffrir. La révolte ronge, l'acceptation mène tôt ou tard à l'apaisement

La nature tend toujours à agir de la manière la plus simple.

La Paix aurait pu être une fleur sauvage de ces fleurs que nul ne sème ni ne moissonne. La paix aurait pu être de ces fleurs des prés que l’on trouve toute faite un beau matin au bord d’un chemin au pied d’un arbre ou au détour d’un ruisseau. Il aurait suffi de ramasser la paix comme on ramasse des champignons ou comme on cueille la bruyère ou la grande marguerite. Au contraire, la paix est un travail c’est une tâche. Il faut faire la paix comme on fait du blé. Il faut faire la paix comme il faut des années pour faire une rose et des siècles pour faire une vigne. La paix n’existe pas à l’état sauvage, Il n’y a de paix qu’à visage humain.

J'ai le droit de parler de la terre comme une pierre précieuse, de ses couleurs d'automne où la naissance n'est qu'un fruit de lumière, de soleil, de pureté et d'amour. Rien n'est plus beau à ce jour que la naissance. Elle n'est que beauté suprême, un absolu de pureté et de blancheur, de transparence et d'innocence. Rien n'est plus beau qu'un premier jour de printemps, que l'attente nous donne en confiance et en impatience. La vie nous donne ses plus beaux fruits. Dévorer un fruit est un acte sacré, tout devrait l'être. Jusqu'à observer, palper, avaler, écouter, sentir. Parce que l'essence de tout être ne se fait que par la sève des arbres, il n'y a pas plus mère que terre et pas plus divin que racine.

La nature est éternellement jeune, belle et généreuse. Elle possède le secret du bonheur, et nul n'a su le lui ravir.

Le saviez-vous : "La bio-luminescence dans les vagues est le produit de minuscules formes de vie marines appelées phytoplancton

Le bonheur est une petite chose que l'on grignote, assis par terre, au soleil.

Voyager, c'est bien utile, ça fait travailler l'imagination. Tout le reste n'est que déceptions et fatigues.

Communiquer suppose aussi des silences, non pour se taire, mais pour laisser un espace à la rencontre des mots.