Perroquet dans un zoo

Début octobre 2011, la réserve zoologique Sauvage à Emancé dans les Yvelines a été condamnée pour mauvais traitement sur animaux par le Tribunal de Grande Instance de Versailles. Tout d’abord, le zoo ne s’était pas conformé à la législation en vigueur, celui-ci n’ayant aucune autorisation d’ouverture et ayant refusé systématiquement les contrôles par la Direction des Services Vétérinaires (DDPP). De plus, les conditions de vie des animaux étaient déplorables, un chimpanzé était détenu dans un espace de 9 m2 et de 2m70 de haut, et ne pouvait ni s’asseoir, ni s’allonger. Un ours à lunettes était contraint de survivre dans un hangar dans des conditions lamentables. De plus, le singe avait subi des injections de kétamine, substance servant normalement d’anesthésique en médecine vétérinaire. Les 2 animaux étaient très mal alimentés et souffraient d’une obésité importante rendant tout mouvement difficile. Une antilope a été découverte dans le parc avec une fracture ouverte alors que des perroquets survivaient déplumés dans un hangar… Deux des responsables ont été condamnés à 15 000 euros d’amende et l’un d’eux déjà sous le coup d’un mandat d’arrêt européen à 3 mois de prison avec sursis. Ce zoo n’est malheureusement pas une exception, comme le révèle le rapport d’ENDCAP/Code animal . La condition de vie des animaux dans les zoos est loin de répondre aux besoins élémentaires des animaux. Code animal étudie la possibilité d’engager des poursuites à l’encontre de plusieurs zoos français pour non application de la Directive zoo et de l’arrêté du 25 mars 2004 en matière de protection animal