Fandeloup

Il y a comme cette arrière goût de tristesse dans mon regard, Comme cette envie de lâcher lorsque je suis seule le soir. Mon ♥ bat fort, je crois que je suis en chute libre, Les mots sur mes maux s’effondrent, je n'ai plus d'équilibre.

C'est vrai que d'une seconde, tout peut basculer, se dire que devant un rien, on peut chuter ...

Je risque de tout perdre mais je reste dans mon silence, je m'enfonce seule sur le fil fin de mon existence. J'ai peur du vide qui m'attire à chaque ivresse, l'insomnie me guette et un rien me blesse.

Dans le fond, je ne suis pas certaine que je suis faite pour ce monde matérialiste et superficiel. On se regarde, se dévisage, s'insulte et on modifie sans cesse " sa personnalité ". On a plus le droit d'être émotive, sensible, plus le droit d'être soi. Il faut toujours plaire aux autres, rentrer dans les normes. Je n'aime pas les normes, je ne suis pas là pour vous plaire mais pour être moi et quitte à ce que ça vous " emmerde ", je m'assume. Je n'aime pas le matérialisme et la superficialité. Je n'aime pas ce monde dans lequel nous vivons. Je suis surement trop sensible pour y vivre, trop moi pour rentrer dans les normes. Alors oui, j'ai des formes et des rondeurs, j'ai des idées qui me sont propres et que je défend corps et âme, je suis têtu et émotive et cérébral. Et quoi qu'on puisse en penser, je reste moi.

Je me sens seul, j'ai besoin de changer d'air, a force d'y croire, je suis plus pas que terre. Je m'enfonce avec le sourire par habitude, je divague sur ces mots sans gratitude.

Il paraît que je peux réussir mais j'en ai perdu le courage, A quoi bon se battre, je voudrai hurlée, juste pouvoir tourner la page. J'ai l'âme qui pleure, le ♥ qui hurle, les mains qui tremblent, et d'une seconde à l'autre tout peut changer mais rien ne me ressemble.

C'est parfois dans un texte ou une photo que sont cachés les mots que l'on n'a jamais su dire ...

On gagne toujours à taire ce que l’on n’est pas obligé de dire.

l y a une beauté qui n'est atteinte que là, dans cette grande intelligence proposée à l'esprit par le temps vide et le ciel pur.

Le temps perdu est comme le pain oublié sur la table, le pain sec. On peut le donner aux moineaux. On peut aussi le jeter. On peut encore le manger, comme dans l'enfance le pain perdu: trempé dans du lait pour l'adoucir, recouvert de jaune d'oeuf et de sucre, et cuit dans une poêle. Il n'est pas perdu, le pain perdu, puisqu'on le mange. Il n'est pas perdu, le temps perdu, puisqu'on y touche à la fin des temps et qu'on y mange sa mort, à chaque seconde, à chaque bouchée. Le temps perdu est le temps abondant, nourricier.... ?