Fandeloup

Ce lundi, un automobiliste s’est débarrassé de ses Jack Russel à l’entrée du ring de Bruxelles. Gaëtane a pu en sauver deux

BRUXELLES

Sur le chemin du travailce lundi, à 16 h 30 exactement, Gaëtane, installée derrière son volant, prête à monter sur le ring direction Bruxelles via la bretelle située à Hal, est soudainement freinée dans sa lancée par un automobiliste s’arrêtant sec. Cet automobiliste se révélera un maître pour le moins peu scrupuleux puisque c’est cet endroit qu’il aura choisi pour abandonner ses chiens. Le tout sous le regard indigné de Gaëtane.

“Il a ouvert sa portière et a sorti quatre ou cinq Jack Russel de sa voiture avant de reprendre sa route. Je n’ai pas eu le temps de noter sa plaque d’immatriculation vu qu’il y avait plusieurs voitures qui nous séparaient. J’ai vu les chiens courir. Je suis aussitôt sortie de ma voiture pour les rattraper. J’ai pu en récupérer deux. Deux autres automobilistes qui m’ont vu courir après les chiens se sont arrêtés. Ils ont tenté également de sauver les autres mais c’était trop tard, ils avaient déjà disparu”, nous précise Gaëtane qui n’a pas hésité une seconde à faire grimper ces deux Jack Russel à bord de son véhicule, pendant qu’un des autres automobilistes alertait la police de cet abandon sauvage.

C’est donc avec deux nouveaux compagnons de route que Gaëtane a repris le chemin du travail. “Il me semblait évident de les recueillir. Si vous croisez un enfant sur le bord de l’autoroute, vous n’allez pas poursuivre votre route comme si de rien n’était. Pour moi, c’est pareil avec les chiens. Je les ai embarqués et j’ai demandé à mon conjoint de les emmener immédiatement chez le vétérinaire.”

Le vétérinaire a constaté que les deux Jack Russel ne possédaient ni puces ni tatouages. Impossible donc de les identifier. Âgées entre un et deux ans, les deux femelles ont déjà eu des portées et semblaient, selon le vétérinaire, destinées à la reproduction. “Elles souffrent également de quelques blessures au museau. Il est aussi apparu que ces chiens n’étaient pas suffisamment nourris”, poursuit Gaëtane qui s’est empressée d’acheter des croquettes aux deux chiens qu’elle a recueillis.

“Je leur ai aussi acheté un collier à chacun pour pouvoir les promener ce mardi”, avoue la jeune femme, nous assurant toutefois qu’elle ne gardera pas ses deux nouveaux amis.

“J’ai déjà un chien,un chat et un lapin. Je ne peux pas me permettre d’avoir deux Jack Russel en plus, ce serait ingérable. J’attends de voir si un ami ne veut pas les héberger chez lui. Si ce n’est pas le cas, je les déposerai dans un refuge”, promet Gaëtane qui parle déjà de ces deux chiens en utilisant de nombreux adjectifs affectueux. C’est vrai qu’ils sont si mignons.

Quant aux deux ou trois autres chiens que Gaëtane et les autres automobilistes ne sont pas parvenus à rattraper, on ignore ce qu’il en est advenu. “J’espère qu’ils n’ont pas été écrasés par des voitures circulant sur le ring. Je leur souhaite qu’ils soient au chaud comme les deux qui sont chez moi. Et puis surtout, j’espère qu’un jour leur lâche de maître sera retrouvé et puni”, conclut Gaëtane qui sait qu’il y a là, hélas, peu d’espoir.

humour

Prochainement : Journée Sans Fourrure, 21 janvier 2012 à Mulhouse

Rendez-vous à 14h, rue sauvage (au niveau de la fontaine) pour cette JSF 2012, destinée à toucher les consommateurs sur le sort des animaux élevés, piégés et tués pour la fourrure au moment des soldes d'hiver.

Pour militer, nous utiliserons de traditionnels tracts et panneaux.

Mon petit passage du jour  ,pour venir vous dire bonjour. J'y dépose ma fleur pleine de bonheur pour réchauffer vos cœurs .Pour passer une agréable journée

La mise aux enchères en Afrique du Sud d'une chasse au rhinocérosblanc par les parcs de la province du KwaZulu-Natal (est) fait polémique, ces animaux étant de plus en plus menacés par une inquiétante progression du braconnage. Un homme d'affaires de la région a payé 960.150 rands (91.500 euros) pour avoir le droit de tirer sur un rhinocéros mâle dans une réserve où il y en a trop. La chasse a été mise aux enchères par l'autorité de protection de la nature du KwaZulu-Natal, Ezemvelo KZN Wildlife.

Fureur des organisations luttant contre le braconnage

«Il y a de solides explications à la décision de supprimer cet animal, écologiques, démographiques et génétiques. (...) Le prélèvement d'un petit nombre de rhinos mâles individuellement identifiés améliore réellement le taux global de croissance de la population et favorise la conservation du patrimoine génétique», a justifié le directeur d'Ezemvelo KZN Wildlife, Bandile Mkhize.

«La chasse de ces animaux génère des revenus importants et contribue à fournir des fonds supplémentaires indispensables pour soutenir des programmes efficaces de protection», a-t-il ajouté dans un communiqué.

«Dans le cas du rhino, nous sommes pleinement conscients des exigences biologiques et de sécurité pour assurer sa survie en tant qu'espèce pour les générations futures», a noté Bandile Mkhize, rappelant que des rhinocéros sont ainsi supprimés tous les ans depuis plus d'un demi-siècle.

Alors que certains sont tués, d'autres sont vendus à des réserves ou donnés.

Mais même si le produit de la chasse est réinvesti dans la protection de l'environnement, la décision a mis en fureur des organisations luttant contre le braconnage, qui fait des ravages dans les parcs et réserves sud-africains. «Nous sommes censés combattre le braconnage. Quelle sorte de message lancent-ils, si nous tuons nous-mêmes des rhinos?», s'est ainsi interrogé Simon Bloch, représentant les citoyens sud-africains outragés par le braconnage. Le collectif Stop Rhino Poaching (Arrêtez le braconnage des rhinos) a compté que 446 rhinocéros ont été abattus en Afrique du Sud en 2011. Le pays, qui compte environ 20.000 rhinos, en avait perdu seulement 13 en 2007, puis 83 en 2008, 122 en 2009 et 333 en 2010. La progression du braconnage est généralement expliquée par le succès des cornes en Asie, où elles sont particulièrement prisées, à tort, par la médecine traditionnelle.

humour

L’Homme a repoussé une fois de plus les limites de la biologie, en produisant un animal issu du croisement entre un tigre de Sibérie et un ours brun d’Alaska , deux espèces non seulement différentes mais relativement éloignées.

« Jusqu’ici, toutes les hybridations connues d’animaux s’appliquaient à des espèces appartenant à la même famille. Nous avons repoussé le phénomène. » Un véritable coup de maître pour ces chercheurs qui ne s’attendaient pas au moindre résultat.

« À la base, c’était de la simple curiosité scientifique. Nous voulions voir ce qui se passerait en introduisant artificiellement du sperme de tigre mâle chez un ours femelle. Nous ne nous attendions certainement pas à assister à la naissance d’un animal, et qui plus est en bonne santé ! »

En effet, ce « tigrours » a actuellement atteint une taille et une force impressionnante. Fier de son allure massive et de sa puissance redoutable, cet animal se pavane dans un immense enclos de Norvège.

« Nous ne préciserons pas pour l’instant le lieu exact où nous le conservons. Nous ne gérons pas un zoo ; nous sommes des scientifiques. On ne peut pas prendre le risque que tout le monde débarque.

Nous créerons bientôt un site internet qui lui sera entièrement dédié, incluant des photos et vidéos de l’animal ainsi qu’un suivi presque quotidien. » En « avant-première », le scientifique a publié une toute première photo de l’animal – appelé Zeus – volontairement de petite taille.

Description : Zeus mesure environ 3 mètres de long pour 1,30 mètre au garrot, et pèse quelques 550 kg. D’apparence assez massive et puissante, il est évident qu’il serait un prédateur redouté dans la nature. Il possède des rayures d’un brun sombre sur un pelage plus clair, devenant blanc-beige au niveau des yeux, des joues, du ventre et de la face interne des membres ; la fourrure a tendance à légèrement blanchir en hiver.

Plus haut sur pattes qu’un tigre, l’animal n’a cependant pas la faculté de rester debout sur ses pattes arrière à la manière d’un ours brun, mais il lui arrive (rarement) de se lever légèrement avant de retomber. Il est doté de griffes et de crocs de taille impressionnante.

LE SAVIEZ-VOUS ??

Les lions et les tigres sont des félins ayant la possibilité de se reproduire entre eux. Ce mariage très rare donne le plus gros félin du monde,un animal hybride de 400 kg soit quasiment le poids des 2 parents réunis, que l’on appelle ligre ou tigron selon la race du père. Au contraire des mâles qui sont stériles de manière inexpliquée, les femelles peuvent avoir des petits

citation

D'après une récente étude, la réintroduction du loup dans le parc de Yellowstone il y a une quinzaine d'années a favorisé la croissance de certains arbres. William Ripples, chercheur à l'université de l'Etat d'Oregon et principal auteur de cette étude, explique que le retour du loup a entraîné une diminution des populations d'élans, lesquelles empêchaient jusque là toute nouvelle pousse, rapporte le Huffington Post. Cette étude, qui sera publiée dans la revue scientifique Biological Conservation, illustre le rôle positif que peuvent jouer certains prédateurs dans la régulation des populations d'herbivores et leur place essentielle dans les écosystèmes. Dans certaines régions, la croissance d'arbres comme le saule, le tremble ou encore le peuplier d'Amérique a permis le retour de certains oiseaux qui y trouvent de nouveaux habitats

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