Fandeloup

[ Interprétation de L'amour ]

Si aimer c'est souffrir, pardonner c'est offrir. Car faute avouée à moitié pardonnée. Mais si l'amour qu'on porte envers une personne doit être réciproque pour vivre heureux c'est faux. Car il y a entres autres tout ces signes qui disparaissent quand on est réunis : L'espoir, L'attente, L'envie. Mais au delà de ça, s'aimer c'est se haïr, comprendre c'est se détruire. Alors on se soumet à la tentation, pour pouvoir connaître ce qu'est l'amour, le vrai, celui que l'ont ressent. Mais si il est sentiment il est aussi différent de chacun. On a tous une interprétation qui diverge de celle des autres. Il est avant tout incontrôlé, il vous tombe dessus même si vous n'avez rien demandé. Et vient avec lui tout ce qui va avec ; la joie, la tristesse, le plaisir, le dégout, la jalousie et la liberté... Mon dieux qu'il rend aveugle, oui, parfois nous fonçons droit dans le panneaux. Mais le jeu en vaut-il la chandelle? Pour se dire qu'on trouvera peut-être un jour notre âme sœur. Car aimer c'est une quête, un jeu, on est sans-cesse entrain de le chercher, pour finalement arriver toujours au même point : La séparation. Car même si nous restons unis jusqu'au dernier jour de notre vie,la mort viens nous arracher l'âme, l'esprit et nous laisse seuls avec notre psyché, dans un tombeau. Mais je pense que si nous devons retenir une chose, c'est bien que l'amour est le fruit de nos sentiments, et qu'on peut très vite le transformer en haine. Car cette source vient d'un puits inexorablement long, dans le méandre de nos émotions, lui même enfoui dans l'incontrôlable. Et si demain cesserait toute vie? Et si elle emporterait avec elle l'amour? Et nous avec? Et bien c'est le destin, qu'on ne peut pas lier à la romance. Car si il y a une chose qui ne faut pas faire, c'est tirer des plans sur la commette. Mais heureusement qu'il est là ! Il crée un équilibre naturel comme tout corps de cet univers. Il fait vivre, mourir, rire, pleurer, voyager, découvrir... La pulsion responsable de cet acte? Oui, nous ne pouvons parfois même pas mettre des mots ce qu'on ressent, nous, victimes innocentes de cette émanation. Je pense qu'il faut avant tout découvrir la haine avant l'amour, pour pouvoir après prendre du recul sur le moment présent. Réfléchir pour ne pas heurter, blesser. Car on aura subit ce blasphème auparavant. Se contenter alors de dire les choses plus pertinemment, avec plus de tact et de douceur, user d'euphémismes et enjoliver. Il faudrait sûrement tendre vers le dramatique et le pathétique pour se rendre compte de ce qu'est réellement l'amour. Je n'ai plus qu'une chose à vous dire : « Ma foi, aimer c'est maladif... »