Fandeloup

Même le ciel se désespérerait en imaginant ce carnage, le soleil en deviendrait si attristé qu'il en rougirait tous les soirs, comme un grand voilier élégant qui s'éloigne de la plage, l'oiseau messager de paix fend l'air portant un divin espoir. Alors pourquoi vouloir briser l'envol de cette blanche colombe, de son abri invisible, visant dans l'horizon si bleu, le chasseur tire , surprend l'oiseau qui crie et tombe, sous la force des plombs et la violence du feu. Pensons à ce petit enfant qui tristement regarde, qui pleure à présent sur le pauvre oiseau mort, ses douces mains agitent ses ailes et elles s'attardent, en imaginant sans doute réveiller ainsi son petit corps. Alors son ♥ d'enfant devient muet puis se serre, et le voilà sanglotant ,ne comprenant plus ce long silence, pourquoi y aurait-il toujours sur cette maudite terre? Une bonne raison pour justifier toutes ces souffrances. Ceux qui pensent apporter la paix en ajoutant de la guerre, ne font en somme qu'agraver et éterniser le conflit, comme la pauvre colombe qui en est la petite messagère, la paix même éternelle ,ne se gagne pas ainsi.

Ne cherchez donc plus les âmes égarées ! Ne cherchez donc plus,les ♥ oubliés ! C'est dans ce beau et éternel miroir, où leur désespoir s'évanouit dans son fond noir, qu'elles viennent une dernière fois se regarder, jamais pour se justifier d'avoir pu oublier leurs grandes tristesses et leurs infortunes, et là, elles attendent et attendent une nuit sans lune. Pour gagner enfin la paix et la sérénité, ce petit lac de s'inspire de la couleur du temps pour sublimer, la beauté du site, mais sa profondeur intérieure, tient de ce mystère que je viens de vous dévoiler. Chut!!!!!!,il ne faut pas les déranger

Là où brillent nos deux étoiles. Dans notre univers ,dans ce grand mystère ,si on existe c'est grâce à nos deux mères. Celle qui nous donne la vie , qui nous allaite. Et celle qui nous nourrit ,notre planète. On aime bien l'une,parce-qu'elle nous materne .On néglige bien l'autre dans tous les termes. Car on oublie par mauvaises habitudes que toutes les deux, et c'est une certitude ,s'épuisent plus vite quand on les maltraite.

Elle hante , elle remplit mes nuits, triste mais douce musique, son rythme magique ensorcelle l'ennui. De point trouver le sommeil, elle me force à l'éveil. Alors je me laisse bercer

Ce soir, vous me trouverez pensif près du ruisseau, envoûté, comme toujours par le murmure de son eau, derrière la féerique beauté que cache son beau miroir, j'y viens souvent dessiner l'ébauche d'un fol espoir, d'entendre tes pas à nouveau caresser ce gravier, dans ce vert paradis où l'on aimait tant se retrouver.

Mon âme est ce grand océan où émergent tant de mystères, ils arrivent en nuées des profondeurs comme des bulles légères, sur leurs frêles esquifs, ils éclatent en touchant l'air, même quand l'eau y est calme son goût est âpre et aussi amer. C'est souvent quand vient le soir, du haut ces hautes falaises, tandis que ses flots redoublent en mon âme de force et de fureur, que je ressens cette étrange présence inductive à mon ♥, traversant tout mon être comme un étrange et incisif malaise. Visions d'un nouveau monde où errent esprits dans une autre nature, anges, démons ou que sais-je?

Dans le tourbillon de mes rêves, je me sens attirer, par tes bras qui m'enlèvent a mes obscures pensées. J'aime l'impossible musique, que me procure ta voix, ce doux murmure qui m'indique, que ton ♥ ne bat pas loin de moi. Que mes oreilles sont tristes, sans l'écho de ta voix. Seulement dans mes rêves, j'entends ce doux brouhaha, ce froufrou de lumière que soulèvent tes pas. Est-ce un sortilège? d'entendre ta voix, dans le tourbillon de mes rêves .Je te sens près de moi.

Pour vous..... Dans les plus beaux parterres du langage, pour vous je cueille les mots comme des fleurs, en surveillant toujours le subtil mariage, de leurs musiques et de leurs modestes couleurs. Enivrez-vous de ce doux bouquet, plein de tendresse,saupoudré de fantaisie, Sans doute vous y reconnaîtrez le parfum que j'aime, n'est-ce pas le tendre et vert parfum de la poésie. Effeuillez-le, mon blog comme un éternel éphémére, car ses pages sont parfumées par mille senteurs.

Regretterons-nous ces jours irremplaçables, que nous avons perdus à jamais envolés. Comme ces minérales roses des sables, qui s'effritent sous nos doigts immaculés, dans notre désert assoiffé d'amour désirable. Je parle seulement à mon ♥ qui a des regrets. Tu es et resteras toujours mon ange adorable, car je sais aujourd'hui que tu ne m'as pas oublié.

J'vis avec car on ne peut rien effacer , mais y'a tellement de choses que j'aimerais recommencer