C’est comme un tableau de feu qui me brule et me noie, un au revoir dans cet adieu, un mensonge dans le froid, peint avec les couleurs de l’espoir et les pinceaux du cœur. Le temps et les peurs y ont déposé les maux de mes pleurs. Tout est peine et tout est haine au creux de ces larmes, je me perds et m’emmêle dans les yeux de ton âme, et dans ces paysages d’autrefois, je tente d’apercevoir Le visage qui était tien, et qui persiste à rester dans le noir. Et quand tout à coup, tout se perd et qu’il ne reste plus rien, que de la pluie acide tape et tombe comme un refrain, je plonge dans ces  souvenirs , et je revois ton sourire qui n’aurait jamais dû s’effacer. J’ai beau hurler, crier ton nom à m’en arracher la gorge, jeter tout mon cœur et tout mon sang, comme on égorge l'agonisante ; mais même mes sanglots ne sont plus qu’échos, tu es déjà loin, loin de ce cœur qui n’est plus que lambeaux. Alors je me tais car ces morceaux sont gorgés d’espoir, mais l’espoir était, et il n’est désormais plus que souvenir, rangé avec ton image dans un tiroir de ma mémoire, Il me rappel ces paysages qui coloraient ton rire…