ST Appolinaire(21): un ouvrier de Dijon-Béton tué.

L'homme a été tué sur le coup alors qu'il ressortait de la cuve d'un camion toupie qu'il venait de nettoyer. A 14h45, à St Appolinaire, un ouvrier a été tué alors qu'il ressortait de la cuve d'un camion toupie qu'il nettoyait avec deux autres ouvriers. La toupie s'est remise en marche accidentelllement. Il est mort sur le coup. Cet accident du travaill rarissime s'est produit chez Dijon-Béton, une entreprise de St Appolinaire, en Côte-d'Or. dysfonctionnement ou mauvaise manoeuvre ? Pour le moment, on ignore tout des causes de cet accident du travail rarissime. Une enquête a été ouverte pour les déterminer.

DÉCÈS À DIJON BÉTON d’un jeune salarié intérimaire FATALITÉ OU RESPONSABILITÉ DE L’EMPLOYEUR ?

Nous avons appris dans les colonnes du journal Le Bien Public du 15/09, le décès d’un jeune salarié intérimaire de l’entreprise DIJON BÉTON. Le lendemain, jeudi 16 septembre, alors que va se tenir un CHSCT extraordinaire pour enquêter sur cet accident mortel, le directeur de DIJON BÉTON affirme qu’une consigne de sécurité n’a pas été respectée. Le lecteur peut en déduire qu’un autre salarié est seul responsable. Non seulement nous sommes choqués par ce décès, mais nous le sommes aussi par cette déclaration hâtive et culpabilisante. Sans connaître les premiers éléments de l’enquête de l’ingénieur sécurité de la CRAM et l’enquête du CHSCT à travers l’arbre des causes, il est prématuré d’accuser un salarié et lui faire porter la seule responsabilité. Le Code du travail précise, sans ambiguïté les obligations de l’employeur en matière de santé, de prévention et de sécurité. Cela doit entraîner un examen détaillé des circonstances de l’accident. Notamment : - le Contrat de travail des salariés, - le planning d’utilisation des personnels, - l’état des conditions de travail, - la formation professionnelle, - l’expérience aux postes tenus, - les procédures et règlements en cours, - les dispositifs de sécurité, etc… Le syndicat CGT agira pour que les droits des instances représentatives du personnel soient respectés afin que les membres du CHSCT puissent effectuer leur mission dans les meilleures conditions. Nous serons attentifs aux premiers enseignements versés par l’enquête du CHSCT et seulement à partir de cet instant, pourront être définies les responsabilités. Aujourd’hui, il y a mieux à faire qu’à culpabiliser les salariés en signalant que l’entreprise DIJON BÉTON a tout mis en oeuvre en mettant en place un responsable à la sécurité à temps plein. Dans l’immédiat, il faut réconforter tous ceux qui ont vécu de près ou de loin cet accident et s’incliner devant la mémoire de la victime.Il convient de mettre en oeuvre tous les moyens humains, financiers et matériels pour que cet accident mortel ne se reproduise jamais. DIJON, le 17/09/10