De nouveau la peine est reine ce soir, saurais-je un jour aimer mes nuits? Oublier cette camisole qui me suit dans le noir, et cesser de souffrir sans bruit? Ma douleur est silencieuse, et mes larmes sont invisibles, cette situation est tueuse, et je ne suis pas invincible. L'étau se ressert et m'étouffe, et quand la lune apparait je tousse, car ma liberté prend les voiles, Sitôt que le soleil laisse place aux étoiles. Délivrez moi ,mais j'ai trop longtemps payé, jusqu'à y perdre mes sourires, et redouter de dormir. Mes pleurs se perdent dans l'air du soir, je suis seule à attendre l'espoir, sans trop d'épaules pour m'appuyer, car ma douleur vous l'ignorez. J'ai cessé de compter les années, et le temps qu'il me reste à tenir, la fin approche je le sais, entre deux soupirs je m'oblige à sourire. Mon coeur déchiré accélère, bientôt cette souffrance battra de l'aile, et mon corps touché oubliera les rappel