Fandeloup

Je rêve tout simplement , que la vie console toutes les plaies ; Cette soif et faim D’Amour, et Tendresse

Le malheur a passé,  pleure les âmes, les érables dans le vent pleurent sur un amour ..Oui! tout pleure ici-bas quand saigne un ♥ de femme, le bouton de la belle rose du jardin s'est éteint en fin de jour. Pleurez astres des cieux dans l'aube triste et grise, et puissent tous ces pleurs vous attendir, mon Dieu son âme est allée vers vous , la tourmente l'a pris?

L'embarquement pour le vol 2012 est annoncé !

Vos prochaines escales sont : SANTÉ, CHANCE, JOIE, BONHEUR, AMOUR, etc ...

La durée de votre voyage sera de 12 mois. Laissez aux objets perdus, les mauvais moments de 2011 pour n'emporter dans vos bagages que les meilleurs souvenirs.

Le Commandant de bord vous propose le menu servi pendant le vol :

Cocktail de l'amitié

Suprême de bonne santé

Gratinée de prospérité

Plateau d'excellentes nouvelles

Salade de réussite

Bûche du bonheur

Le tout accompagné de bulles d'éclats de rires. Très bon et agréable voyage

Il existe bien dans le fond de mes pensées, un lac profond de maux d'amour tendres, où voguent à l'infini mes amers secrets, que mon extrême pudeur ne peut défendre. Ces flots d'écumes souvent agités, ma plume ne sait guère les vendre, ne sont point possibles à exprimer par des mots simples et tendres. Si ma voix nouée semble à ce point écorchée, de tant crier ,mes cordes sont à retendre, et surtout ne pas vouloir s'apitoyer, sur mon ♥ qui ne peut que se fendre. Je vous fais don de ce double de clé, tout simplement pour mieux comprendre, le grimoire si écorné dans mon petit coffre secret, où mon âme ne se sait se défendre.

Si j'avais su lire l'avenir, en lisant les lignes dans ma main, elles trembleraient de se souvenir de repeindre à jamais hier. Trouver une telle écriture, en bouleversant le destin, y apporter un soupçon de recommencer

Toutes ces belles choses jamais dites, aujourd'hui m'oppressent, j'aurai tant aimer trouver les mots pour pouvoir enfin les écrire, mais leurs ombres incertaines cachent très bien ma maladresse, de ne pouvoir les coucher sur du papier sans me faire souffrir. Je cherche dans mon esprit brouillon, les mots pour qu'ils préfigurent, ton infini visage qui me sourit au loin, mon plus brûlant souvenir , il devient le seul soutien à mes mots ,le pilier de cette architecture, et depuis je n'arrive plus à construire des châteaux avec le mot avenir. Moi, qui suis resté ici, cloué sur ce sol devenu bien stérile, où je cherche une vérité dans des mots qui n'ont rien de solennels, en écrivant cette strophe provenant d'un mot trop gris dans notre ciel si bleu, ciel deviendrait un mot criminel.

Ce grand sommet s'est fleuri d'aurore, s'évadant de la nuit, baigne encore dans la brume, l'ombre de son pied , coulant ainsi inonde les champs de la vallée de son épais costume.

Dois-je tromper ce sommeil, celui qui me fuit ou qui me boude? Même sur le fil argenté de mes rêves, ma mémoire ne s'y accoude, car elle déroule en insistant dans cette nuit qui ne veut plus finir, toute la trame du passé, ces moments que j'aime tant me souvenir Non, je n'espère plus rien de ces longues heures qui passent.La nuit de demain sera aussi blanche qu'elle fut aujourd'hui, ces heures fuient en s'éternisant, aucun espoir pour mes insomnies. Des visages clairs s'y détachent parfois, d'autres plus sombres, passant et repassant , entremêlent doucement leurs ombres, mélangeant les origines , le temps.Mais voici qu'en chaque image, ton ombre m'apparaît souriante, je la tiens serrer sur mon ♥ de cette amour débordant, comme un long chapelet dont les grains ne sont que des souvenirs, je compte ces heures dans ma main pour mieux les retenir. Même les yeux à demi-ouverts, ton image est là sous mes paupières, comme le plus fidèle des cinéphiles , j'assiste aux séances premières, tandis que mon réveil ,éclairant ma table de nuit, pleure son tic-tac, en égrenant les pages qui ne sont pas de l'ennui.

Certains jours ,mon esprit endormi vagabonde , je suis allongé dans la douce quiétude de mon lit, dans ma tête coule ce chantant et doux filet d'onde, qui naît des enfouis souvenirs de mon esprit. Dans le flou trop superficiel de ce monde, je m'égare sur un chemin désertique infini, fait de longs rêves étranges qui fondent, tous les matins, dans le grand soleil de l'oubli. Mais partout ta divine silhouette élancée, inonde, le reste ne devient qu'un décor, une panoplie, de paysages lointains à mille lieues à la ronde, de toutes ces tristes éphémères beautés en sursis. Comme des larmes sucrées de gelée de reine royale qui fondent , et qui coulent mielleusement sur mes joues ainsi, pour moi tu es divin, mystérieux comme le sourire de la Joconde, mais tu n'apparaît dans mon musée que la nuit.

Si vous veniez me voir , vous me trouveriez assis là, dans le noir, dans la fraîcheur inespérée de la nuit, accompagné, mais oui, de mon cher ami. Ne nous visitez pas comme seule curiosité, dans l'espoir de comprendre cette amitié, que j'éprouve pour sa carapace de piquants, similaire à la mienne de mille tourments.