En France, les objectifs sont de dénoncer les souffrances endurées lors de l'abattage religieux, qui diffère de l'abattage traditionnel qui nécessite depuis un décret de 1964, l'étourdissement des animaux avant leur mise à mort. En étant inconscient, l'animal, qui sent ( et c'est prouvé ) que son dernier moment est arrivé, souffre moins. la pratique peut se faire de façon mécanique ( Pistolet ), électrique ( Pinces ) ou encore à l'aide de gaz.

Mais ces procédés n'existent pas en cas d'abattage rituel. Dans les religions juive ( Casher ) ou pour les musulmans ( Halal ), l'abattage consiste en effet à tuer l'animal alors qu'il est conscient en le saignant à l'aide d'un couteau planté dans le gorge. Selon les vétérinaires, l'animal ne meurt pas sur le coup et doit avant se vider de son sang, l'agonie peut durer jusqu'à 14 minutes.

Nous ne sommes plus au Moyen-Age, il me semble !!! Il faut permettre à chacun , en son âme et conscience, de consommer ou non, une viande issue d'une souffrance inacceptable, mais nous en avons tous mangé sans le savoir, car toute la partie arrière de l'animal, après la huitième côte, est considérée comme non casher. Ces morceaux ” non consommables” de la bête se retrouvent donc redirigés vers la consommation traditionnelle genre : ravioli, couscous, boulettes et pas mal de plats cuisinés … !!!