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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
Il y a quelques années, les erreurs aidant, une peine parcourut mon être tout entier d’une manière douce et cruelle. Pendant des mois, je ne voyais plus que des ruelles sombres en moi. A tout moment, mes ombres se confondaient et fondaient peu à peu dans mon cheminement. Dès lors, je fendais à peine mon armure pour quelques murmures me trouvant trop mûr, me défendais-je en éprouvant. Egaré, je n’avais fondé aucun espoir me retrouvant dans le noir de mon propre regard. Je garderai dans ma mémoire quatre murs commis d’office comme une protection inutile face au monde futile et mensonger dont j’ai un jour omis le danger. Je songeais à mon dépit et puis un son épars venu de nulle-part m’est parvenu. Bien entendu, j’ai tendu l’oreille dans le doute pour écouter ce qui n’était autre que quelques gouttes d’eau tombant en rythmes inattendus.. Ce son unique enveloppait mon esprit comme une tunique de pure soie, le genre d’habit imbibé de soi. En me reprochant de laisser couler ces gouttes, je me rapprochais pour une meilleure écoute. Il me fallait coûte que coûte goûter encore plus à cette perfusion qui opérait dans mon corps une fusion de mes sens éblouis et épanouis. Non sans mal, je plongeais dans mon imagination quittant ma prison de passion sentimentale pour la patience obligée. Ainsi, comme un signe, comme un insigne, j’ai reçu ce jour-là la première leçon d’une longue série qui peut se comprendre comme suit : tais-toi pour mieux entendre et si possible ferme les yeux.