Le soir je m' assied et j' écris.  Les blessures de mon être détruit.  Mes gestes portent tant de douceur qui feraient s'ouvrir même une fleur .Mais mon coeur est serré, je m'enferme  dans mon monde, ma vision, mes peines .Je n'écris même plus pour me soulager ,mais pour les autres, pour partager.   Cherchant des yeux un coin d'paradis qui me ferait oublier l'enfer de ma vie .Ma détresse, ma solitude, qui m'accablent.  Le vide, autour de cette moderne table.   Une absence est un trou en mon cœur  .Il manque à mes appels et mes pleurs . Je la cherche toujours à chaque réveil.   Le froid qui m'envahit tous les soirs .Des rêves qui passent sans espoir  .Cette situation, d'une boucle sans fin .Mes pensées qui m'amènent à rien.   Mon corps fatigué et rempli d'épines me font mal, je me bas mais il se ruine.  En silence dans le temps qui s'écoule.  Seul, même marchant dans la foule .Mes yeux brillent pour des petits gestes .Me foutant de l'avenir, et de tout le reste .Mon cœur se froisse comme du papier .Là ou l'encre rouge vient se déposer.   Mes mots hurlent toute ma douleur .Mais jamais je ne montre ce malheur.  J' envoie la feuille noire dans l'oubli comme si je fuyais tous mes soucis.   Je prend ma plume devenue bleue .J' essaies un moment d'être heureuse .Jamais de plaintes venant de moi.  De mon cœur, de mon âme, mon état. De l'Amour j' attend si peu.C'est la lumière au fond de mes yeux et depuis ma situation critique  de ces heures si mélancoliques .Une parcelle de moi s'est ouverte.  Une force moi je vois naître.  Elle est celle qui pourra faire taire  les pensées qui voilent le mystère .Elle est celle qui m'amenera  a l'Amour auquel je crois .Un jour j' aurais l'envie de sourire  .Mon bonheur, je vais pouvoir décrire .Et sur les feuilles blanches de ma vie  je vous parlerais de mon petit paradis...