Fandeloup

Rien n'est aussi pitoyable que d'entendre mentir une personne que l'on aime, que l'on estime ! Même si par ce mensonge on veut vous préserver , rien ne vaut la clarté,la transparence !! L'amour et l'amitié sont incompatibles avec le mensonge !

sculture

Dans le ventre d’une mère, deux bébé parlent. L’un est croyant, l’autre pas :

Bébé-Athée: Et toi, tu crois à la vie après l’accouchement ?

Bébé-Croyant: Bien sûr. C’est évident que la vie après l’accouchement existe. Et ici nous sommes juste pour devenir forts et prêts à ce qui nous attend après.

BA : Tout ça, c’est insensé. Il n’y a rien après l’accouchement… Est-ce que tu peux toi imaginer ...à quoi une telle vie pourrait ressembler ?

BC: Eh bien, je ne connais pas tous les détails. Mais là-bas il y aura beaucoup de lumière, beaucoup de joie. Et par exemple là-bas on va manger avec notre bouche.

BA: Mais c’est du n’importe quoi ! Nous avons notre cordon ombilical et c’est ça qui nous nourrit. Et de cette autre vie, il n’y eu encore aucun revenant. La vie tout simplement se termine par l’accouchement.

BC: Non ! Je ne sais pas exactement à quoi cette vie après l’accouchement va ressembler. Mais dans tous les cas, nous verrons notre maman et elle prendra soin de nous.

BA: Maman ? Tu crois en maman ??? Et où se trouve-t-elle ?

BC : Mais elle est partout ! Elle est autour de nous ! Grâce à elle, nous vivons. Et sans elle, nous ne sommes rien.

BA: C’est absurde ! Je n’ai jamais vu aucune maman donc c’est évident qu’elle n’existe pas.

BC: Non, je ne suis pas d’accord. Car, parfois lorsque tout devient calme, on peut entendre quand elle chante… sentir quand elle caresse notre monde… Je suis certain que notre Vraie vie ne va que commencer après l’accouchement…

sculture

l'oubli m'a saisie ,anéantissant les artifices ,faisant table rase, déroulant son univers sans frontière

sculture dans un arbre

Ce soir, mon cœur se ferme lentement,  a tous ces gens qui disent m’aimer… Aucun pourtant n’a essayé vraiment d’écouter mon silence égratigné… Je n’aime pas celle que je suis, cœur rongé par l’amertume, cri muet dans tous les bruits, larmes cachées dans la brume… Je voudrais toujours que tu sois là, que tu m’expliques encore pourquoi, je m’endors si loin de tes bras, si loin de nous, si loin de toi… Je voudrais m’évader de mes regrets, fuir ce malaise qui m’emprisonne… Me réveiller dans nos secrets, gommer de ma vie, la mal-donne… Mais comment faire dans ce tunnel, où la lumière se refuse au bout ? Et si tu manques à l’appel, qui me remettra debout ? Marre de faire semblant ici-bas, de ne vivre seulement qu’à moitié… Et trop lâche pour sauter le pas, mais suffisamment pour me laisser aller

Il ne reste rien, que le vide dans ma mémoire et mon esprit, mais où êtes-vous pour ne jamais me donner de réponses, il ne reste rien dans ma vie... Je vis de mondes imaginaires, de personnages magnifiques et d'aventures fantastiques, car il ne reste rien de bien dans ma vie... Mais l'imaginaire parfois a des limites, et je retombe sur terre, triste et désespérée, et il ne reste rien, juste de pauvres illusions qui s'évanouissent sans un retour...

Laisser couler encore les heures ,et regarder ces quatre murs, fascinée par les bruits d’un cœur qui garde encore d’anciennes blessures. Sentir cette vieille mélancolie, vouloir revenir en arrière, arrêter le temps qui s’enfuit, sans voir dresser d’autres barrières.

Et au milieu, la solitude…

Sentir les penséesqui basculent et les larmes qui coulent sans raison quand apparaît le crépuscule qui se referme comme une prison. Ne rien vouloir, ne rien sentir, ne surtout pas penser à demain, juste s’endormir. Comme la dernière flamme qui s’éteint.

Et au milieu, la solitude…

Perdre l’envie de toute envie, fixer le regard sans rien voir, attendre que le jour soit fini pour retrouver le désespoir. Attendre que sonne le téléphone, comme ces journées où rien n’arrive, ces jours où l’on n’est plus personne, où l’on doit survivre plutôt que vivre.

Et au milieu, la solitude…

Dans cette existence, ce mystère, connaître l’exil et puis l’absence, perdre ses certitudes, ses repères pour découvrir l’oppressant silence.

Et au milieu, la solitude…

Le brouillard a tout mis dans son sac de coton ; Le brouillard a tout pris autour de lui.. Plus de fleurs au jardin..;  Et je ne sais vraiment où peut s'être posé le moineau que j'entends si tristement crier