Les cadeaux n’ont pas besoin d’être monumentaux, ils se trouvent souvent dans les plus petites choses, et dans l’immatériel.

Une fleur, un sourire, une visite, un mot, une attention, un peu d’écoute, un peu de son temps…

Lorsque tout ce que nous recevons est considéré sous l’angle de la gratitude, alors tout nous est offert, plus rien ne nous est dû, nous nous trouvons bien plus chanceux qu’à plaindre et nous sentons réellement reliés à nos semblables

- hors de la violence et de l’agressivité, loin de l’indifférence et du mépris, de l’égocentrisme tout puissant et de l’individualisme forcené, soigneusement cultivés par ceux qui y trouvent leur intérêt…

Faut juste essayer, ça marche. Quand on l’appelle à soi, la gratitude commence à se nicher en une petite boule de chaleur, là au creux de l’estomac, et puis elle monte doucement, elle se diffuse dans toute la poitrine, vient se poser au bord de la gorge, avec de tous petits sursauts, comme des petits sanglots, comme pour libérer ce trop-plein bienfaisant, le sourire vient seul se dessiner sur les lèvres et notre regard se pose bienveillant sur ce que l’on voyait tout gris ce matin…

Faire de la gratitude un état d’être. Personne ne résiste à un sourire, rien ne résiste à la gratitude. Parce qu’on ne peut être à la fois reconnaissant et exigeant, reconnaissant et frustré, reconnaissant et malheureux…