Et si l'on oubliait, l'espace d'un temps, ce vide permanent, ce silence récurrant qui nous ronge tout doucement, qui nous oppresse là, dedans, nous sommes tant, et si seul pourtant,  a se demander pourquoi, à se demander comment. Et si l'on oubliait, l'espace d'un jour, toutes nos larmes amères d'amour, pour aimer encore et toujours, pour se sentir vivant à son tour, aimer sans aucun retour, le crier a en devenir sourd. Et si l'on oubliait, l'espace d'une heure, tous nos doutes, toutes nos peurs, nos angoisses et nos rancoeurs, guider par cette lueur, vouloir en goûter la saveur, en ressentir toute la chaleur, pour en remplir tout les ♥♥.Et si l'on oubliait, l'espace d'un seconde, d'être sourd à la misère du monde, qui hurle, souffre et gronde, et même si la terre est ronde, on ne tourne pas tous sur les mêmes ondes, unissons nos mains pour que l'on fonde,  a nous tous le meilleurs des mondes